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Troubles de l’attention, du sommeil, du langage… « La multiplication des écrans engendre une décérébration à grande échelle »

Troubles de l’attention, du sommeil, du langage… « La multiplication des écrans engendre une décérébration à grande échelle »
Michel Desmurget dirige, au CNRS, une équipe de recherche sur la plasticité cérébrale. Il vient de publier La Fabrique du crétin digital. Les dangers des écrans pour nos enfants (Seuil, 425 pages, 20 euros). En se fondant sur la littérature scientifique disponible, le neuroscientifique y détaille les effets de l’omniprésence des outils numériques sur la cognition, le comportement et le bien-être des enfants. Vous abordez dans votre livre les différents types d’écrans classiques, les jeux vidéo, etc. Qu’est-ce qui est le plus délétère pour l’enfant ? C’est la convergence de tout cela. Quelles sont les données disponibles sur le temps d’écran ? Le temps d’écran n’est pas seulement excessif, il est extravagant. Est-ce si grave ? Avant 6 ans, il est montré que les écrans ont un effet dès quinze minutes par jour. Pour les adolescents, le niveau moyen de consommation est-il problématique ? On peut vraiment parler d’épidémie chez les adolescents ; c’est un problème majeur de santé publique.

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/10/21/michel-desmurget-la-multiplication-des-ecrans-engendre-une-decerebration-a-grande-echelle_6016350_1650684.html

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Pour Michel Desmurget, le temps passé par les enfants devant les écrans est "hors normes, extravagant" Michel Desmurget, directeur de recherche en neurosciences à l'INSERM, est l'invité du grand entretien de Nicolas Demorand à 8h20. Dans La fabrique de crétin digital, Michel Desmurget explique que la consommation du numérique sous toutes ses formes – smartphones, tablettes, télévision, etc. – par les nouvelles générations est astronomique. Dès 2 ans, les enfants des pays occidentaux cumulent chaque jour presque 3 heures d’écran.

Les écrans nous rendent-ils idiots ? De quoi parle-t-on ? Derrière le mot "écrans", que l’on fustige si souvent, qu’entend-on réellement ? Internet, les jeux vidéo, la multiplication des smartphones et tablettes, voire des montres connectées, tout cela pose des problèmes multiples et variés. "Mais de quoi parle-t-on ?

Réconcilier l’Économie sociale et solidaire avec la tech, l’autre enjeu de la transition numérique Cibler un public susceptible de donner à sa cause grâce à des algorithmes, digitaliser son service pour maximiser sa portée, mobiliser l’intelligence artificielle au service de l’intérêt général, garantir un processus transparent et sécurisé depuis le financement d’un projet jusqu’à la mesure de son impact… La technologie révolutionne notre façon d’aborder les problèmes sociaux et affecte en profondeur la façon dont travaillent associations, entreprises sociales et fondations. Son intégration ne va pourtant pas de soi pour nombre de ces acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS). Le digital, un outil de facilitation Le plus évident de ces changements : la digitalisation de la collecte.

L’intelligence humaine n’est pas un algorithme Recension par Étienne Ruhaud, journaliste et blogueur Septembre 2019 Qu’est-ce exactement que l’intelligence humaine ? Qu’est-ce qui la différencie, essentiellement, de l’intelligence artificielle ? Du bon usage des écrans dans l’apprentissage Ce dialogue a été organisé pour le numéro 883 de Sciences et Avenir - La Recherche. Daté septembre 2020, il est disponible en kiosque. Sciences et Avenir : Les smartphone, ordinateur, tablette… nuisent-ils à l’attention, indispensable à l’apprentissage, notamment chez les plus jeunes ? Séverine Erhel : On évoque souvent le fameux mythe du poisson rouge, qui prétend que l’être humain face aux technologies numériques a une capacité attentionnelle de 8 secondes, inférieure à celle d’un poisson rouge.

Les nouvelles technologies à l’épreuve de l’éthique humanitaire – Alternatives Humanitaires Danielle Tan • Consultante-chercheure indépendante Pierre Gallien • Directeur Impact, Information et Innovation à Handicap International Membres du comité de rédaction et codirecteurs du Focus de ce numéro D. Cerveau, mémorisation et pédagogie -Apports des Neurosciences dans les pratiques pédagogiques 7/02/18 Consulter la sélection documentaire sur la thématique: "Cerveau, mémorisation, Pédagogie" Informations supplémentaires Titre de la conférence : Cerveau, mémorisation et pédagogie - 7/02/18 Intervenant(e)(s) : Avec Ange Ansour, responsable du programme éducatif « Les Savanturiers », au Centre de recherches interdisciplinaires (CRI). La monétisation excessive de l’attention conduit-elle à l’addiction ? L’urgence à la déconnexion numérique Et soudain, de proche en proche, les ténors de la Silicon Valley se sont interrogés. Et si le modèle économique historique des marchands du numérique était en train d’échapper à ses concepteurs ? Un Frankestein qui ne dit pas encore son nom.

Les nouvelles technologies au service de l'aide humanitaire Les NTIC s'adaptent de mieux en mieux aux situations d'urgence humanitaires Les NTIC s'adaptent de mieux en mieux aux situations d'urgence humanitaires. Routes coupées après une catastrophe naturelle, terrain hostile en temps de guerre, établir ou rétablir le contact avec le personnel humanitaire et les populations vulnérables représente un défi technique majeur pour les ONG. Niels Weber : « Parents, intéressez-vous aux jeux vidéo auxquels jouent vos enfants ! » Psychologue et psychothérapeute, spécialiste de l’hyperconnectivité, le Suisse Niels Weber reçoit, depuis près de dix ans, des enfants, des adolescents et parfois des adultes, ayant une pratique jugée excessive du jeu vidéo. Lui-même joueur et président d’une association non lucrative de promotion de la culture vidéoludique, Gaming Federation, il invite à ne pas tomber dans un discours anxiogène : une consommation intensive des écrans par un adolescent, constate-t-il dans ses entretiens, n’est pas la cause, mais le symptôme, de problèmes plus profonds. Et peut même servir d’outil thérapeutique. A l’occasion du colloque Les langages du jeux vidéo, organisé du 24 au 26 octobre par l’université de Lausanne, dont il était l’un des invités, Le Monde l’a rencontré.

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