Ecologie et développement durable
A l’occasion du débat que Terra Nova organise avec ses partenaires le 6 décembre prochain, Christian De Perthuis propose ici quelques éléments de réfléxion autour de la question du capitalisme vert et de sa finalité. Le concept de capitalisme vert propose de rompre l’opposition entre écologie et croissance économique, en y opposant notamment la notion de fonction régulatrice : les services que rend la nature ne peuvent rester gratuits si l’objectif est de maintenir la possibilité d’une croissance. Or, la gratuité de l’usage des fonctions régulatrices naturelles conduit à des impasses en compromettant la croissance future. Comment dès lors sortir de cette gratuité ?
Entrisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'entrisme est une stratégie d'organisation qui consiste à faire entrer de manière concertée des membres d'une organisation dans une autre organisation aux idées proches, mais concurrentes. Le terme entrisme est intrinsèquement lié à l'histoire du léninisme et du trotskisme, mais est aussi employé depuis lors pour décrire des pratiques du même ordre (infiltration, noyautage, etc.) L'objectif est d'influer sur l'orientation et la puissance d'un courant d'idées au sein de l'organisation ciblée, dans le but de parvenir à infléchir la stratégie de l'ensemble de l'organisation.
Parti Pour La Décroissance » La décroissance aurait évité le pire (par Alain Gras)
Nous baignons depuis des semaines dans la peur de la perte du triple A. Les économistes nous livrent les raisons de la dette et nous expliquent tout et son contraire, suivant les circonstances. Attac et quelques économistes éclairés et indignés demandent un audit de la dette, mais personne ne répond ni ne s’en émeut en haut lieu, même sur la gauche du tableau présidentiel.
High-Tech : Une religion prônant la copie sur le Net reconnue en Suède
Après deux tentatives infructueuses, l'Église du «Kopimisme» a été reconnue par l'État suédois, indique la presse locale. Ce mouvement religieux prône les vertus du partage et de la copie. Les adeptes du téléchargement sur Internet ont maintenant leur religion. En Suède, le «Kopimistsamfundet», littéralement la «communauté du Kopimisme», vient de gagner le statut d'association religieuse auprès de l'Agence de services juridiques, financiers et administratifs («Kammarkollegiet»), rapportent le quotidien Dagens Nyheter et plusieurs autres médias locaux. Le «Kopimisme», dérivé de l'anglais «copy me» (copiez-moi) a été fondé en 2010 et revendique 3000 membres dans une dizaine de pays.
Terra Nova (think tank)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les trois objectifs prioritaires de la fondation : Favoriser la rénovation intellectuelle de la social-démocratie.
Biopolitique
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il a été repris et développé depuis par Giorgio Agamben, Antonio Negri et Roberto Esposito[1]. Biopolitique et discipline[modifier | modifier le code]
Kopimisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’emblème du Kopimisme Ctrl-C, Ctrl-V
Dossiers » La fraternité, une contre-culture?
Dans une société d’individus en concurrence, la culture dominante n’est guère fraternelle. Pourtant, revendiquée sur les frontons des mairies, dans les églises, la fraternité est tangible dans de multiples lieux. En ferons-nous une culture alternative ?
Warez
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme warez désigne des contenus numériques protégés par les lois du copyright, mais diffusés illégalement sans reverser de droits. Le terme provient d'une déformation du mot anglais wares (« marchandises » en français), au même titre que « matos » dérive de « matériel » (au sens marchandise). De manière générale le terme « warez » désigne les activités illégales de diffusion de contenus numériques protégés par les droits d'auteurs. Généralités[modifier | modifier le code] Ces fichiers distribués par les teams (équipes en anglais) sont communément appelés releases, traduisible par « éditions »[réf. nécessaire].
Comment les contenus générés par les utilisateurs menacent-ils le capitalisme
La lecture de la semaine prolonge le texte d’il y a 15 jours, qui tentait de comprendre pourquoi Facebook était valorisé à 100 milliards de dollars. On se souvient que la réponse était que la valeur : c’est nous, les utilisateurs ! Le texte d’aujourd’hui est un entretien donné à Al-Jazeera par Michel Bauwens (Wikipédia, @mbauwens), le fondateur de la Peer-to-peer Fundation, qui cherche à analyser les effets à long terme de contenus générés par les utilisateurs sur le capitalisme. « Ce qui est important, explique Bauwens, c’est que Facebook n’est pas un phénomène isolé, mais participe à une tendance plus lourde de notre société : une croissance exponentielle de la valeur d’usage produite par le public. Il est important de comprendre que c’est là un énorme problème pour un système capitaliste, mais aussi pour le travail tel que nous le concevons traditionnellement. Image : Typography Power par Charis Tsevis.
Comment les souverains du numérique traitent leurs sujets
Le 22 janvier 1984, dimanche de la finale du Super Bowl, Apple diffusait une des plus célèbres publicités télévisuelles de l’histoire. On pouvait y voir une grande salle de projection, remplie de spectateurs aux crânes rasés, portant des combinaisons grises et fixant l’écran sans la moindre trace d’émotion. Une voix orwellienne affirmait: «Nous sommes un seul peuple, une seule lubie, une résolution, une vision. Nos ennemis périront sous le poids de leurs paroles et nous ferons de leur confusion un linceul. Nous vaincrons».