background preloader

Transhumanisme : l’Homme du futur sera-t-il amélioré ?

Transhumanisme : l’Homme du futur sera-t-il amélioré ?
Entre craintes et fantasmes, les adeptes du transhumanisme, c'est-à-dire de l'Homme amélioré, se sont réunis à Paris pour débattre de l'avenir de l'humanité. À quoi devons-nous nous attendre ? Et surtout devons-nous le souhaiter ? À lire, notre dossier complet sur les nanotechnologies Quasi-immortalité, avenir de cyborg : l'Homme est-il condamné à intégrer des nanopuces dans son cerveau pour ne pas devenir obsolète ? Issu d'une frange de la cyberculture californienne, ce mouvement mise sur une évolution rapide des progrès de l'informatique, des bio et nanotechnologies et de la connaissance du cerveau. Grâce à ces techniques, il s'agirait non seulement d'augmenter les capacités de l'Homme (d'où le nom Humanity + choisi par le mouvement à l'échelle internationale), mais aussi de préparer la transition vers des posthumains, sortes de cyborgs (organismes cybernétiques) qui succéderaient à notre espèce. L’intelligence artificielle en complément Le transhumanisme : paradis ou enfer ? Related:  `test 1014

Améliorer l'humain ou le rêve du transhumanisme En l'an 2027, l'humanité est à l'aube d'une nouvelle ère avec les "augmentations" humaines, sortes de prothèses mécaniques (bras, jambes, œil...) qui améliorent le corps humain. Tel est l'avenir imaginé par le jeu "Deus Ex : Human Revolution", qui sort ce vendredi 26 août. Un postulat qui dessine un futur proche, mélange de baroque et de cyberpunk, où le transhumanisme n'est plus une idéologie mais bien une réalité. Le transhumanisme est cette idéologie qui plaide pour une amélioration technologique de l'humain, dans une quête d'immortalité. "Nous voulions que le jeu ait une dimension sociale et éthique en posant un débat : que se passera-t-il quand l'Homme sera capable de jouer à Dieu ? Perdrons-nous notre humanité avec ces 'augmentations' ?" En bref, le mythe d'Icare revisité. L'homme est au centre du transhumanisme, esquissé dans la philosophie de Pic de la Mirandole. En 1923, le biochimiste J. La souffrance, la vieillesse, la mort. Ce rêve d'immortalité passe aussi par le numérique.

Nanotechnologie : les incroyables applications Nanoaliments dont le goût change à volonté, matériaux de construction qui s’autoréparent, objets qui se constituent à partir de l’air ambiant, microprocesseurs à l’échelle d’un millième de millimètre, membres du corps qui repoussent… La nanotechnologie ne se contente pas de créer à partir de l’atome, elle nous fait miroiter des applications à faire pâlir la science-fiction. Un rêve d'ascenseur spatial, application des nanotechnologies à base de nanotubes de carbone. © DR Si certaines d’entre elles sont bel et bien en train de devenir réalité, peut-on accorder crédit à toutes ces prédictions ? Et quels sont les garde-fous qu’il faudrait mettre en place face à ce plongeon dans une autre dimension ?

Toucher pour sentir un monde virtuel Les technologies haptiques, qui simulent le sens du toucher grâce à des mécanismes de rétroaction tactile, sont réputées "être au toucher ce que l'infographie est à la vision". Déjà familières dans nos smartphones, où les sensations tactiles tels que les clics et vibrations améliorent l'expérience utilisateur, elles posent de vrais défis aux chercheurs dès lors qu'il s'agit de réalité virtuelle : des cinq sens, le toucher est en effet le plus difficile à simuler, et la sensation d'une forme, d'un poids ou d'une matière ne s'obtient pas vraiment avec un joystick. Alors, comment toucher et sentir les objets dans un monde virtuel ? "Un écran tactile plat peut transmettre la sensation de profondeur, de poids, de mouvement et de forme", répondent les scientifiques de Microsoft Research Redmond. Montré en public pour la première fois au TechFest 2013, le projet a intrigué les participants qui faisaient la queue pour essayer cette expérience immersive. Des enseignement précieux

Les nouvelles technologies façonnent un marché du travail à deux vitesses Alors que la France est dans une phase de croissance molle ou quasi-nulle, deux visions économiques s’affrontent. Pour l’une, celle du gouvernement français notamment, le retour de la compétitivité ramènera la croissance, qui ramènera le plus important: l’emploi. Christopher Mims, qui publie un article sur Quartz, serait sans doute en désaccord avec ce schéma. Car c’est oublier que les gains de productivité conquis par l’homme grâce à la machine ont eu un effet pervers: le remplacement du travail manuel humain par des machines. Les travailleurs routiniers de l’économie tertiaire («routine cognitive jobs») risquent d’être les grands perdants de la transformation. Car pour les travailleurs les plus compétents et les plus diplômés, ces changements technologiques sont au contraire une aubaine. C’est le principe du winner takes all, ou comme l’écrit l’auteur de Race Against the machine, Erik Brynjolfsson, le biais de compétence du changement technologique.

Google enterre son projet Ara, adieu le téléphone modulaire Voilà une information qui va décevoir un grand nombre de personnes qui espéraient voir arriver bientôt le fameux téléphone modulaire de Google, connu sous le nom de Projet Ara. L’entreprise jette l’éponge… Annoncé comme révolutionnaire aussi bien sur le plan technique, qu’économique, le projet Ara semblait être le prochain grand bouleversement dans l’univers de la téléphonie mobile, comme l’iPhone le fut en son temps pour Apple. Pourtant, Google a bel et bien pris la décision d’arrêter ce projet de téléphone modulaire. Google décide de mettre fin au projet Ara La décision a interpellé tous les acteurs du high-tech, car Google avait évoqué le projet Ara au mois de mai, à l’occasion de la conférence annuelle Google I/O. Pour ceux qui ne connaissent pas le projet Ara, il s’agissait d’un téléphone, dont chaque élément était un module ou un block, qu’il était possible de changer. Il n’est donc pas impossible que le téléphone modulaire voit le jour, mais sous une autre marque. Source

Bientôt des prothèses avec la sensation du toucher ? Dans l'expérience, un singe (réel) explore trois objets virtuels visuellement identiques (trois disques) à l'aide d'un bras virtuel. Seul un des trois objets renvoie le bon signal tactile (la texture qui conduit à une récompense) au cerveau du singe lorsque sa main virtuelle le touche. O'Doherty et al., Nature, 2011 Grâce à un implant dans le cortex somatosensoriel primaire, le singe reçoit un signal tactile lorsque le bras virtuel qu'il bouge touche certains objets sur l'écran. Il apprend d'abord a contrôler les mouvements du bras à l'aide d'une manette, puis sans manette, par la seule activité de son cortex moteur primaire, enregistrée et analysée à l'aide d'un autre implant. O’Doherty et al., Nature, 2011 Le film d'une des expériences réalisées sans manette. Pour en savoir plus L'auteur Marie-Neige Cordonnier est journaliste à Pour la Science. Du même auteur Jusqu’à présent, les progrès ont surtout concerné le premier aspect. Puis les neuroscientifiques ont désactivé la manette.

Est-ce que la technologie sauvera le monde Par Hubert Guillaud le 28/10/10 | 5 commentaires | 8,804 lectures | Impression L’université de la singularité est une étrange école, explique Nicola Jones pour Nature. Elle ne décerne pas de diplôme. La SU a été cofondée par Peter Diamandis (Wikipédia), celui qui lancé la fondation X-prize à l’origine du lancement du premier vol spatial habité privé et l’université spatiale internationale à Strasbourg (qui vise à former les futurs dirigeants des agences spatiales du monde entier) et par le futuriste Raymond Kurzweil (Wikipédia), l’auteur du concept de Singularité, qui soutient que l’accélération des découvertes technologiques va conduire l’humanité à des améliorations exponentielles de la durée et qualité de vie humaine. Elargir l’horizon ou le technocentrer ? Le principe de la SU consiste à élargir l’horizon des étudiants. Le principe du programme divise. Le programme de la SU est simple. Une manière d’évaluer la SU consiste à examiner les projets qui en sortent, rappelle Nicola Jones.

[L'industrie c'est fou] Bienvenue à la Robocup, le championnat du monde de foot des ... robots - L'industrie c'est fou Ils tombent mais ne simulent pas ! Des Australiens ont affrontés des Américains au football avec … des robots. Le RoboCup Challenge a lieu tous les ans depuis le milieu des années 90. Lors de cette compétition, des équipes de robots de 58 centimètres de hauteur développés par la compagnie française Aldebaran Robotics s’affrontent. Les robots sont programmés à l’avance ils "se disent entre eux où ils pensent que le ballon se situe, où ils sont sur le terrain, s’ils vont tomber ou pas, et ils décident qui récupère le ballon", explique Josiah Hanna, un étudiant de l’Université de Texas, au Guardian. L’Université du Texas (Etats-Unis) a finalement battu l’Université de Nouvelle-Galles du sud (Australie) 3 à 0 lors d’une séance de tir au but.

cedric.fleu.free.fr/media/expose_motr.pdf Vers un Nouveau Monde de données A l'occasion de la Semaine européenne des l'Open Data qui se déroulait à Nantes du 21 au 26 mai 2012, j'étais invité à faire une présentation sur le web des données, pour dépasser et élargir la problématique particulière de la réutilisation des données publiques. En voici la transcription. Nous sommes passés d'un web de l'information et de la connaissance à un web de données. "Les données sont le nouveau pétrole de l'économie", expliquait le consultant Clive Humby dès 2006. Le web est un écosystème de bases de données interconnectées. Tout est information. Le web est devenu "la base de données de nos intentions", affirmait John Battelle en 2003. La première des données, le pétrole non raffiné, est bien celle de nos comportements en ligne, ces milliards de clics que nous faisons sur le web à chaque instant. Mais ne nous y trompons pas. Il n'y a presque plus de données qui ne soient pas personnelles. Voici une application qui s'appelle SceneTAP. Tout est appelé à devenir des données.

Caffe2Go : Facebook dévoile une étonnante plateforme d'intelligence artificielle Lors du Web Summit de Lisbonne, Facebook a présenté les capacités mobiles de sa plateforme d’intelligence artificielle dénommée Caffe2Go. Basé sur le deep learning (réseaux neuronaux), elle ouvre de nouvelles perspectives sur terminaux mobiles (sur iOS et Android). « Nous pouvons créer des contrôles gestuels, où l’ordinateur peut voir où vous pointez et activer différents styles ou des commandes. Mais, Facebook a également fait la démonstration bluffante d’un traitement en temps réel sur une vidéo. A la différence de Caffe2Go, Prisma ne peut toutefois pas effectuer le traitement en temps réel et certains filtres nécessitent une connexion à internet pour un traitement déporté dans le cloud. De surcroît, le traitement se fait localement sur le smartphone, là où le deep learning nécessite normalement que le contenu « soit envoyé vers des data centers pour le traitement sur des serveurs pour le calcul à haute performance (big computing) ».

Immersion et sentiment de présence Barfield, W., & Hendrix, C. (1995). The effect of update rate on the sense of presence within virtual environments. Virtual Reality : The Journal of Virtual Reality Society, 1(1), 3-16. Billinhurst, M., & Weghorst, S. (1995). The use of sketch maps to measure cognitive maps virtual of environments. Bystrom, K. Draper, J.V., Kaber, D.B., & Usher, J.M. (1998). Gibson, J.J. (1979). Heeter, C. (1992). Hendrix, C., & Barfield, W. (1996a). Kim, T., & Biocca, F. (1997). Lombard, M. Lombard, M., & Ditton,T. (1997). O’Brien, J., Büscher, M., Rodden, T., & Trevor, J. (1998). Sadowski, W. (1999). Sadowski, W., & Stanney, K.M. (2002). Schubert, T.W., Friedman, F., & Regenbrecht, H.T. (1999b). Sheridan, T.B. (1992). Sheridan, T.B. (1996). Singer, M., & Witmer, B. (1997). Slater, M. (1999). Slater, M., & Usoh, M. (1993b). Slater, M., & Wilbur, S. (1997). Snow, M.P., & Williges, R.C. (1998). Stanney, K.M, Salvendy, G., Deisigner, J., Dizio, P., Ellis, S., Ellison, E., & al. (1998). Usoh, M.

#pdlt : Humain, surhumain, transhumain… Xavier de la Porte, producteur de l’émission Place de la Toile sur France Culture, réalise chaque semaine une intéressante lecture d’un article de l’actualité dans le cadre de son émission. Désormais, vous la retrouverez toutes les semaines aussi sur InternetActu.net. La lecture de la semaine, il s’agit d’un article du New York Times qui rejoint une question que nous avons traitée ici même il y a quelques semaines, celle du transhumanisme. L’article d’Ashlee Vance s’intitule : « Etre simplement humain ? Trop 20e siècle » et il s’intéresse à l’université de la singularité, un cursus universitaire financé en grande partie par Google, dont on avait parlé sur Place de la Toile dès septembre. Ashlee Vance fait d’abord un long rappel théorique. « Le concept de Singularité, explique-t-il, postule que les êtres humains et les machines se mêleront avec si peu d’effort et tant d’élégance qu’une santé fragile, les ravages de l’âge et même la mort appartiendront bientôt au passé ».

Related: