Aurore Delubriac : Arpenter les livres en les déchirant ? Déchirer un livre en autant de parties qu’il y a de lecteurs dans la classe : acte sacrilège ou activité féconde ? Cette proposition se nomme « arpentage » : elle est apparue dans la culture ouvrière dès la fin du 19ème siècle et a été développée par l’éducation populaire. Pourquoi et comment la mettre en œuvre en classe ? Aurore Delubriac, professeure au collège Didier Daurat à Mirambeau, en éclaire les intérêts : une séance de lecture morcelée puis partagée permet à chaque élève de s’approprier l’œuvre et à la classe de se construire une culture commune. Comment en êtes-vous venue à cette activité étonnante ? Faire lire les élèves, les réconcilier avec cette pratique et leur montrer qu’elle peut être source de plaisir, est une gageure. Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est « l’arpentage » ? L’arpentage, pratique qui vient de l’Education populaire, consiste à se partager la lecture d’une œuvre afin de se forger une culture commune. Les 10 dernières minutes sont dédiées au bilan.
La fanfiction à l'école La ressource proposée par l'Académie de Nice est le fruit de travaux menés par des enseignants en Lettres. Elle est structurée en 4 entrées principales au sein de la plateforme technique d'apprentissage en ligne Moodle : Accompagnement pédagogique, Liens vers des sites de fanfiction, Accompagnement technique, Apports scientifiques, Partage d'expériences, Accompagnement didactique. En matière technique sont proposés des courts modules permettant d'apprivoiser la plateforme et d'effectuer rapidement un paramétrage complet d’une fanfiction « dès lors que le projet est clairement établi sur le papier ». Des éclairages scientifiques théoriques sont apportés par des enseignants et des chercheurs. Ces éléments sont à mettre en relation avec les accompagnements didactique (canevas de séquence, lecture, écriture, compétences numériques) et pédagogique (rôle de l'enseignant, activités de l'élève, témoignages) mis à disposition. Sources Réseaux et médias sociaux
N° 32 – LITTÉRATURE DE JEUNESSE | Revue Recherches Depuis que la littérature de jeunes est entrée en classe, qu’est-elle devenue ? Comment continuer à innover avec les livres ou les albums en lecture et écriture sans céder à la banalisation scolaire ? Des démarches sont proposées pour le collège et les élèves en difficulté de l’école élémentaire. Peut-être faut-il aller aussi voir en dehors de la classe, dans les quartiers et auprès des parents, ou, dans le cadre des activités scolaires, emmener les élèves dans une « vraie » librairie, ouvrir le CDI à de « vrais » auteurs. Pour finir, il est également intéressant de s’informer sur l’édition (comment évolue-t-elle ? qu’en disent les éditeurs ?). Le numéro est en vente sur notre site. Sommaire La littérature de… ? Libres lecteurs : lire des albums pour ne rien apprendre/enseigner / F. Le conte, littérature enfantine ? Littératures de jeunesse : quelle légitimité scolaire ? La caverne de Batman. À la rencontre des éditeurs… / M. Histoires de livres dans un quartier / par ses acteurs 127
Faire écrire un journal de lecteur numérique collaboratif Projet en 5e : faire écrire un journal de lecteur numérique collaboratif, sous la forme d’un diaporama. Ophélie Jomat, collège Les Acacias (Le Havre) – mai 2018 I. II. III. IV. V. Les séances au CDI, lorsque les élèves prennent en main l’outil informatique, prennent du temps, et il faudrait peut-être retirer la diapositive « Guide de survie sur une île déserte » ou demander aux professeurs de technologie d’initier plus tôt les élèves à la technique du diaporama (ils le font en 4e dans mon collège). Mme Jomat N.B. : Plus de précisions dans la Pièce Jointe de l’article. La naissance d'un livre en moins de deux minutes Glenn Milner a réalisé ce mini documentaire au coeur des machines et du travail des mains, au plus près des matières et des outils. Ce film d’un peu moins de deux minutes montre les étapes clés de la réalisation d’un ouvrage, ici à dos toilé et numéroté. Ce livre, dont nous sommes témoins de la naissance, est Mango and Mimosa par Suzanne St Alban, et les lieux utilisés pour le tournage sont les ateliers de Smith-Settle Printers.
De quoi l’enfer est pavé A l’occasion du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil, Libération ouvre ses pages aux auteurs et illustrateurs jeunesse ce mercredi, sous la direction de Marie Desplechin. Au Salon du livre de Paris de 1987, je croisais dans les travées mon éditeur à l’Ecole des loisirs, monsieur Jean Fabre, qui était en ébullition : on attaquait sa maison d’édition ! L’offensive venait des milieux d’extrême droite qui faisaient circuler une liste de livres jeunesse «écrits pour nuire», dont la Guerre des chocolats de Robert Cormier. Minute clouait au pilori «les pervers de la littérature enfantine» et Valeurs actuelles dénonçaient aux parents «le vice au rayon jeunesse». Cette censure, qui reparut régulièrement tel un serpent de mer, ne me gênait pas quand j’écrivais. Les maisons d’édition américaines se sont dotées de «détecteurs de faux pas littéraires», encore appelés sensitivity readers. L’autre procès qu’on fait à l’écrivain concerne sa légitimité. Marie-Aude Murail Marie-Aude Murail
Le Défi Babelio Kézako - #DéfiBabelio Le défi Babelio Kézako ? Le défi Babelio est un défi littéraire numérique et collaboratif proposé sur 3 niveaux : Junior (CM2-6e), Ado (5e-4e) et Ado+ (3e-lycée). Ce défi prend appui sur le réseau social Babelio (d’où son nom) pour la publication des critiques, des quiz et des échanges entre classes. Ce défi s’articule autour d’une sélection de 30 livres pour le défi Junior, 35 pour le niveau Ado, et 40 titres pour le défi Ado+. Ainsi chaque élève d’une classe peut choisir un livre différent de celui de ses camarades. Les élèves des classes inscrites (conditions d'inscriptions ci-dessous) vont, tout au long de l’année, participer aux défis littéraires et numériques proposés par l’équipe organisatrice. Un défi collaboratif à deux niveaux... Il y a aussi collaboration entre collègues participants grâce à les plateformes de partage en test actuellement : Viaeduc groupe Défi Babelio ( Etwinning groupe Défi Babelio ( Ado+
Booktube : Canopé propose une nouvelle façon de promouvoir la lecture Syda Productions – Shutterstock Qu’est-ce qu’un booktube ? Le booktube est la contraction de deux mots anglais : book, soit livre et YouTube, la plate-forme américaine de vidéo en ligne. L’idée ? Publier des vidéos en ligne pour parler de ses lectures, partager son avis, ses découvertes mais aussi ses coups de cœur. Dans le milieu scolaire, les enseignants peuvent eux aussi utiliser le booktube. Concrètement comment utiliser le booktube en classe ? Tout dépend de l’enseignant qui anime la séance et des objectifs qu’il s’est fixé. Vient ensuite la phase de tournage : comment on se place face caméra, quelle tonalité adopter, quel comportement ? Dans le milieu scolaire, sur quoi porte les booktubes ? © goodluz – Fotolia Un booktube peut reposer sur divers sujets : lectures préférées, conseils littéraires, derniers achats de livres, etc. Quel intérêt pour l’enseignant et ses élèves ? L’intérêt du booktube est aussi de travailler en groupe et donc de développer des compétences sociales.
La littérature jeunesse : French 305 : Courses : Athabasca University Achdé et Gerra d’après Morris. Lucky Luke La Belle Province. Palaiseau, France: Lucky Comics, 2007. Anfousse, Ginette. Carrier, Roch. Chabin Laurent. La comtesse de Ségur. Demers, Dominique. Dubé, Jasmine. Hergé. Leblanc, Louise. Perrault, Charles. Plante, Raymond. Solotareff, Grégoire. All other course materials will be accessed online. Orthographe : L’écriture autorégulée en sixième Pour travailler l’orthographe en 6ème, Marie Soulié, professeure de français au collège Daniel Argote à Orthez, met en œuvre un protocole d’écriture autorégulée. L’exercice dure 5 à 10 minutes. L’enseignante dicte une phrase à toute la classe. Pourquoi un tel rituel ? Lors des différents exercices d’écriture en classe, j’ai souvent constaté que les élèves écrivaient sans se préoccuper de l’orthographe et qu’ils déportaient à la fin de l’exercice cette vérification. Pourquoi le choix de ces modalités de travail ? Le post-it est un support moins institutionnel que la copie ou le cahier d’écolier. Propos recueillis par Jean-Michel Le Baut Le site de Marie Soulié Marie Soulié dans Le Café pédagogique La progression de 6ème de Marie Soulié
Lire sur papier, lire sur écran : en quoi est-ce différent ? Les écrans de téléphones mobiles, de tablettes et d’ordinateurs envahissent notre quotidien, et voilà dictionnaires, fiches de cours ou même classiques de la littérature à portée de clic. Faut-il inciter les élèves à profiter à 100% de ces facilités d'accès inédites au savoir, et renvoyer le papier au passé ? Rien n'est moins sûr si l'on se penche sur les derniers résultats de la recherche. Depuis le début de ce siècle, plusieurs dizaines d’études ont été menées pour évaluer les effets du support de lecture sur les performances de compréhension de textes qui pouvaient être soit documentaires - manuels scolaires, ouvrages universitaires - soit narratifs - fictions, romans… Habitudes de lecture Pour expliquer cette plus grande facilité de compréhension sur un support papier, le premier facteur que l'on pourrait invoquer serait celui de l'expérience. Expérience sensorielle La matérialité du livre imprimé serait-elle alors le facteur décisif ?
sans titre Accueil > Publications > Les dossiers des Cahiers > N° 549 - Usages des livres jeunesse Coordonné par Élisabeth Bussienne et Clémentine Vallée décembre 2018 L’enseignant est un intermédiaire entre le monde des livres et le jeune lecteur, mais quelle place occupe aujourd’hui le livre jeunesse dans l’enseignement ? Commander ce numéro Notre prochain numéro Former à l’esprit critique La formation à l’esprit critique, c’est bon pour tous les âges et toutes les disciplines : le dossier en propose de nombreux exemples concrets.