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L'Europe : la crise démocratique

L'Europe : la crise démocratique
Avec Marc Lazar, directeur du Centre d'histoire de Sciences Po et président de la School of government de la Luiss (Rome). Il publie avec Ilvo Diamanti Peuplecratie chez Gallimard en mars et il a dirigé L'Italie contemporaine : de 1945 à nos jours (Fayard, en 2009). Jacques Rupnik, directeur de recherche au Centre d'études et de recherches internationales de Sciences Po (CERI). Il a dirigé l’ouvrage collectif Géopolitique de la démocratisation: L'Europe et ses voisinages aux Presses de Science Po en 2014 et il a dirigé récemment le dossier du CERI L’Autre Printemps 1968 – 50 ans après. Robert Frank, professeur émérite à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste de l’histoire européenne et des relations internationales. Il a publié récemment Etre ou ne pas être européen ? par téléphone depuis Bruxelles, Luuk van Middelaar, philosophe politique et historien. Related:  DémocratieUNION EUROPEENNE

En Europe, la démocratie en crise : retrouvez notre série en six épisodes Longtemps, les populistes et l’extrême droite ont voulu en finir avec l’Union européenne. Cela n’a plus été le cas lors de la campagne pour les dernières élections européennes de mai 2019. Les déboires britanniques depuis le référendum sur le « Brexit » de 2016 y sont évidemment pour quelque chose. Même les partis eurosceptiques ou europhobes ne se risquent plus à proposer un référendum sur la sortie de l’UE ou de l’euro. Mais si l’Europe n’est plus dans le viseur des forces souverainistes radicales, c’est aussi et surtout parce que leur cible principale est désormais la démocratie. Remise en cause de la liberté d’expression Mais la démocratie en Europe ne se porte pas bien. Discrédit des élites Si Internet est une source considérable de déstabilisation des démocraties représentatives traditionnelles, comme le prouve l’ascension éclair des Cinq Etoiles en Italie, c’est avant tout le discrédit des élites traditionnelles qui frappe l’observateur. Episode 1. Episode 2. Le Monde Application

L'Europe et la démocratie Les Européens ont tant l'habitude de se poser en champions de la démocratie et de considérer les Droits de l'Homme comme leur principal, sinon leur seul, credo distinctif et commun qu'ils tiennent inconsciemment pour synonymes les mots d'Europe et de démocratie. C'est aller un peu vite en besogne. Car, comme je le montrerai dans un premier temps, entre l'Europe et la démocratie les liens sont moins univoques qu'on ne le dit souvent : du point de vue de la démocratie, le pire côtoie le meilleur dans les idées comme dans les pratiques au sein de l'héritage européen. Sans doute, comme je le montrerai dans un deuxième temps, la renaissance démocratique du dernier demi-siècle est-elle impressionnante ; mais elle n'en est pas moins menacée. I - Entre l'Europe et la Démocratie, les liens sont moins clairs et moins univoques qu'on le dit souvent : le meilleur côtoie le pire dans l'héritage philosophique et politique de l'Europe. 1. 1.1. 1.2. 1.3. 1.4. 1.5. 1.6. 2. 2.1. 2.2. 2.3. 1. 1.1. 1.2. 2.

La démocratie, un processus inévitable selon Tocqueville - Article Le séjour de Tocqueville aux Etats-Unis lui a permis d’étudier avec davantage de recul historique une société démocratique : la démocratie représentative républicaine instaurée en 1776, date de la Constitution des Etats-Unis. Il en a ensuite comparé les traits avec la société française. Constitution des États-Unis Continuité plus que rupture Pour Tocqueville, la marche vers la démocratie ne peut être entravée et ne doit pas l’être. est davantage l’expression d’une déconnexion entre le développement des valeurs d’égalité d’une part et l’ordre politique qui n’a pas évolué en ce sens d’autre part. extrait de Tocqueville et la démocratie, entretien avec Robert Damien (production ced). dans cet extrait, Robert Damien, professeur de philosophie à l'université paris ouest, évoque la façon dont Alexis de Tocqueville rend raison de la démocratie par l'égalité des conditions. Le processus historique d’« égalisation des conditions »

Réformer l'Union européenne : un impératif politique et démocratique 1. Diagnostic et méthode Les principaux problèmes structurels de l'Union européenne, liés aux questions d'efficacité, de transparence, de démocratie et plus généralement à la faible confiance que lui accordent ses citoyens, s'articulent autour des points suivants : • La faible identification des citoyens avec une identité politique européenne supranationale ; • Le lien très faible entre la volonté des citoyens exprimée lors des élections et les orientations politiques de l'Union ; • Le sentiment d'une certaine " inéluctabilité " ou " irréversibilité " ; • Le déficit de leadership politique. Ces quatre éléments sont étroitement liés : les citoyens s'identifient politiquement à l'Union d'autant plus difficilement qu'ils ont le sentiment qu'elle est une machine technocratique, très lointaine, qui " avance " sans que leur vote puisse y changer quoi que ce soit. 2. Proposition 0 : Toutefois, même si cette disposition devient la norme, elle ne sera pas suffisante. Proposition n° 1 :

Tocqueville: De la Démocratie en Amérique (Analyse) Alexis de Tocqueville, observateur et critique de la démocratie naissante aux Etats-Unis Alexis de Tocqueville est la figure de proue du libéralisme en philosophie politique. Lors de son voyage aux Etats-Unis, il a pu décrire la démocratie naissante. Son approche est totalement originale, passant d'une philosophie normative qui prévalait chez les Classiques (Montesquieu, Rousseau ou les Grecs) à une approche descriptive et clinique de la démocratie. [ad#ad-5] La problématique au cœur de l'ouvrage De la Démocratie en Amérique est celle-ci : Comment le peuple peut-il se protéger de lui-même ? – Dans la première partie de De la démocratie en Amérique, Tocqueville considère l’opinion publique plus comme un moyen de coercition du peuple par le peuple que comme un garant de la rationalité et de la liberté. – Dans la seconde partie, le questionnement se déplace vers la protection des individus de l’Etat démocratique despotique. La démocratie et la source du pouvoir : Les dérives de la démocratie :

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République et Démocratie Quelles sont les différences entre République et Démocratie ? Eléments de définition On mélange souvent ces deux termes, qui ont pourtant une signification et une histoire différentes. Au sens étymologique, les deux termes ont à peu près le même sens. Démocratie vient du grec Démos (le peuple) et kratia (gouverner). République contre monarchie Pendant des siècles, la France a vécu sous le régime de la monarchie, régime politique où le pouvoir est détenu par un seul homme. Démocratie contre tyrannie La Démocratie est née à Athènes au cours de l'Antiquité, en opposition à la tyrannie, régime politique où le pouvoir était détenu par un seul homme. La République est une démocratie en France On distingue donc République et Démocratie par l'origine de ces mots et par leur histoire. Une République n'est pas forcément une démocratie et inversement Si les deux termes sont proches, ils ne sont pas forcément identiques.

Accusée Europe, levez-vous ! Cinq procès faits à l'UE Raconter l'histoire des principales critiques contre l'Union européenne depuis au moins de trente ans, c'est largement faire l'histoire des clichés qui voyagent sur Bruxelles. Certains sont plutôt des idées reçues, d'autres font directement écho à une réalité qui s'objective. Encore faut-il la documenter et rembobiner le fil de la construction européenne. 1. La France, "vache à lait" de l’Europe L’Europe nous coûterait trop cher. Pour le candidat du Frexit, François Asselineau (Union Populaire Républicaine), l’Union européenne coûterait 7 milliards d’euros à la France. La France est-elle vraiment la vache à lait de l’Europe, la grande perdante du budget de l’Union européenne ? Le reste des subventions concernent pour l'essentiel le développement des régions françaises et les programmes de recherche et de développement. Le programme actuel représente 8% du budget européen. 2. L’Union européenne comme le rêve éveillé d’un camp libéral en quête de royaume ? 3. 4. 5.

Définir la démocratie 5 Étymologiquement la démocratie est issue du terme grec demos-kratos qui désigne le gouvernement de tous, c’est-à-dire la souveraineté collective, par opposition au gouvernement de quelques-uns (aristocratie) et au gouvernement d’un seul (monocratie). L’on peut sans doute prétendre qu’une définition étymologique n’est pas forcément vouée à l’éternité mais l’on doit tout de même convenir que l’usage constant et commun de l’étymologie d’un terme permet d’en déterminer assez rigoureusement le sens. L’usage politique et juridique du terme ne s’est effectivement jamais écarté de ce sens premier : la démocratie c’est le pouvoir du peuple, c’est-à-dire, concrètement, de l’ensemble des citoyens statuant majoritairement. 6 Les penseurs politiques sont restés fidèles à la définition des auteurs anciens. 15 L’époque contemporaine est indéniablement marquée par une explosion de l’utilisation du terme démocratie que l’on rencontre généralement abondamment adjectivée.

Cinq ans après, comment le traité de Lisbonne a changé l’Europe Il y a cinq ans jour pour jour, le 1er décembre 2009, le traité de Lisbonne entrait en vigueur. C'était l'aboutissement d'un long chemin, commencé avec l'échec du traité constitutionnel européen en 2005 – abandonné après les « non » aux référendums français et néerlandais – mais qui n'avait pas occulté la volonté d'apporter une solution au blocage institutionnel que connaissait l'Union. La signature du traité, en 2007 dans la capitale portugaise, n'avait pas marqué la fin des rebondissements. La procédure de ratification par les Etats avait été particulièrement difficile, les Irlandais rejetant d'abord le traité lors d'un référendum en juin 2008 avant de l'approuver dix-huit mois plus tard après quelques modifications mineures – la France ayant cette fois choisi, elle, de ratifier le traité par la voie parlementaire. Le traité apportait de multiples modifications au fonctionnement de l'Union européenne. Cinq ans après, que sont devenues les principales mesures de ce traité ?

– 500 av. J.C. L’ATHÉNES de L’ANTIQUITÉ ou LE POUVOIR POLITIQUE AUX MAINS DES GENS ORDINAIRES De manière non étonnante, c’est une révolte des gens ordinaires (et notamment des petits fermiers) qui a conduit l’Athènes antique a abolir le système politique aristocratique (le pouvoir d’une élite) pour mettre en place, grâce à une nouvelle constitution, le pouvoir du peuple – la démocratie. La démocratie à l’époque ne peut être que directe : dans le cas contraire, on l’appellerait aristocratie ou oligarchie. C’est l’Assemblée du peuple (où généralement 6000 personnes se rassemblaient, tous les 10 jours en moyenne), ouverte à tous les citoyens et où chacun peut s’exprimer, qui décide de la politique de l’État (politique étrangère, décisions politiques importantes…), par vote à la majorité après débats et discussions. Cet article sur la démocratie athénienne antique est tirée du livre passionnant et très facile à lire du professeur danois Mogens H. Athènes, 507 av. Mise au point : l’Athènes de l’Antiquité est très très loin d’être un modèle !!! (1) Mogens H. (2) Mogens H.

L’UE dans toutes ses crises C’était bien vu : « l’Europe se fera dans les crises et elle sera la somme des solutions apportées à ces crises ». Jean Monnet (1), l’un des pères de l’Europe, avait, il est vrai, déjà de nombreuses crises européennes au compteur lorsqu’il écrivit cette forte sentence dans ses Mémoires publiées en 1976, vingt-six ans après que Robert Schuman ait appelé à la réconciliation franco-allemande, le 9 mai 1950. Quarante ans plus tard, elle n’a jamais été aussi exacte, les crises s’enchainant à un rythme rapide, au point qu’il ne se passe pas un jour sans qu’un « observateur averti » ne prédise l’explosion en plein vol du projet européen. Ces dernières années ont été prolifiques, il est vrai : depuis 2008, on a eu droit à la crise financière, économique, de l’euro, des réfugiés, des migrants, du terrorisme, du Brexit. 1/ La France enterre la défense européenne C’est l’acte manqué français par excellence, celui qui nous poursuit encore 62 ans plus tard. Reprenons. 3/ La France déserte Bruxelles

La démocratie participative en France : repères historiques 1. Années 1960/70 : Les luttes urbaines Même si l’entre-deux guerres avait déjà connu des manifestations de participation directe des citoyens à la gestion directe des municipalités, c’est dans la France des Trente glorieuses qu’un véritable mouvement dans ce sens a pris forme. Après les évènements quasi insurrectionnels de 1968 en France, les mobilisations et les luttes urbaines se sont développées sur une base beaucoup plus radicale. Parallèlement, la démarche plus coopérative des GAM produit quelques effets sur le plan local. Toutefois, un exemple célèbre dans les années 1970 et 1980, celui de la mobilisation des habitants du quartier de l’Alma-gare à Roubaix, offre un aperçu d’une initiative socio-urbaine de contestation et de coopération, qui s’est inscrite dans la durée. 2. A première vue, le bilan peut paraître plutôt décevant. 3. 3.1. Cela dit, un certain nombre de limites viennent atténuer la dimension participative souhaitée par les responsables de la CNDP : 3.2. 4.

Comment fonctionne l'Union européenne ? Cet article date de plus de cinq ans. Publié le 11/04/2017 11:14 Durée de la vidéo : 2 min. Article rédigé par L'Union européenne est une association de 28 États membres réunis autour d’un même objectif : mettre en place des politiques communes dans de nombreux domaines, comme l’économie, le social ou encore la finance. En se mettant d’accord, les États membres peuvent par exemple améliorer les échanges commerciaux entre eux, s’entraider en cas de difficultés économiques et préserver la paix. Si les États membres restent des nations souveraines et indépendantes, ils délèguent une partie de leurs pouvoirs à des institutions. Partager :

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