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Ordinateurs, télévisions, tablettes... Sommes-nous accros aux écrans?

Ordinateurs, télévisions, tablettes... Sommes-nous accros aux écrans?
La vie par écrans interposés? Une exaltation continument relancée. A chaque seconde, un échange, une information, une image, un récit, une enfilade de surprises. Soi, et le monde pour soi, grâce à un clic. Et voilà que des scientifiques viennent gâcher la fête. D’abord celle qui concerne l’écran le plus regardé: la télévision. Il désigne plus que tout son rôle néfaste dans l’environnement éducatif des enfants. Où sont les virtuoses du multitasking? Les thuriféraires de la Web culture peuvent-il se réjouir de cette vision à charge contre «l’ancêtre d’internet»? Ces accusations contre la société des écrans s’inscrivent dans la suite d’autres analyses récentes, par exemple, celles du journaliste Nicholas Carr (Internet rend-il bête? «Les profits de Google sont directement liés à la rapidité à laquelle les gens absorbent de l’information… Chacun de nos clics crée une rupture de notre concentration, une perturbation ascendante de notre attention…. Engourdissement Envie de décrocher?

L'Ange Bleu, Livres numériques La Russie va reconnaître que la bière est un alcool Le gouvernement russe s’est récemment engagé dans une campagne de grande ampleur pour lutter contre la consommation d’alcool, qui atteint des niveaux problématiques dans le pays. Mais jusqu’à maintenant, la bière avait réussi à passer entre les mailles du filet de la réglementation, et pour cause. Elle était classée comme une denrée alimentaire et non comme une boisson alcoolisée, ce qui avait permis aux brasseurs d’éviter les nouvelles mesures du gouvernement pour lutter contre les excès des Russes. Mardi 22 février, un projet de loi soutenu par le Kremlin pour classer la bière comme de l’alcool a été approuvé en première lecture par la chambre basse du parlement russe. Une fois votée, cette loi imposera notamment des limites sur la vente de bière la nuit et interdira la vente de bière aux abords des écoles. La bière n’est pas la boisson alcoolisée préférée des Russes, mais elle est devenue un vrai problème pour une partie de la population, qui est plutôt habituée à boire de la vodka.

La fatigue devant l'écran : l'encre électronique a peu d'avantages La société E Ink Holdings détient aujourd'hui la plus grande partie du marché de l'encre électronique. Ce support d'affichage, particulièrement prisé pour les lecteurs ebook, connaîtrait un engouement fou pour la fin de l'année 2012, avec une demande des clients, grand public ou professionnels, réellement florissante. Or, une vilaine étude vient de tomber, qui fait voir la vie non plus en nuances de gris, mais en vilain noir... En effet, l'encre électronique était jusqu'à lors vantée pour ses doux mérites : alors qu'un écran LCD, comme celui d'une tablette, diminue les sécrétions de mélatonine, et nuirait donc au sommeil et à l'endormissement, les appareils E Ink n'avaient pas ce défaut majeur. Pas plus qu'ils n'abîmaient la vue, les yeux, ou quoi que ce soit d'autre. Une vérité qui ne passerait pas l'épreuve scientifique du feu, estime l'Ophthalmic and Physiological Optics. Avis aux amateurs... Pour approfondir

Un Monopoly communiste en Pologne C’est «le jeu le plus ennuyeux du monde», selon le quotidien britannique The Daily Telegraph. S’inspirant du Monopoly, des Polonais viennent de créer un jeu de société «communiste» baptisé Kolejka («file d’attente»), dont le but est de réussir à acquérir une dizaine de produits dont du pain, du papier toilette, du café ou... des cartes de Bulgarie. Ceci, avec le risque de se faire devancer par des resquilleurs ou d’arriver au comptoir une fois les stocks épuisés... Le magazine allemand Der Spiegel, notamment, consacre un long article à ce jeu: «Pas d’avenues glamour en vente, ni de constructions d’hôtels par les joueurs, de loyers à encaisser ou de piles d’argent. [...] Le journal a interrogé Karel Madaj, qui a créé le jeu au sein de l’IPN, institut chargé de transmettre la mémoire de l’histoire polonaise sous le nazisme et le communisme: Carte «collègue de l'administration» Photo: le jeu de société Kolejka (Karol Madaj).

L'ebook pour redonner le goût de la lecture aux bambins Ce n'est pas parce qu'on est petit qu'on n'a pas droit à son livre numérique : colorés, animés et sonores, les ebooks pour enfants rivalisent d'innovations pour attirer les plus jeunes devant l'écran, mais à des fins éducatives. La bien-nommée conférence Children's Publishing Goes Digital (L'édition jeunesse passe au numérique) a chiffré fin janvier un phénomène aisément observable pour qui fréquente des enfants en bas âge: le numérique attire le regard et capte l'attention des plus jeunes. « Sur l'année 2010, le secteur représentait 3,08 milliards $ et le livre numérique pèse aujourd'hui 13 % des ventes Jeunes adultes et 11 % des ventes jeunesse. » (voir notre actualitté) Un fait qui pourrait bien être utile à l'apprentissage de la lecture. Même si l'on peut espérer que des enfants de âgés de 1 à 7 ans ne possèdent pas encore leur iPad ou eReader, il est probable que leurs parents peuvent leur offrir la possibilité de lire un livre numérique via leurs appareils électroniques.

Le nouveau Facebook veut tuer le goût Mark Zuckerberg veut vous faire partager. Il ne cherche pas vraiment à savoir si vous avez envie de partager. Le partage, dans l'esprit de Zuckerberg, est passé d'un acte affirmatif –cette vidéo était hilarante, je crois que je vais la liker– à quelque chose tenant davantage du principe existentiel et inconscient. J'ai regardé cette vidéo, donc elle sera partagée. Les changements techniques de Facebook, annoncés par Zuckerberg jeudi dernier lors d'une conférence destinée aux développeurs, semblent relativement francs du collier. Facebook vous offre un profil bien mieux conçu (cela s'appelle la Timeline, et elle est magnifique) et permet aux sites de mettre au point des applications «sociales» au sein de Facebook. Une vision du web radicale Mais c'est une façon de voir le Web bien plus radicale qui se cache derrière ces changements, et si Zuckerberg arrive à l'imposer, toutes nos vies numériques s'en verront à jamais modifiées. Un partage «sans friction» Pourquoi partagez-vous? Chuuut

France : profil et habitudes d'un lecteur de livre numériques Si les Français semblent se pencher avec un peu plus d'intérêt sur les appareils de lecture numérique et par extension, les livres numériques, les marchands ne voient pas forcément venir l'engouement. À ce titre, Chapitre.com vient de diffuser une enquête menée auprès de ses clients, pour mieux cerner leurs attentes et besoin. Chapitre, au Salon du livre de Paris crédit ActuaLitté Le profil type du lecteur de livres numérique est assez intéressant, quoiqu'attendu, et se présente comme « un nomade, défenseur de la littérature française et fan de romans policiers. Amateur de nouvelles technologies, il est aussi à l'affût des économies et aimerait partager ses lectures numériques avec ses amis ». Mobilité, stockage et achats Nomade, donc, puisque 82,5 % des personnes évoquent la facilité de transport des appareils, quand 79 % parlent plutôt des avantages en terme de stockage. Les utilisateurs sont aussi poly-machines, puisqu'ils disposent de 2,3 appareils en moyenne pour leur lecture.

Les messages cachés par Facebook Le 15 novembre, à environ 23h45, j'ai laissé mon MacBook Air d'un mois à l'arrière d'un taxi new-yorkais. Réalisant rapidement mon erreur, j'ai paniqué: les mains tremblantes, j'ai appelé la Taxi and Limousine Commission, précisé la référence du taxi (j'avais un reçu) et noté les numéros des différents postes de police où ma cargaison pouvait avoir échoué (si jamais un bon samaritain l'avait rapporté). Ensuite, je me suis effondrée contre le mur d'un immeuble et j'ai pleuré. Évidemment, ce n'était qu'un ordinateur. Mais cette chose superficielle et dispendieuse contenait l'article que j'étais censée envoyer à un rédacteur en chef de Slate.com le lendemain matin. Et toutes mes notes dudit article pour lequel j’étais spécialement venue à New York. Le lendemain matin, je me suis gavée de café et j'ai réécrit l'article. Jusqu'à ce qu'aujourd'hui, un collègue de Slate envoie un mail collectif parlant des messages que Facebook cache dans un obscur dossier nommé «Autre». Elizabeth Weingarten

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