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Anarchisme : la force d’émancipation sociale

Anarchisme : la force d’émancipation sociale
Dans un opuscule intitulé Raison contre pouvoir, le pari de Pascal, Jean Bricmont interviewe Noam Chomsky. Il lui demande notamment « N’est-il pas vrai que toutes les formes d’auto-organisation selon les principes anarchistes se sont finalement effondrées (pensez aux diverses communautés dans les années 1960 et 1970, mais il y a aussi des expériences antérieures) ? » Avec un raisonnement semblable, on aurait pu conclure au XVIIIe siècle que les tentatives d’établir la démocratie politique ou d’abolir l’esclavage ou de protéger les droits des femmes ou bien… ayant toujours échoué, pourquoi alors devrions-nous même essayer de promouvoir la paix et la justice et les droits de l’homme ? Exemple d’une de ces luttes nouvelles dont j’ai parlé récemment, la bataille pour le revenu de vie. Internet est en train de nous permettre de distribuer la liberté d’expression entre tous alors que jadis seule une minorité se l’arrogeait. Ne nous leurrons pas. Choisissez votre camp.

Les internautes sont la nouvelle chienlit “Paradoxalement, la situation était moins désespérée dans l’ancienne RDA dans la mesure où ses habitants connaissaient leur « big brother », à savoir la Staatssicherheit (STASI), et qu’ils disposaient du « droit à l’insurrection », alors que nous sommes aujourd’hui non seulement confrontés à une multitude de « petits brothers » impossibles à localiser, mais que, en outre, nous ignorons délibérément la menace que ces derniers font peser sur les libertés individuelles.” Le propos d’Alex Türk, président de la CNIL, est quelque peu outrancier : le “droit à l’insurrection” existe aussi en démocratie. Il n’empêche : le parallèle à le mérite de la concision. Pour mieux apprécier la solennité du propos, on notera également qu’il fut tenu dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, à l’occasion de l’audition du président de la CNIL par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Edvige ≠ Facebook Une vision “moranoïaque” de l’Internet De la chienlit à la novlangue

Loppsi II: une volonté de "contrôle social total" (LDH) - Fil ne France La Ligue des droits de l'Homme dénonce mardi dans un communiqué une volonté de "contrôle social total", que représente, selon elle, la Loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi). Ce projet de loi, examiné à partir de mardi en première lecture à l'Assemblée nationale, "est porteur d'un saut qualitatif considérable dans la construction d'une société de la surveillance, du soupçon et de la peur", écrit l'association de défense des droits de l'Homme. "Sa logique est claire : il s'agit de renforcer, d'intégrer et de concentrer tous les instruments disponibles de fichage, de traçage et de contrôle social dont les gouvernants actuels sont sans cesse plus demandeurs", poursuit-elle.

Rennes passe à l’open source pour diffuser ses infos pratiques - Médecine 2.0 - Une conférence accessible et passionnante de Domi Sur ce blog nous nous méfions du qualificatif « 2.0 » trop souvent récupéré et vidé de son sens par le marketing. Sauf à faire comme Benjamin Bayart et ne pas hésiter à comparer l’évolution d’Internet à un ironique et menaçant « Minitel 2.0 ». Cela reste néanmoins parlant, voire pertinent, lorsqu’il s’agit d’envisager l’hypothèse d’un changement majeur, un saut quantique, dans une discipline donnée, en particulier lorsque les nouvelles technologies participent à cette (r)évolution. La discipline dont il est question dans ce billet nous concerne tous puisqu’il s’agit de la médecine. Et d’après Dominique Dupagne, médecin généraliste et créateur du site Atoute.org, elle est peut-être en train de connaître une mutation importante qualifiée donc ici de « médecine 2.0 », par opposition à une « médecine 1.9 » : Les communautés de patients et la fluidité de l’information changent le visage de la médecine. Loaded: 0% Progress: 0% —> La vidéo au format webm

Ne pas entrer à reculons dans la société et l'économie numérique « Il est possible de rémunérer les auteurs, de payer le juste prix et de ne pas payer ce qui est devenu gratuit. Et il est important de cesser d’entrer à reculons dans la société et l’économie numériques. » Telle est la conclusion de Gratuité et prix de l’immatériel, le nouvel article de Jean-Pierre Archambault que nous vous proposons aujourd’hui. Il n’apporte fondamentalement rien de plus que ce que tout lecteur du Framablog connaissait déjà. Mais l’agencement des faits, la pertinence des exemples et l’enchaînement des arguments en font une excellente synthèse en direction du grand public. Á lire et à faire lire donc[1] Gratuité et prix de l’immatériel URL d’origine du document Jean-Pierre Archambault – CNDP et CRDP de Paris - Chargé de mission Veille technologique et coordonnateur du Pôle de compétences logiciels libres du SCÉREN - Médialog n°72 - Décembre 2009 Internet bouleverse les modalités de mise à disposition des biens culturels et de connaissance. Gratuit car payé . . .

L'avenir libre de Bernard Stiegler ou gratuit de Jacques Attali Un titre un peu caricatural pour un billet qui met simplement en parallèle deux récentes et intéressantes interviews vidéos, la première de Jacques Attali, la seconde de Bernard Stiegler. Choisis ton camp camarade ? Pas vraiment, parce que les deux intellectuels n’abordent pas exactement le même sujet, bien qu’il soit à chaque fois question de l’avenir de nos sociétés (on remarquera qu’ils citent tous deux Wikipédia mais pas avec le même dessein). Jacques Attali La gratuité - Dans le cade de l’émission Conversation d’avenirs sur Public Sénat22 décembre 2009 - URL d’origine de la vidéo Bernard Stiegler

La concurrence de la parole « Zone de non-droit En sui­vant les débats sur HADOPI, je me disais… 28 mil­lions d’abonnés à Inter­net en France. Plus d’un foyer sur deux. Un chiffre banal, après tout. Quoi de plus nor­mal de nos jours? Et pour­tant, qui peut dire ce que signi­fie le fait que 28 mil­lions de per­sonnes aient désor­mais, dans ce pays, accès à la parole publique? Que devien­dra le monde asso­cia­tif et poli­tique quand il verra arri­ver le flux de mil­lions de gens désor­mais habi­tués à prendre la parole ? Car la révo­lu­tion, la vraie, n’est pas à cher­cher dans l’aspect tech­no­lo­gique de la chose. Que sera un monde dans lequel les enfants n’auront plus à deman­der la parole pour l’obtenir, au gré des parents et des maîtres, puis des médias et des politiciens ? Est-ce que nos diri­geants ont bien mesuré la chose ? Ils élèvent, de fait, tous ceux qui les enter­re­ront par des com­pé­tences acquises à la dure — et autre part que sur les bancs bien sages de Science-Po et de l’ENA. Certes, il fau­dra du temps.

Sébastien Broca : Du logiciel libre aux théories de l’intelligen Notre énergie, enthousiasme et optimisme ne doivent pas nous faire oublier les deux principaux écueils qui menacent en permanence ce blog, et peut-être aussi par extension toute la dite « Communauté du Libre ». Le premier est la tentation d’enjoliver la situation et d’alimenter ainsi une mythologie, voire même une idéologie. Du côté open source, on n’aura de cesse de venter la qualité des logiciels libres, les vertus d’une organisation en mode « bazar et les formidables opportunités économiques offertes par le service autour du logiciel libre. Tandis que du côté free software, on mettra l’accent sur une éthique et un ensemble de valeurs, ainsi synthétisés non sans emphase par Richard Stallman en ouverture de ses conférences : « Je puis résumer le logiciel libre en trois mots : liberté, égalité, fraternité ». Sébastien Broca est allocataire de recherche au Cetcopra (Univerisité Paris 1) où il réalise un doctorat de sociologie. . Du logiciel libre aux théories de l’intelligence collective

"Free !" : pourquoi l'économie de demain sera gratuite Eco89 publie un extrait du nouveau livre de Chris Anderson, mode d’emploi du commerce à l’ère du tout numérique. Faux billet de zéro dollar à l’effigie de George Bush (DR) Le meilleur moyen de gagner de l’argent ? Tout proposer gratuitement ! Chris Anderson n’en est pas à son coup d’essai. Avec Free ! Une gratuité complète (grâce à la pub notamment), ou partielle voire factice (en faisant payer des services complémentaires, par exemple). Dans cet extrait, Anderson présente les « règles du gratuit » et « les dix principes du raisonnement d’abondance ». Si c’est numérique, tôt ou tard cela sera gratuit. Sur un marché concurrentiel, les prix chutent jusqu’au coût marginal. Les atomes aimeraient bien être gratuits aussi, mais ils n’y mettent pas autant du leur. Hors du domaine numérique, les coûts marginaux tombent rarement à zéro. Vous n’arrêterez pas le gratuit. Vous pouvez gagner de l’argent avec le gratuit. On paie pour gagner du temps. Redéfinissez votre marché. Arrondissez vers le bas.

Bernard Stiegler « Siné déblogue La Zone de Siné Retrouvez sa dernière Zone » Stéphane Mazurier raconte… L'histoire (glaçante) de l'extrême droite française Le parti de Marine Le Pen pourrait devenir le premier parti de France aux élections européennes. Lire l’article » Vidéos Le FN n’est pas d’extrême droite Voir la vidéo » Filoche sème son blog L’entreprise C’est du dancingLire l’article » Livre Les Chats de Siné réédité Disponible en librairie »

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