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La valeur partagée, un nouveau concept de Michael Porter

La valeur partagée, un nouveau concept de Michael Porter
Michael Porter, professeur de management à Harvard, voudrait que les entreprises prennent en main le management de leur responsabilité sociale, avec un nouveau concept : la shared value (valeur partagée). La RSE, une contrainte pour les entreprises Pour les libéraux purs et durs, la responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) reste une obligation imposée par l'extérieur : la société civile, les médias, les dirigeants politiques. Michael Porter, professeur de management à Harvard et l'un des consultants les plus influents des Etats-Unis, si ce n'est du monde, avait montré il y a quelques années comment une grande firme pouvait intégrer cette RSE à sa stratégie[1]. Porter constate que le capitalisme est en crise, et que les entreprises sont perçues par beaucoup comme des entités égoïstes prospérant aux dépens de leur environnement naturel et humain. Intégrer la responsabilité sociale de l'entreprise à sa stratégie Le gourou de Harvard ne renie pas ses convictions. En savoir plus Marc Mousli

Social et business: vers la création de valeur partagée ISR, ESS, RSE, BoP… dans la galaxie portant les aspirations à une "autre économie" (terme consacré par les États Généraux de l’ESS tenus du 17 au 19 juin au sein du symbolique Palais Brongniart à Paris), les acronymes et le jargon ne manquent pas. Entre visions et passions, certitudes et pragmatisme. Dans le foisonnement d’initiatives, de concepts et d’intervenants… il est parfois bien difficile, pour les acteurs de l’économie “traditionnelle”, de trier, de se repérer, de comprendre qui est qui et qui fait quoi. L’adhésion instinctive au concept d’entreprise sociale cache une vision encore floue du secteur, des doutes sur la viabilité de ses acteurs, sur leur capacité à oeuvrer à large échelle. Et le fait que le mouvement se soit trouvé des porte-parole de choix issus de la Résistance (Claude Alphandéry, fondateur de France Active, le philosophe et sociologue Edgar Morin ou encore l’indigné Stéphane Hessel) risque de renforcer le sentiment de village d’irréductibles, de classe à part.

Les fonctions de l'entreprise L’entreprise est un peu comme un organisme vivant, dont la "survie" nécessite une bonne coordination des organes qui le composent. En effet, l'entreprise ne peut fonctionner que si les tâches à accomplir sont réparties de façon précise et si le rôle de chacun dans l’entreprise est clairement déterminé. Plus l’entreprise est importante, plus son organisation, pour être efficace, doit être structurée. Les nombreuses tâches réalisées par l’entreprise peuvent faire l’objet d’un regroupement selon leur objectif. Traditionnellement, on recense 8 grandes fonctions dans l’entreprise dont la fonction Production, la fonction Marketing et Vente ou la fonction Recherche et Développement. Il faut donc explorer l’anatomie de l’entreprise et regarder d’un peu plus près ses fonctions, afin de comprendre leur signification, leur articulation et leur importance. Publié en 2012

Don't abandon CSR for creating shared value just yet | Guardian Sustainable Business "Talent hits a target no one else can hit; genius hits a target no one else can see," Schopenhauer noted. I adored target shooting when young and now hunt for breakthrough innovators, so when I first saw these words they struck home with the force of a crossbow bolt – embedding themselves deep within my brain. And they resurfaced at the Nestlé Creating Shared Value 2011 event in Washington DC as I watched Professor Michael Porter shoot a stream of arrows into what I considered to be a straw man, his version of corporate social responsibility. To be fair, there is huge merit in Porter's concept of creating shared value (CSV), featured in the Harvard Business Review recently. And it is immensely heartening when such a towering figure puts his shoulder to the wheel. So what did he say? I'll come back to those charges in a moment. He continued: "It's not getting us there. "In the drug industry, traditionally, CSR is giving free drugs to poor people.

La valeur partagée, un nouveau concept de Michael Porter Michael Porter, professeur de management à Harvard, voudrait que les entreprises prennent en main le management de leur responsabilité sociale, avec un nouveau concept : la shared value (valeur partagée). La RSE, une contrainte pour les entreprises Pour les libéraux purs et durs, la responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) reste une obligation imposée par l'extérieur : la société civile, les médias, les dirigeants politiques. Michael Porter, professeur de management à Harvard et l'un des consultants les plus influents des Etats-Unis, si ce n'est du monde, avait montré il y a quelques années comment une grande firme pouvait intégrer cette RSE à sa stratégie[1]. Porter constate que le capitalisme est en crise, et que les entreprises sont perçues par beaucoup comme des entités égoïstes prospérant aux dépens de leur environnement naturel et humain. Intégrer la responsabilité sociale de l'entreprise à sa stratégie Le gourou de Harvard ne renie pas ses convictions. En savoir plus Marc Mousli

La "shared value" aux sources d'une révolution entrepreneuriale ? Voilà qu'une analyse de Michael E. Porter et Mark R. Kramer – le premier s'étant notamment illustré avec ses travaux sur la façon dont une entreprise peut, en maîtrisant son environnement concurrentiel, obtenir un avantage compétitif ou encore sur la notion de pôle de compétence géographique ou cluster – vient de jeter un "pavé dans la mare" en revisitant quasiment le mythe fondateur de l'entreprise. L'article paru dans l'édition de janvier-février 2011 de Harvard Business Review et intitulé "Creating Shared Value" pourrait bien créer une rupture en lançant la réflexion sur cette nouvelle notion de l'entreprise. On pourrait à loisir et à plaisir dérouler la pensée de ces deux auteurs qui laissent entendre que l'entreprise aura ainsi demain une empreinte sociale : "Business must reconnect company success with social progress".

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