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Le Jardin Foret par Robert Hart 1/2 - VOSTF

Le Jardin Foret par Robert Hart 1/2 - VOSTF
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Environnement : La France replante des arbres dans ses champs L'agroforesterie, pratique agricole qui allie arbres et cultures sur une même parcelle, est en pleine renaissance dans l'Hexagone. Ce sont chaque année 3000 hectares de terres qui sont métamorphosés. Entre deux parcelles de blé, une haie de merisiers. Dans un champ où sont alignées des rangées de pommiers, des moutons broutent. Tout d'abord, l'impact du réchauffement climatique sur les cultures est limité par l'ombrage des arbres, qui retarde l'évaporation. Enfin, selon l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), «les racines des arbres non seulement participent à la conservation des sols en freinant l'érosion, mais jouent aussi le rôle de filtre naturel en réduisant la pénétration des polluants dans les sous-sols et nappes phréatiques». Le coût est élevé Toutefois, l'agroforesterie ne convainc pas une partie du lobbying syndical et associatif agricole, qui voit dans cette pratique de nombreux inconvénients. » Le réchauffement rétrécit la taille des feuilles d'arbres

Culture du noisetier Si le noisetier est capable de vivre dans presque tous les sols, sa culture doit, pour être rentable, se limiter aux conditions pédologiques favorables. Le système radiculaire de cette espèce n’acquiert un développement important que dans un milieu bien drainé, mais à bonne capacité de rétention d’eau en été. Il est en effet très superficiel, et subit très vite les effets des sécheresses estivales. Il est donc d’autant plus important d’éviter les sols trop légers ou trop filtrants que le climat est plus sec ou que l’on dispose de moins d’eau. Le noisetier s'adapte dans des sols à pH très divers ( de 6 à 8 ) et apparaît, comparativement à d'autres espèces fruitières, tolérant au calcaire. Celui-ci est fonction avant tout du climat, en particulier de la fréquence et de l’importance des gelées de printemps. Pour chaque région, on choisira une ou deux variétés principales parmi les plus productives, avec obligatoirement un pourcentage de pollinisateurs appropriés ( 6 à 10%). Taille.

Un peu plus de bosquets et de haies dans les champs en 2013 Haies, bosquets, mares… Ces espaces où la biodiversité peut se développer entre deux rangées de blé ou de maïs devront passer de 3% des surfaces agricoles à 4% dès 2013. Le gouvernement a décidé de revoir à la hausse la surface accordée à ces «surfaces à intérêt écologique», satisfaisant ainsi les écologistes, mais provoquant la colère de certains agriculteurs. Si les partisans d’une agriculture biologique ou raisonnée mettent en avant les nombreux avantages que ces espaces peuvent procurer, comme un meilleur stockage de l’eau dans le sol, un abri pour les insectes pollinisateurs ou une protection des sols contre l’érosion, les céréaliers ne voient pas ces espaces non productifs du même œil. La FNSEA dénonce ainsi une décision «strictement administrative» et «totalement déconnectée des contraintes de gestion des exploitations», arguant notamment du temps et des coûts induits par l'entretien des haies. Les coccinelles, bénéficiaires de la future PAC? A.C. avec AFP

Le Laurier des Frères, véritables aromates de Provence, produits certifiés Provence - Accueil Planter des arbres pour économiser l’eau Benoît Biteau, agriculteur à Sablonceaux (Charente-Maritime) est venu mardi soir à Mazerolles, à l’invitation du Civam-Bio des Landes pour une conférence sur l’eau et l’agriculture biologique. Ingénieur des techniques agricoles, il a repris l’exploitation familiale en adoptant le système de l’agroforesterie. Il nous explique comment ça marche. « Sud Ouest ». Benoît Biteau. Vous utilisez alors des techniques très différentes de celles appliquées dans les Landes ? Je fais de l’agriculture biologique à partir de l’agroforesterie. Et la forêt ? Je plante à peu près un millier d’arbres par an, des espèces choisies (érables, alisiers, cormiers, merisiers, noisetiers) pour fournir à la fin un bois à forte valeur ajoutée. Quel est leur rôle ? D’abord d’économiser l’eau. Et les arbres ne font pas concurrence aux cultures ? L’Inra (Institut national de la recherche agronomique) de Montpellier a fait beaucoup de travaux de recherche là-dessus. Y a-t-il d’autres raisons de planter des arbres ?

Châtaigneraies Projet Le projet, pour être mieux géré, est divisé en sous-projets. Remise en état · Réhabilitation du bâti selon les besoins. · Débroussaillage des terrains par les élèves du BEPA Travaux Forestiers. · Remise en état des murs et planches de culture par la création d’Ateliers de pratique des Savoirs-faire traditionnels. · Réalisation d’une pépinière de jeunes pousses en vue de greffages et remplacement des arbres anciens. · Nettoyage des arbres : o la taille s’effectue en hiver ; o un élagage d’entretien sur des arbres productifs ayant peu de branches mortes ou malades ; o un rabattage haut sur des arbres dont la cime dépérit ; o un élagage sévère sur des arbres en mauvais état. · Greffages divers o le greffage est réalisé de mars à mai ; o plusieurs méthodes sont utilisées (en flûte, en couronne, ou en fente) ; o les châtaigniers doivent être greffés, les francs-pieds (bouscas) ne produisant que des fruits de faible qualité gustative ; o regreffer les rejets issus de la souche. Entretien Annuel E.

Reforestation et changement d'agriculture, des clefs pour la rupture Le cycle du carbone et de la vie : la longue construction d’un système auto-régulé Un retour très en arrière est nécessaire. La naissance de l’actuelle régulation est issue du long processus de la vie, apparue lors de l’archéen (entre 3,9 et 2,5 milliards d’années avant notre époque), à partir des « briques » (acides aminés...) nées à l’époque précédente (4,5 à 3,9 milliards d’années) peu après la formation de la Terre. Plus tard eut lieu le premier grand changement avec l’arrivée de l’oxygène, puisqu’il n’y avait pour ainsi dire plus d’hydrogène (ou de sulfure d’hydrogène H2S) disponible, la vie a dû trouver l’hydrogène ailleurs : les cyanobactéries [2] ont cassé les molécules d’eau pour l’extraire et fabriquer les glucides, tout en rejetant ce qui restait : l’oxygène. Le vivant a, en évoluant, créé des mécanismes qui maintenaient ce taux favorable à la vie, avec des oscillations autour de l’état d’équilibre optimum. Le cycle de l’eau et le rôle essentiel des forêts

Permaforêt - PARACULTURE Entre cueillette et culture sauvage La Paraculture est une pratique résiliente de culture-cueillette régénérative. Les ressources sauvages, comestibles et spontanées sont multipliées directement dans leur milieu naturel, sans domestication. La Paraculture s'applique aussi bien aux plantes, aux champignons, au miel, aux insectes, aux bactéries, aux ferments ou à toute autre ressource sauvage comestible ou usuelle. Il existe + 6000 plantes comestibles en France, aux qualités nutritionnelles exceptionnelles. 98% des plantes qui nous entourent sont comestibles, médicinales ou usuelles. Sur le site, nous avons identifié plus de 180 ressources sauvages comestibles valorisables en paraculture : 32 variétés de fruits et baies sauvages, 61 légumes sauvages, 8 feuilles d'arbres comestibles, 40 aromates sauvages, 18 fleurs comestibles, 35 champignons gourmets et médicinaux, 3 céréales des bois, des édulcorants, du miel sauvage, des insectes comestibles, des joncs pour la vannerie ...

Les haies plantées par POLLINIS rapatrient les insectes dans la Beauce - Le 16 sept. 2020 La haie pour pollinisateurs, plantée en janvier 2019 grâce au soutien des donateurs de POLLINIS, est bien peuplée en cet été 2020. « Il y a une énorme présence d’oiseaux. Cela veut dire qu’ils trouvent de quoi manger », se réjouit Fabien Perrot, cet agriculteur installé à Germainville (Eure-et-Loir). En effet, deux rangs d’arbres et arbustes ont été plantés ici sur deux mètres de large et 750 mètres de long pour offrir « le gîte et le couvert » aux pollinisateurs. De nombreux bourdons, abeilles et papillons ne s’y sont pas trompés. Dans cette plaine de la Beauce, les grandes exploitations céréalières se succèdent à perte de vue offrant un paysage inerte déserté par les pollinisateurs et où la biodiversité peine à se faire une place. POLLINIS avait donc choisi un terrain complexe pour mener ce premier chantier de plantation de haies favorables aux pollinisateurs chez Fabien Perrot. Variétés d’arbres hauts et d’arbustes Des projets qui se multiplient

« La restauration des haies est une mesure essentielle pour la biodiversité » - Le 16 sept. 2020 Des décennies d’agriculture conventionnelle ont défiguré les paysages agricoles et décimé les pollinisateurs sauvages, indispensables butineurs des champs. Nombre de terres cultivées sont devenues des déserts sans vie, des étendues monochromes et hostiles où la multitude des insectes auxiliaires ne trouve plus de subsistance et de lieux où nicher. Pour enrayer ce déclin, l’urgence est de restaurer ces milieux agricoles pour que la biodiversité y prospère à nouveau, que les syrphes, papillons et abeilles sauvages retrouvent des refuges accueillants et des fleurs pour se nourrir. De plus en plus d’agriculteurs sont prêts à s’engager dans cette aventure, et à rétablir des conditions propices à la survie des petits auxiliaires des cultures. Mais ils ont besoin d’un coup de pouce pour y parvenir. Le projet « Paysages pour pollinisateurs » propose de reconstituer l’habitat des pollinisateurs en milieu agricole. Comment mobiliser les agriculteurs autour de la restauration des haies ? N. N.

Pays de la Loire : POLLINIS auprès des agriculteurs et de la biodiversité - Le 16 sept. 2020 Des arbres fruitiers au milieu des vignes, de nouvelles haies qui créent des corridors écologiques dans de grandes parcelles, d’anciennes haies qui retrouvent un second souffle grâce à des coupes garantissant la reprise végétale (recépages, étêtages…)… Nicolas Laarman, délégué général de POLLINIS, et Benedicte Reitzel-Nielsen, directrice des campagnes et coordinatrice de l’association, se sont rendus les 9 et 10 juillet en Pays de la Loire pour constater sur le terrain les premiers aboutissements d’un partenariat signé en 2019 avec l’Association française Arbres champêtres et agroforesteries (Afac). Ce réseau de structures locales, associations ou entreprises, œuvre en faveur de la plantation et de la préservation des arbres hors forêt. Ses experts apportent notamment un appui technique, scientifique et économique aux agriculteurs et autres acteurs ruraux qui souhaitent étoffer les paysages en arbres, haies et structures bocagères.

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