background preloader

Le palmarès des villes sous surveillance

Le palmarès des villes sous surveillance
La vidéosurveillance serait un outil apolitique. Notre enquête sur les 60 plus grandes villes de France montre, au contraire, que les caméras sont surtout imposées par l'UMP. C'est l'un des enseignements de notre palmarès 2011 de la vidéosurveillance en France. OWNI a étudié les systèmes de vidéosurveillance mis en place dans soixante municipalités françaises. 1- Nice 2- Avignon 3- Orléans et Strasbourg 4- Asnières-sur-Seine (voir plus bas le palmarès complet et la cartographie de la vidéosurveillance en France) Les chiffres que nous avons recueillis dégagent par ailleurs de fortes tendances politiques. Vidéo maniaque Le clivage politique droite gauche se révèle très opératoire pour déterminer l’existence de dispositifs de vidéosurveillance dans les municipalités. Toutefois, en terme de densité de caméras, il n’est pas rare d’avoir des villes socialistes davantage équipées que des villes de droite : Lyon a une caméra pour 1 996 habitants contre une caméra pour 4 212 à Bordeaux.

Sport lorrain | Euro 2016 : après le retrait de Nancy, Metz y croit Nancy. Pendant que les élus du Grand Nancy retournaient leur veste sur le projet du Grand stade, en prenant bien soin de fermer à double tour le dossier Euro 2016, abandonnant le président nancéien Jacques Rousselot et tous les amateurs de football à leur triste sort, Bernard Serin, président du FC Metz, tapait déjà à la porte du comité de pilotage de l’Euro 2016. « On étudiera bien sûr une éventuelle candidature messine, si la Fédération française l’accepte », a déclaré le président du comité Jacques Lambert, quelques heures seulement après le jet de l’éponge officiel du président de la Communauté urbaine du Grand Nancy André Rossinot. L’UEFA et la Fédération française avaient accepté l’idée que l’Euro se jouerait sur onze stades, Saint-Etienne et Toulouse ayant réussi à quitter leur strapontin de réserviste pour entrer dans la danse. Depuis Paris, quoi de plus logique que de remplacer Nancy par Metz ? Le soutien du conseil général de Moselle Gilles GAIHIER

Des vidéosurveillants un peu schizos Un rapport du Comité interministériel de prévention de la délinquance, achevé le 14 avril dernier mais largement ignoré jusqu'à présent, met en évidence la dimension un tantinet schizophrène de la vidéosurveillance. Les auteurs louent les caméras. Mais ils déplorent qu'elles utilisent 60% du budget, au détriment d'autres actions. Qui impliquent de l'humain par exemple. La meilleure façon de lutter contre la délinquance est de soutenir l’installation des caméras sur la voie publique : c’est la conclusion du dernier rapport du Comité interministériel de prévention de la délinquance (CIPD), rédigé pour le Parlement et achevé le 14 avril dernier (pdf). Mais c’est une conclusion couteuse. Cinglant Rien d’étonnant pour ce fonds créé en 2007 pour mettre en œuvre les mesures de la loi sur la prévention de la délinquance. Chiffres à l’appui, le CIPD tente de convaincre que “l’utilité en matière d’élucidation et de dissuasion est incontestable”, avec des arguments de sophiste. Astuce

Metz fera tout pour prendre la place de Nancy - Football «Notre projet est toujours d'actualité et nous sommes candidats depuis le premier jour», a déclaré au début du mois de décembre le président du FC Metz, Bernard Serin, qui estime également que «ce serait aberrant que l'Euro-2016 mette sur la touche tout l'est de la France». Une ambition affichée après l'annonce du retrait du projet de rénovation du stade Marcel-Picot, retenu parmi les onze villes retenues par la Fédération française de football pour l'Euro-2016. Un enthousiasme que le président Serin a réussi, en quelques jours, à transmettre à la Ville de Metz et au Conseil général de Moselle, partenaires financiers de l'opération. Car l'enjeu de cette candidature porte en partie sur la rénovation du stade Saint-Symphorien. Un projet évalué entre 40 et 45 millions d'euros. La décision d'attribuer ou non à Metz ce statut de ville d'accueil de l'Euro-2016 sera prise par les dix membres du comité exécutif de la Fédération française de football. (Jmh/L'essentiel Online)

ADN partout, justice nulle part 1,3 million de personnes sont fichées génétiquement en France, qu’elles aient été reconnues coupables ou pas. Un fichage généralisé à presque tous les délits, sauf financiers, mais rendu illégal par des découvertes scientifiques. Entretien avec Catherine Bourgain, chercheuse de l’Inserm. Basta ! Catherine Bourgain : Pour le fichier des empreintes génétiques, on ne garde pas l’intégralité du prélèvement d’ADN, mais seulement des segments. C’est ce que vous remettez en cause aujourd’hui ? On revient actuellement sur cette description de l’ADN. Quelles autres informations les segments ADN du fichier français peuvent-ils contenir ? Des chercheurs européens ont mis au point un logiciel qui permet de déterminer, à partir des segments ADN prélevés pour le Fnaeg, l’origine géographique de la personne. Qui peut aujourd’hui être amené à subir un prélèvement d’ADN ? En France, environ 1,3 million de personnes sont inscrites dans le Fnaeg. La situation est-elle la même hors de France ?

LG Actus | L'actualité vue par un jeune journaliste Deux millions de contrôles au faciès Le nouveau fichier policier de reconnaissance biométrique faciale, dont l'existence a été révélée le jour où Nicolas Sarkozy a perdu la présidentielle, est illégal, mais semble exister depuis des années. Il devrait comporter les photographies de deux millions de "suspects". Le 6 mai 2012, Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur de l’ancien gouvernement, faisait publier au Journal Officiel un décret portant création du fichier de Traitement des antécédents judiciaires (TAJ), consistant en une fusion des deux plus gros fichiers de police et de gendarmerie, le Système de traitement des infractions constatées (STIC), et le Système judiciaire de documentation et d’exploitation de la gendarmerie nationale (JUDEX). Une mesure qui faisait tiquer la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) et quantité d’observateurs en raison des nombreuses erreurs qui pervertissent déjà ces fichiers, comme nous l’avions raconté (voir ci-contre). Non-droit Anomalies

Football | Six bonnes raisons de croire à l’Euro à Metz 1. L’UEFA ne ferme pas la porte C’est par l’entremise de Jacques Lambert, l’ancien directeur général de la Fédération française de football et désormais président du comité de pilotage de l’Euro 2016, qu’est venue la lumière… « L’UEFA ne ferme pas la porte à une éventuelle candidature de Metz », a-t-il expliqué, en substance, à nos confrères de L’Équipe. Autrement dit, si la Fédération française accepte la candidature messine, laquelle aura donc rempli le cahier des charges qui lui est imposé, tout devient possible. Il ne faut pas oublier que Michel Platini, le président de l’UEFA, est Lorrain. Les relations qu’entretiennent plusieurs des hommes cles de ce dossier peuvent compter également. 2. Pour que Metz devienne ville hôte de l’Euro 2016, il faudra que le tout nouveau Comité exécutif de la Fédération française de football accepte la candidature messine. Ensuite, la candidature française à l’Euro 2016 s’était appuyée, c’était sa vocation première, sur un "maillage" du territoire. 3.

Fichez les tous ! Ce mercredi, dans une relative discrétion, l'Assemblée nationale a adopté un texte permettant de ficher la quasi totalité de la population française. Dénommé "Fichier des gens honnêtes", il contiendra les données privées de 60 millions de personnes. Un tel fichier a déjà existé dans l'histoire. En 1940. Il a été détruit à la Libération en raison des risques majeurs qu'il représentait pour les libertés publiques. L’Assemblée nationale a adopté ce 1er février 2012 le texte prévoyant le fichage des empreintes digitales et des photographies numérisées de 60 millions de “gens honnêtes“, pour reprendre l’expression du rapporteur (UMP) de la loi au Sénat, François Pillet, qui avait qualifié la proposition de “véritable bombe à retardement“. MaJ : les députés doivent d’abord débattre de la mise en oeuvre du principe de précaution, et ne pourront donc pas discuter de la proposition de loi avant la fin de l’après-midi. Le nombre de faux a chuté de 24% Un précédent détruit à la Libération

L’État garde dans l’illégalité des millions d’empreintes Le 15 mai, devant le Tribunal de grande instance de Paris, un petit groupe de citoyens a mis au jour une réalité un rien préoccupante à la faveur d'une plainte contre l'État. Alors que deux empreintes digitales désormais suffisent pour un passeport biométrique, au lieu de huit, l'État continue à stocker 36 millions d'empreintes de la population française en zone de non-droit. Ce mardi 15 mai, à la faveur d’une audience devant le Tribunal de grande instance de Paris, à laquelle nous avons assisté, cinq citoyens ayant porté plainte contre l’État ont contraint le ministère de l’Intérieur à reconnaître qu’il conservait près de 36 millions d’empreintes digitales en toute illégalité et sans se presser pour les détruire. Prenant acte de ce revers, l’ancien gouvernement Fillon avait publié le 12 avril dernier un décret qui limite à l’empreinte des deux index les renseignements biométriques demandés. Face à l’assignation en justice, la défense, semble-t-il, joue la montre.

Le fichage systématique des échanges postaux adopté en trois heures Comme une lettre à la poste ! La proposition de loi socialiste sur la contrefaçon a été adoptée en seulement trois heures par les sénateurs. Au menu notamment, des peines de contrefaçon plus musclées et un fichage monstre de l’ensemble des biens achetés ou vendus à distance par les internautes français, vers l'étranger, l’Union Européenne comprise. Signée de Richard Young, actuel président du Comité National Anti Contrefaçon, instance qui regroupe notamment le Ministère de la Culture, l'ALPA, la BSA, la SCPP (majors), l'UPFI (indépendants de la musique) et le SEVN (DVD, édition vidéo numérique), la proposition part maintenant dans les mains des députés. Des peines de contrefaçon plus musclées Le texte va notamment contraindre les juges à infliger des sanctions pour contrefaçon nettement plus lourdes, ce sont du moins les vœux de son auteur et du groupe socialiste au Sénat. Fichage automatisé et systématique des échanges postaux Trois types de données exclues Un décret fondamental

Related: