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Inégalités parmi les enfants Bernard Lahire

Inégalités parmi les enfants Bernard Lahire

Enfances de classe - Ép. 5/10 - La fabrique des inégalités : évolutions, contradictions, paradoxes Enfances de classe, un livre de Bernard Lahire et d’un collectif de sociologues paru à la rentrée de septembre 2019, nous raconte ce qu’est l’éducation aujourd’hui en décrivant en détail la situation de 18 enfants de 5 ans, soit l’âge de la grande section d’école maternelle : alors, qu’a-t-on appris quand on a 5 ans ? Les sociologues le décrivent par le menu ainsi que la construction des dispositions, des goûts, des valeurs qui seront intériorisés pour toute la vie. Ils racontent aussi ce qui dans l’éducation relève de la confiance donnée, en soi et en les autres, des contraintes, d’une forme de modestie transmise, et même de peurs. Cela aussi va rester toute la vie. Dans le titre Enfances est écrit au pluriel et cette somme, car c’en est une, documente les inégalités telles qu'elles se lisent à travers la vie des familles. Avec : Ce qu'on voulait montrer c'est que les différences, qui sont des inégalités en fait, se fabriquent dans les familles dès le départ. Pour aller plus loin :

Code de l'Education - Art L111-1 (legifrance.gouv) L'éducation est la première priorité nationale. Le service public de l'éducation est conçu et organisé en fonction des élèves et des étudiants. Il contribue à l'égalité des chances et à lutter contre les inégalités sociales et territoriales en matière de réussite scolaire et éducative. Il reconnaît que tous les enfants partagent la capacité d'apprendre et de progresser. Il veille à la scolarisation inclusive de tous les enfants, sans aucune distinction. Outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l'école de faire partager aux élèves les valeurs de la République. Dans l'exercice de leurs fonctions, les personnels mettent en œuvre ces valeurs. Le droit à l'éducation est garanti à chacun afin de lui permettre de développer sa personnalité, d'élever son niveau de formation initiale et continue, de s'insérer dans la vie sociale et professionnelle, d'exercer sa citoyenneté.

Féminisme : retour sur le parcours militant de Thérèse Clerc Cet article date de plus de deux ans. Publié le 21/03/2021 16:16 Mis à jour le 21/03/2021 17:12 Durée de la vidéo : 2 min Article rédigé par France 2 - L.Legendre-Trousset, M.Renier, E.Jarlot France Télévisions Thérèse Clerc s'est engagée dans la libération des femmes dans les années 1970, et ce jusqu’à sa mort, en 2016. Une allée de Montreuil (Seine-Saint-Denis) porte désormais le nom de Thérèse Clerc en hommage à cette féministe qui s’est battue pour le droit à l’avortement. Elle a commencé à défendre la liberté des femmes à partir de 1968, lorsque son mariage a volé en éclats. Au début des années 70, cette féministe a réalisé de nombreux avortements clandestins pour les femmes qui n’avaient pas les moyens de se rendre à l’étranger. Partager : l'article sur les réseaux sociaux

Une année à  Henri IV Que se passe t-il quand la sociologue se consacre aux élèves les plus favorisés, et non aux défavorisés ? Et quand elle borde cette question avec le regard d'un anthropologue. C'est ce que fait Sarah Pochon (Université d'Artois) quand elle pousse la porte du lycée Henri IV de Paris. Dans un récit touchant, qui n'est pas une thèse mais relève plutôt du récit d'explorateur, elle nous fait découvrir les élèves et les professeurs de Henri IV et tente d'expliquer le secret de leur excellence. Un regard d'anthropologue Il suffit de pousser la porte. "Me voilà donc prête à prendre le contre-pied des recherches généralement menées en sociologie de l’école pour porter mon attention sur un monde scolaire réputé, prestigieux, puissant et performant... Et tout de suite elle pointe la singularité des lieux. Des élèves différents Et elle commence à regarder les élèves. C'est que le recrutement du lycée est socialement marqué. Un enseignement différent On arrive au dernier caractère de ce lycée .

Le diplôme n’efface pas la distance de classe Fils d’ouvrier, Nassim Larfa a usé ses pantalons sur les bancs de collèges et lycées estampillés « zone d’éducation prioritaire ». Aujourd’hui, à 22 ans, il est diplômé de Sciences Po Paris. Sans être exceptionnel, son parcours est suffisamment rare pour être remarqué. Pour preuve, selon l’Observatoire des inégalités, si près de 30 % des jeunes de 18 à 23 ans sont enfants d’ouvriers, ils ne représentent que 11 % des effectifs étudiants et à peine 6 % de ceux des grandes écoles. A Sciences Po, Nassim Larfa a découvert un autre monde. « Le décalage avec le lycée était énorme. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Elites françaises : enquête sur un monde clos Acquérir les codes sociaux Car il ne suffit pas d’ouvrir les portes des grandes écoles aux étudiants les plus modestes pour que les compteurs soient remis à zéro. « Ce type de scolarité les contraint à traverser l’espace social. Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’égalitarisme scolaire à l’épreuve Eloignement avec la famille

Le rôle de l'école et son évolution Jouets et genre, 40 ans de clichés | INA A l’école, un faisceau d’indices dessine des inégalités selon l’origine ethnique « Ce n’est pas parce qu’on a cassé le thermomètre que le problème n’existe pas », résume Benjamin Moignard, professeur à CY Cergy Paris Université. L’image traduit le sentiment de nombre de spécialistes de l’école à l’égard du « tabou » entourant la question de l’origine ethnique dans le système scolaire. « Les seules informations disponibles sont les nationalités des élèves et de leurs parents, et encore, elles ne sont pas toujours précisées, abonde Maïtena Armagnague, professeure de sciences de l’éducation à l’université de Genève. Dès qu’un élève a la binationalité, il disparaît des statistiques en tant qu’étranger. » Comment l’école peut-elle, alors, évaluer le rôle des origines dans les trajectoires des élèves, et, partant, dans la construction d’éventuelles inégalités ? La sociologie scolaire a démontré, de longue date, la surreprésentation des enfants issus des classes moyennes et aisées dans les filières générales du lycée, puis dans les études supérieures.

Les socialisations Notre rapport aux autres, dont découlent nos interactions sociales, est au cœur de notre vie en société. Cet environnement social façonne la personnalité de chaque individu, influence ses comportements et représentations du monde, et contribue à lui donner une place dans la société, sans jamais être parfaitement déterminant. Pour comprendre le lien qui relie l'individu à la société, les sociologues ont introduit le concept de socialisation, qui désigne l'ensemble des processus par lesquels les individus font l'apprentissage des normes, valeurs, rôles sociaux, et plus largement de traits culturels qui organisent la vie sociale. Ils ont cherché à analyser son rôle et ses mécanismes à travers différentes approches théoriques. Comment les différentes instances de socialisation primaire s'articulent-elles dans le processus de formation de l'identité sociale ? La socialisation professionnelle : de l'orientation dans un métier aux possibles bifurcations professionnelles Sociologie de la famille

L’école française, démocratique ou élitiste ? La rentrée scolaire 2015 a fait l’objet de polémiques centrées sur l’inégalité de l’école française. Le débat est aussi présent parmi les chercheurs : l’école française se démocratise-t-elle ou les logiques de reproduction sont-elles dominantes ? L’une et l’autre se combinent-elles ? Un bilan est-il possible ? Les démocratisations quantitative et qualitative de l’enseignement Au milieu des années 1980, A. La « démocratisation qualitative » est la seconde notion présentée par Prost. Les démocratisations uniforme, égalisatrice et ségrégative Les limites des notions proposées par Prost ont favorisé de nouvelles recherches. Dans l’hypothèse où l’accroissement de l’accès à l’enseignement serait concomitant d’une réduction des inégalités d’accès selon l’origine sociale, l’expression « démocratisation égalisatrice » a pour objet de rendre compte d’une véritable démocratisation (Merle, 2000). La démocratisation ségrégative de l’enseignement supérieur Un bilan est-il possible ? Conclusion Annexe

reportage 2 (vidéo) document 9 - Le parcours hors du commun de Mohed Altrad, meilleur patron du monde Cet article date de plus de six ans. Publié le 08/06/2015 21:52 Durée de la vidéo : 2 min. Article rédigé par Cet homme d'affaires français a reçu le prix mondial de l'entrepreneur de l'année. Du désert syrien à la consécration, France 2 retrace son histoire. Il s'appelle Mohed Altrad, il est français, et il a reçu le titre mondial d'entrepreneur de l'année. Dans les années 1980, il rachète une entreprise d'échafaudages qu'il fructifie. Milliardaire, le businessman est exigeant mais aussi généreux. Partager : actualités analyses vidéos Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Entreprises

Du collège aux filières d’excellence, la disparition des enfants d’ouvriers Au fil de la scolarité, la part des enfants d’ouvriers se réduit tandis que celle des enfants de cadres s’accroît. La quasi-totalité des enfants vont au collège, quelles que soient leurs origines sociales : la part des catégories sociales à ce niveau de scolarité est donc représentative de la répartition des parents d’élèves dans la population totale. Les enfants de cadres (22,7 %) et d’ouvriers (24,1 %) y sont quasiment aussi nombreux, selon le ministère de l’Éducation nationale (données 2019-2020). Ceux qui ne suivent pas la filière générale (moins de 3 % du total) sont à cet âge orientés en Section générale d’enseignement adapté (Segpa) : parmi eux, on trouve près de 40 % d’enfants d’ouvriers et 2 % d’enfants de cadres, vingt fois moins. Par la suite, les enfants d’ouvriers sont sur-représentés dans les filières professionnelles et techniques. Plus on s’élève dans le cursus, moins on compte d’enfants d’ouvriers.

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