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Projets d'écohameaux, d'habitats participatifs, d'écovillages

Projets d'écohameaux, d'habitats participatifs, d'écovillages
Cette rubrique présente quelques projets d’écolieux et écovillages en France, ou plus largement, en francophonie : des pages de présentation des liens vers les sites de ces projets lorsqu’ils existent Vous trouverez ces articles plus bas dans cette page. Le plus souvent, ces projets sont portés par des groupes existants mais qui cherchent encore des partenaires futurs habitants, ou des lieux pour s’installer, ou parfois des financements ou des prestataires techniques. En plus des chroniques et annonces des écovillages existants, la rubrique correspondante de la revue Passerelle Eco présente dans chaque numéro trimestriel les projets de nombreuses personnes, les annonces de rendez vous des groupes déjà avancés, et des offres ou recherches de partenaires et de terrains. Notre engagement associatif L’association Passerelle Eco est impliquée ou a été impliquée particulièrement à la création ou au développement de certains projets dont le suivi est ou a été présenté sur ce site.

S'installer dans un écovillage, une idée folle ? Vous avez des pratiques écologiques ? Réduire votre empreinte environnementale et partager vos valeurs sont votre priorité. Et si l’écovillage était pour vous ? On les appelle écovillages, écolieux, écohameaux. Faites le grand plongeon et installez-vous dans un écovillage français Qu’est-ce qu’un écovillage ? Ecovillage – ©patrick lazic Un écovillage se caractérise par un mode de vie prenant en compte les dimensions environnementale, socio-économique et culturelle. Robert Gilman, spécialiste du sujet définit l’écovillage de la manière suivante : « Un écovillage est un établissement humain intentionnel, urbain ou rural réalisé à échelle humaine disposant de toutes les fonctions nécessaires à la vie, dans lequel les activités s’intègrent sans dommage à l’environnement naturel tout en soutenant le développement harmonieux des habitants. Des points communs dans la plupart des écovillages Ce mode de vie écologique, solidaire et responsable se traduit de différentes manières :

Vivre en habitat participatif, c'est mieux et moins cher Vivre en habitat participatif – en « oasis » dirait Pierre Rabhi –, c’est mettre en commun des valeurs qui favorisent un vivre-ensemble harmonieux avec un faible impact environnemental. C’est aussi un moyen de réduire ses besoins économiques. Décryptage. L’habitat participatif, c’est 10 à 30 % moins cher à l’achat et à la construction Économie de consommation en fonction du nombre de famille sous le même toit Infographie extraite de notre numéro spécial Oasis coédité avec le Mouvement Colibris. Lire aussi : Basé sur des valeurs de partage et d’autonomie, l’habitat participatif construit demain Lire aussi : Oasis, pour incarner les valeurs de la solidarité et de l’écologie

Le Village Vertical - Accueil Habitat participatif en Île-de-France : "Une autre vie de voisinage" "Nous ne vivons pas en communauté", tiennent à préciser Suzanne et Philippe, deux habitants de La Fonderie, un immeuble participatif de neuf logements situé à Vanves (92). "Mais nous aspirons à une autre vie de voisinage que se croiser dans les escaliers et parler de la météo !" Leur logement, ils l’ont donc conçu et financé ensemble, au milieu des années 1980. Huit familles propriétaires Ce projet un peu fou est né lors d’un voyage dans l’Himalaya, se rappelle Philippe, l’un des trois amis à l’origine de La Fonderie. Mais la vie n’est pas toujours rose. Trouver sa place De fait, "chacun joue son rôle au sein du groupe, explique Daniel, un autre habitant. Ignorants des principes de l’habitat participatif, mais séduits par l’annonce rédigée sous forme de lettre, Sylvain et Angélique ont adopté le projet.

En Dordogne, ils ont bâti la maison autonome de leurs rêves avec l'inventeur des earthships La "géonef" de Biras (Dordogne) a été construite en seulement 24 jours grâce à l'aide de 70 volontaires. (Crédit : Earthship Biotecture) Benjamin Adler et Pauline Massart ont décidé de s'installer en Dordogne après avoir vécu plusieurs années aux Etats-Unis. Murs en pneus et en canettes La géonef se distingue par l’usage de déchets comme matériaux d’isolation, là où d’autres maisons passives requièrent de la paille ou de la laine de bois. "Je cherchais des matériaux capables de stocker la chaleur et de la restituer au bon moment. Le mur nord de la géonef est constitué de pneus qui forment une excellente isolation. Maison éco-système Et quid des risques d'émanations nocives ? Les bouteilles et les canettes permettent d'isoler les murs intérieurs. Zéro-factures "Le but d’un Earthship n’est pas seulement d’avoir un toit, mais d’adresser les principaux besoins de ses habitants en accord avec la nature", détaille Michael Reynolds. 3 000 canettes collectées

L’habitat coopératif une forme de logement solidaire Très prisé chez nos voisins européens et transatlantiques, l’habitat coopératif permet aux citoyens de faire face à la crise du logement en concevant ensemble un habitat autour de considérations sociales, écologiques et économiques. Encore à l’échelle expérimentale en France, l’habitat coopératif n’est pourtant pas un modèle nouveau. Les premières coopératives d’habitation ont été créées au XIXème siècle par les mouvements syndicalistes. L’idée était alors d’aider les ouvriers à échapper aux menaces d’expulsion des propriétaires en cas de loyers impayés et de leur permettre d’accéder à la propriété d’un logement décent. Aujourd’hui, la crise économique et l’explosion des prix des logements (+140% en France depuis 1998) durcissent les conditions d’accès à la propriété : plus de 3,8 millions [1] de personnes sont mal-logées en France (sans logement, logées dans un habitat insalubre ou en grande précarité). L’outil coopératif pour changer de pratiques sur l’habitat

Earthships : des maisons bioclimatiques à base de matériaux de récupération Les earthship sont des logements bioclimatiques, qui se construisent en fonction de leur environnement, constitués de matériaux recyclés ou naturels. (Crédit : Wikimedia Commons) Dans la même rubrique Imaginés par l’architecte utopiste Michael Reynolds dans les années 1970, les earthships (ou “géonefs” en français) sont des maisons écologiques qui respectent et s’intègrent à leur environnement. La maison eartship de Manal Al Audat en Dordogne fera 225 mètres carrés. Après la construction de deux salles de classe au Sénégal, le fondateur de l’association Habite ta Terre, Manal Al Audat, a décidé de revenir en France. Les bâtiments earthship sont construit à base de déchets : pneus usés, bouteille en verre, canette en aluminium... Des maisons recyclées Ces constructions modulaires et évolutives sont destinées à être autoconstruites. Des maisons autonomes Les géonefs sont conçues pour être autonomes des énergies fossiles. Sa maison en Dordogne sera également autonome en eau. Et le prix ?

Habitat partagé : où sont les projets près de chez vous Les pionniers ont commencé à la fin des années 1960. Une nouvelle vague de Français désireux d’habiter autrement a pris résidence à la fin des années 2000. Depuis, les projets d’habitat groupé et participatif se multiplient. Combien sont-ils ? Et surtout, certains existent-ils près de chez vous ? Nous avons reproduit ses résultats sur la carte ci-dessus. Vous connaissez un projet d’habitat groupé qui n’est pas mentionné sur cette carte ? Vous voulez en savoir plus sur l’habitat participatif. Vous cherchez un projet ? Vous souhaitez en savoir plus sur un projet près de chez vous ? Emilie Cariou Inventaire HG-30 !

Une maison de hobbit écologique et durable à moins de 100 euros le mètre carré Une maison de 1 000 mètres carrés permet de recycler 15 000 bouteilles plastique. (Crédit : Biotekt) Les maisons de hobbit, aussi appelées tiny houses, ne cessent de fleurir dans le monde entier. Si leur faible surface les rend très économes en énergie, une entreprise américaine a voulu les rendre encore plus écologiques. Inspiré des earthships ou géonefs L’entreprise américaine s’est inspirée du système de construction des earthship, imaginé par l’architecte Michael Reynolds dans les années 1970. Cette écosphère est un "système de construction modulaire composé d’une coque légère mais forte, en matériaux composites, destinée à être couverte par la terre et la végétation", explique Biotekt. La structure est recouverte de sac de terre et de végétation pour une isolation naturelle. Les matériaux que renferment ces maisons sont durables, recyclés, et le plus local possible (argile, terre, gravier, sable… en fonction d’où elles sont installées).

«Crowdbuilding» : le chantier est ouvert | Socialter, le magazine de l'économie nouvelle génération Hexagon-e est une plateforme de financement participatif dédiée à la construction et à la promotion immobilière. Ce modèle innovant se veut être une réponse à la crise et au manque de logements en France. Socialter s'est entretenu avec Emmanuel Da Costa, son fondateur. On parle beaucoup de crowdfunding, et de plus en plus du crowfunding immobilier. Chez Hexagon-e, vous parlez de «crowdbuilding». «Crowd» pour «ensemble», «building» pour «bâtiments». À quels besoins répond le crowdbuilding ? Il existe un réel déficit de construction en France, et une attribution des logements sociaux très peu transparente selon les régions. Comment ça marche, concrètement, si je souhaite investir dans un projet ? Les gens vont tout simplement sur la plateforme hexagon-e.com, découvrent en première page les projets que nous avons actuellement en cours de financement, puis ils s’inscrivent gratuitement. Difficile à dire ! Quels sont les risques potentiels quand on fait du crowdbuilding ? Tout à fait.

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