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Sommes-nous multitâches ? (1/2) : Comment apprendre à maîtriser notre attention

Sommes-nous multitâches ? (1/2) : Comment apprendre à maîtriser notre attention
Par Hubert Guillaud le 26/05/09 | 20 commentaires | 17,106 lectures | Impression Avec le ton assez personnel auquel il nous a accoutumé, Howard Rheingold, l’auteur des Foules intelligentes, dans un récent billet évoque son métier de professeur à l’heure des téléphones et des ordinateurs connectés. Non par pour dénoncer l’inattention de ses élèves – “une salle pleine de gens qui ne sont pas en train de me regarder ou de se regarder, mais qui semblent être hypnotisés par quelque chose sur leur écran d’ordinateur” – et leur propension à accomplir plusieurs tâches à la fois, mais pour interroger les méthodes d’enseignement à l’heure des ordinateurs connectés, dont Howard Rheingold encourage l’utilisation en cours. Comment être attentif dans un monde où les sollicitations sont multiples ? Image : La salle de classe d’Howard Rheingold vue par l’oeil du professeur sur son vlog. Mais le but doit rester clair, selon lui : Génération multitâche ou diabolisation des pratiques générationnelles ?

Sommes-nous multitâches ? (2/2) : Peut-on mesurer les bénéfices de la distraction Par Hubert Guillaud le 27/05/09 | 7 commentaires | 10,528 lectures | Impression Comment réinscrire les moments d’inattention dans un processus d’attention ? “Toutes les expériences multitâches ne sont pas désastreuses”, nous explique le psychanalyste Yann Leroux… Un bon exemple du multitâche réussi, c’est celui des mères de famille : qui pensent au petit dernier, surveillent la cuisson du repas et téléphonent en même temps… Souvent, c’est assez harmonieux. “Certes, l’attention n’est pas une ressource infinie”, souligne-t-il. Comme le conclut l’article du Time, tout cela semble surtout encore question d’éducation et d’accompagnement des personnes, des parents et des éducateurs dans l’utilisation de ces outils numériques. “Rheingold est malin”, complète le psychanalyste Yann Leroux. “Pour générer de la créativité, il faut du chaos dans les systèmes d’unification… Il faut qu’on puisse être distrait, qu’on puisse penser à autre chose.” Peut-on exercer positivement son attention ?

Le selfie et ses dérivés dans la culture numérique des adolescents - CLEMI De l'autoportrait photographique au selfie Si l'autoportrait n'est pas une pratique nouvelle, il s'est démocra­tisé grâce à l'apparition de la photographie et banalisé plus récem­ment, encouragé par deux facteurs concomitants : la généralisation des smartphones - connectés à internet et dotés de caméras sur l'avant - et l'essor des réseaux sociaux, notamment ceux destinés à l'échange de photos (Instagram, Tumblr, Snapchat).Pour autant, le selfie n'est pas un simple portrait photographique ; la différence réside dans sa finalité : c'est une mise en scène de soi destinée à être diffusée, partagée dans sa communauté restreinte (amis, famille) ou dans la communauté anonyme (constituée des millions d'internautes). Le selfie n'a d'intérêt que s'il est vu et remarqué par d'autres. Partager un selfie est un acte social et un signe d'appartenance à un groupe. Une pratique codifiée Célébration de soi ou « autoportrait de soi dans le monde » ? L'émergence d'une culture numérique adolescente ?

Innovator's DNA Home La pensée éparpillée par la Toile «Google nous rend-il stupide ?» L’article publié dans la revue The Altantic en juillet-août 2008, a fait débat (1). Au-delà du titre provocateur, son auteur, Nicholas Carr, aussi blogueur, décrivait comment il avait le sentiment que l’usage intensif d’Internet avait transformé son cerveau, particulièrement sa manière de lire. L’ancien rédacteur en chef de l’Harvard Business Review prépare un livre sur les conséquences intellectuelles et sociales d’Internet. S’il lui reconnaît de nombreux avantages, il incite à être vigilant par rapport à ce que cette révolution implique sur nos comportements. Pourquoi votre article a-t-il eu un tel retentissement ? Les changements intellectuels que je décris sonnent juste pour beaucoup de gens. La lecture profonde, qui était auparavant naturelle, est devenue une lutte selon vous. Au cours des dernières décennies, les neurologues ont découvert que le cerveau des primates, y compris les humains, est caractérisé par un degré élevé de neuroplasticité.

Les TIC : une solution miracle pour le développement des compétences ? Des DOI (Digital Object Identifier) sont automatiquement ajoutés aux références par Bilbo, l'outil d'annotation bibliographique d'OpenEdition.Les utilisateurs des institutions abonnées à l'un des programmes freemium d'OpenEdition peuvent télécharger les références bibliographiques pour lesquelles Bilbo a trouvé un DOI. Le service d'export bibliographique est disponible pour les institutions qui ont souscrit à un des programmes freemium d'OpenEdition.Si vous souhaitez que votre institution souscrive à l'un des programmes freemium d'OpenEdition et bénéficie de ses services, écrivez à : access@openedition.org. Albero, B. (2004). Technologies et formation : travaux, interrogations, pistes de réflexion dans un champ de recherche éclaté, Savoirs, 5, 11-69. DOI : 10.3917/savo.005.0009 Arsac, (1987). Baron, G. Becta & Ramboll Management (2006). Bélisle, C., & Rosado, E. (2007). Bétrancourt, M. (2007). Bruillard, E. (1997). Chaptal, A. (2003). Charlier, B., & Henri, F. (2010). Dinet, J. Mounet, J.

Le selfie : expression contemporaine de soi En quelques années, les réseaux socio-numériques (Facebook, Instagram, Twitter, Linkedin…) ont bouleversé les manières de se (re)présenter, tout particulièrement à travers la photo de profil des utilisateurs. Liée à l’apparition du selfie capturé à bout de bras avec un smartphone, le genre de l’autoportrait photographique semble être en mutation. Fondé en 2004, Facebook est aujourd’hui le leader des réseaux socio-numériques de contenus. L’ampleur et la généralisation de cette plateforme est perceptible en quelques chiffres avec près de 2 milliards d’utilisateurs dans le monde, parmi lesquels 20 millions de français se connectent quotidiennement. Impossible de passer à côté de ce phénomène entré rapidement dans le quotidien et la sphère publique. CC Pixabay OpenClipart-Vectors Le phénomène n’est pas nouveau : dès l’Antiquité, l’effigie de l’Empereur sur les pièces de monnaies romaines véhicule déjà un visage sur un large territoire. CC Patrick Mignard pour Mondes Sociaux CC Pxhere

2009/12/18 > BE Etats-Unis 189 > L'ADN de l'innovateur : ce qui Innovation et transfert de technologie L'ADN de l'innovateur : ce qui sépare le commun des mortels de Steve Jobs et de Michael Dell On reconnaît les créateurs à leur capacité à générer des innovations de rupture, en avance sur leur temps. Ce sont les conclusions de la sérieuse Harvard Business Review de ce mois ci, qui contient une étude conduite par des professeurs de l'école de commerce de la même université (dont le célèbre prof. L'étude démontre en effet que les "grands innovateurs" se démarquent du reste des personnes sondées. Les innovateurs ont en effet en commun cette forte capacité à corréler de nombreuses idées et des informations venant de domaines différents, créant des combinaisons que personne n'aurait imaginées auparavant. Par ailleurs, les chercheurs ajoutent que le mode de pensée de ces grands innovateurs est en fait alimenté par la manière dont ils agissent.

The Benefits of Distraction and Overstimulation I. The Poverty of Attention I’m going to pause here, right at the beginning of my riveting article about attention, and ask you to please get all of your precious 21st-century distractions out of your system now. Check the score of the Mets game; text your sister that pun you just thought of about her roommate’s new pet lizard (“iguana hold yr hand LOL get it like Beatles”); refresh your work e-mail, your home e-mail, your school e-mail; upload pictures of yourself reading this paragraph to your “me reading magazine articles” Flickr photostream; and alert the fellow citizens of whatever Twittertopia you happen to frequent that you will be suspending your digital presence for the next twenty minutes or so (I know that seems drastic: Tell them you’re having an appendectomy or something and are about to lose consciousness). Over the last several years, the problem of attention has migrated right into the center of our cultural attention.

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