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H2E#45 : Endlösung

H2E#45 : Endlösung
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Biographie Rene TARDI Photographie de René Tardi prise en 1940, dans un camp de prisonnier de guerre (source: Moi, René Tardi, prisonnier au Stalag II B) René Tardi naît en 1915. Il a probablement été conçu lors d'une permission de son père, alors soldat lors de la 1ère Guerre Mondiale. Photographie de René Tardi en 1937 (source : don de l’enseignant-encadrant) Présageant le début de la Seconde Guerre mondiale, René Tardi s'engage dans l'armée dès 1935 en tant que militaire volontaire affecté à la conduite de chars. Au matin du 22 mai 1940, René Tardi est fait prisonnier à Mons-en-Chaussée, dans la Somme, à l'âge de 24 ans, non loin du lieu où son propre père avait été blessé durant le conflit mondial précédent. Carte des Stalags (source: Blogger) Dans le camp, « la vie est pénible, déprimante, mortelle... Carte faite par Jacques Tardi, présente page 140 du Tome 2 de la BD, illustrant le parcours du retour de son père sur la base de ses carnets (source: Bdmetrique) 4Ibid

Un Bruxellois rescapé d'Auschwitz témoigne : la vidéo vue 220 000 fois en une semaine Bruxelles La capsule vidéo a été réalisée par trois Bruxellois.es, dans le cadre d'un projet mémoriel baptisée Fix de Mémoire. Paul Sobol est un rescapé. Agé de 93 ans, ce Bruxellois a fait partie du dernier contingent de Juifs envoyés à Auschwitz, en juin 1944. Lui et sa sœurs en sont revenus, les autres membres de sa famille non. Son histoire, Paul Sobol la raconte depuis des années. Partagée vendredi dernier sur Facebook, cette vidéo particulièrement touchante a déjà eté vue à plus de 220 000 reprises. "Lorsque nous avons monté cette vidéo, on pensait faire 10 000 vues maximum", s’étonne encore Gaspard qui explique le carton de sa vidéo par plusieurs facteurs. La rencontre avec Paul Sobol n'a pas laissé l'équipe indifférente. La genèse de ce projet de capsules vidéos a démarré en août 2018, par le portrait du grand-père de Gaspard. Le succès de cette capsule pousse les trois voisins à repenser un peu leur projet. Ci-dessous, la première capsule vidéo réalisée par Gaspard Giersé.

Camps des prisonniers de guerre Types de camps Dulag ou Durchgangslager camp de transit Stalag ou Stammlager camp pour les soldats et sous-officiers. Oflag ou Offizier-Lager camp pour officiers. Stalag Luft ou Luftwaffe-Stammlager (camp Luftwaffe) administré par l'aviation et destiné aux aviateurs y compris les officiers. Marlag ou Marine-Lager Administré par la Marineet destinés aux marins. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Frontstalags étaient des camps de prisonniers allemands en France dans la zone occupée lors de la Seconde Guerre mondiale. Frontstalag et soldat des troupes coloniales L'Allemagne nazie renvoyait les prisonniers de guerre noirs et maghrébins de l'armée française dans la zone occupée française, le plus rapidement possible par peur de maladies tropicales ou d'atteinte à la "pureté du sang aryen". Ils étaient dispersés dans les 57 Frontstalags dont celui de Vesoul, le camp de discipline pour les "indigènes coloniaux". Récupérée de « »

25 novembre 1944 - Les alliés découvrent le Struthof Automne 1944, les services de renseignement transmettent aux soldats américains qui viennent libérer l’Alsace des photos aériennes montrant une concentration inhabituelle de bâtiments à 50 kilomètres de Strasbourg, dans les Vosges, sur la commune de Natzwiler, au lieu-dit le Struthof. C'est ainsi que le 25 novembre 1944, les GI's découvrent pour la toute première fois un camp de concentration nazi. Actif depuis 1941 sous le nom de KL Natzweiler-Struthof, il témoigne de l’organisation méthodique de la déportation des ennemis du Troisième Reich. Ce fut le seul camp de concentration sur le territoire français. Charlotte Chaulin, avec l'aimable contribution de l'historien Roland Gelb La découverte du camp Le 23 novembre 1944, les troupes alliées libèrent Strasbourg. Les soldats empruntent un chemin bordé de sapins puis, arrivés au lieu-dit « le Struthof », franchissent des barbelés et tombent sur des baraquements, des cellules, des murs criblés de balles. Les savants de l'enfer Épilogue

Hiroshima après la Bombe Contexte historique Montrer Hiroshima L’assemblage de Little Boy, son installation dans la soute du B-29 Enola Gay, le décollage de l’appareil, le raid aérien, le largage, l’explosion et ses conséquences : les images du bombardement d’Hiroshima, le 6 août 1945, sont nombreuses. Pour impressionner définitivement les Japonais mais également signifier qu’elles ont « gagné la course à la Bombe » (contre les Nazis et les Russes), les autorités américaines ont en effet finalement décidé de « montrer Hiroshima » et, mieux, de médiatiser leur opération à des fins de propagande. Prise six ans après cet événement, Deux garçons dans un champ de ruines est l’œuvre du photojournaliste Bernd Lohse. Analyse des images Apocalypse now Photographie anonyme, Vue d'Hiroshima a vraisemblablement été prise à bord d’un avion de reconnaissance américain quelques jours après le bombardement du 6 août. Interprétation Hiroshima, 1945-1951 Bibliographie GUILLAIN Robert, La Guerre au Japon. Pour citer cet article

La vie extraordinaire de Martha Hoffnung Cohn, espionne chez les nazis L'histoire de sa vie est digne d'entrer dans un livre d'histoire... Née à Metz en 1920, Marthe Hoffnung Cohn, surnommait Chichinette la petite casse-pieds est de confession juive. Au début de l'année 1945, elle devient, par hasard, espionne pour le compte de l’armée française. Son rôle ? Elle opère peu de temps avant la capitulation du IIIe Reich, et Marthe Hoffnung Cohn parle couramment l'allemand. C'est ainsi qu'elle parvient ainsi à saboter des opérations allemandes de l'intérieur, signaler une importante embuscade de la Wehrmacht, en Forêt-Noire... À la fin de la guerre, Marthe Hoffnung Cohn reçoit une pluie de récompenses pour ses actes héroïques. Aujourd'hui, la pétillante nonagénaire parcourt le monde, accompagnée de son époux, pour raconter son extraordinaire histoire. La vie de Marthe Hoffnung Cohn est au coeur d'un documentaire "Chichinette ma vie d'espionne" qui sera sur les écrans de France dès le 30 octobre 2019.

KL-Natzweiler : le Struthof - Archives départementales du Bas-Rhin Année de réalisation : 2015 Niveau : 3e, 1ère et Terminale Matières : histoire, EMC Programme en vigueur : 2016 Le 1er mai 1941, au lieu-dit « le Struthof », les nazis ouvrent un camp de concentration, le KL-Natzweiler. La décision d’implanter un camp à proximité d’une carrière de pierres, repérée par l’ingénieur Blumberg, date en fait de septembre 1940. Seul camp de concentration sur le territoire de la France actuelle, le camp du Struthof est implanté dans une Alsace annexée de fait par l’Allemagne hitlérienne, à la suite de la défaite de la France en mai-juin 1940. La région et ses habitants sont germanisés et nazifiés. Le taux de mortalité qui y est atteint, supérieur à 40 % (75 % pour le camp de Mauthausen, en Autriche), en fait un camp de concentration particulièrement meurtrier dans le système concentrationnaire nazi. Mettre en relation cette source primaire avec des témoignages permet d’insérer les hommes dans les lieux et de mieux comprendre le système concentrationnaire. 1. 2.

1933-1945 - Résister au nazisme Le cinéma, la littérature et la politique ont abondamment relayé les histoires de maquisards, combattants de l’ombre et combattants des ghettos qui ont affronté le nazisme les armes à la main. Cette résistance insurrectionnelle n’en resta pas moins marginale, sauf dans les Balkans, en Yougoslavie, où la Wehrmacht dut combattre la guerilla pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale. Plus significative est la résistance civile qui a eu cours en Allemagne même et dans les territoires occupés. Elle recueillit un succès variable ainsi que l’a bien montré l’historien Jacques Semelin dans un ouvrage de référence sur le sujet, Sans armes face à Hitler (Payot, 1989). De 1933 à 1936, Hitler joue sur du velours Rétrospectivement, il est plus aisé de refaire l'Histoire que de la comprendre. Hitler lui-même se pose en imitateur de Mussolini et ses foucades antisémites n'inquiètent pas outre-mesure. De 1936 à 1942, Hitler vainc au culot Certains juifs commencent à partir. André Larané

Etude de cas : le ghetto de Varsovie (1940-1943) 1/2 - Enseigner l'histoire de la Shoah Dates clés Automne 1939Début des persécutions antijuives dans le Gouvernement généralMai 1940Le quartier juif de Varsovie déclaré « zone d’épidémie »16 novembre 1940Le ghetto de Varsovie est en partie cerné d’un mur d’enceinte. 22 novembre 1940Création de l'Oyneg ShabbesJuillet 1942Création de l'Organisation Juive de Combat La création du ghetto Dès l’automne 1939, commencent les persécutions antijuives dans le gouvernement général. À partir du 1er décembre 1939, tous les Juifs âgés de plus de douze ans doivent arborer un brassard blanc où figure une étoile de David bleue. En mai 1940, le quartier juif de Varsovie est officiellement déclaré par les Allemands « zone d’épidémie » et le 2 octobre 1940, le gouverneur du district de Varsovie, Ludwig Fischer, publie l’ordre de transplantation : entre le 12 octobre et le 31 novembre 1940, 113 000 non-Juifs quittent le quartier juif et 138 000 Juifs y « déménagent » dans un climat de panique. Un pouvoir sous influence : le judenrat Chiffres clés

PORTRAIT - Ardennes : Madeleine, 100 ans, sa robe de mariée confectionnée dans le parachute d'un soldat en 1944 On s'était dit rendez-vous pour ses 100 ans, à Bazeilles dans les Ardennes. A 9h, en ce mardi brumeux de fin d'automne, une dame m'attend sur le perron, devant le numéro 24 de la rue de Flamenville. C'est Lysiane, l'une des quatre filles de Madeleine qui m'a invité à rencontrer sa mère, une personne hors du commun, avec son histoire tout aussi étonnante. En poussant la porte de sa chambre, c'est un grand sourire qui m'accueille. Nul besoin de forcer sa voix ou de se tordre devant elle pour faire de grands gestes, Madeleine entame de suite la conversation et vous renvoie au but de votre visite. Moi, en mon temps, j'ai défendu la France pour tout le monde, j'étais agent de liaison. J'ai rendez-vous avec un agent de liaison Avoir 20 ans en 1939 n'était pas le gage d'un avenir prometteur. Avec un père brancardier durant la première guerre mondiale et un oncle mort sur les champs de bataille en héros, Madeleine connaissait bien les ravages de la guerre. Des agents tous risques se rencontrent

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