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La transition démocratique en Espagne après la mort de Franco

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Histoire et conflits de mémoires en Espagne S’il est un pays où les politiques mémorielles se sont manifestées et confrontées par vagues successives, c’est bien l’Espagne. Les majorités politiques en place, le rôle des historiens, et celui de la société civile tiennent dans ces affrontements et ces usages politiques du passé une place majeure. Dans ce film du Centre d’histoire sociale du XXe siècle, les historiennes Charlotte Vorms et Elodie Richard en analysent les contours historiographiques et en font ressortir les enjeux. Le régime franquiste en Espagne a alimenté durant des décennies des politiques mémorielles qui œuvraient à falsifier l’histoire espagnole. Vorms C., Richard E., 2015, « [Dossier] Histoire et conflits de Mémoire en Espagne », XXe siècle. Cet article est mis en ligne conjointement par Mondes Sociaux et L’Histoire dans le cadre d’un partenariat de co-publication. CC Deviant Art Razorblade-13 L’histoire fait irruption dans le débat public à la fin des années 1990 accompagnée d’un renouvellement historiographique.

La Transition espagnole : grands récits et état de la question historiographique 1Un colloque consacré aux voies incertaines de la démocratisation, et regardant plus particulièrement les phénomènes de transition et de consolidation de la démocratie en Amérique latine, ne pouvait guère faire l’économie d’une référence à l’Espagne, la première à avoir conduit ce processus nouveau, car non révolutionnaire, de passage d’une dictature à une démocratie. D’autant plus que cette Transition espagnole est vite devenue non seulement un modèle pour de nombreux pays d’Amérique latine et d’Europe de l’Est confrontés à cette même situation de passage, mais aussi le nouveau mythe sur lequel repose la jeune démocratie espagnole. Un mythe fortement remis en question aujourd’hui, non seulement par l’importante production historiographique espagnole et française sur laquelle je m’appuie largement – n’étant pas moi-même un spécialiste de cette question – mais aussi par la réalité du pays elle-même. Quelques repères Deux grands récits qui hébergent chacun plusieurs versions

L'Espagne post-franquiste : le consensus et ses équivoques Formule inscrite sur toutes les pièces de monnaie espagnole de époque fran quiste Francisco Franco caudillo de Espana por la gracia de Dios Avocat il fait une grande partie de sa carrière intérieur du Movimiento Il été gouverneur civil de Ségovie En 1968 il été nommé directeur de la première chaîne de télévision puis en 1969 directeur général de la radio et de la télévision Dans le deuxième gouvernement Arias Navarro il est vice-secrétaire général du Movimiento Dans le gouvernement Arias-Fraga il est ministre du Movimiento Résultats 878 de oui 78 de non 424 de bulletins blancs ou nuls et surtout 329 abstentions Le Monde 23 décembre 1978)

D'un régime autoritaire à la démocratie : le Portugal et l'Espagne de 1974 à 1982 L’enjeu de la périodisation Délimiter la période de basculement d’un régime à l’autre est la première difficulté lorsqu’on cherche à analyser la question des transitions des dictatures aux démocraties ibériques. La révolution des Œillets portugaise du 25 avril 1974, qui met fin au régime de l’Estado Novo et aux dictatures de Salazar (1933-1968) et de son successeur, Marcelo Caetano, est souvent considérée comme le premier acte de la transition démocratique au Portugal. En Espagne, il est d’usage de faire du 20 novembre 1975, jour de la mort de Francisco Franco, et, deux jours plus tard, la restauration monarchique avec le couronnement de Juan Carlos 1er le début de cette transition. Les périodes de transitions sont caractérisées par les crises et les chutes des dictatures militaires, la libération progressive des prisonnier.es politiques, le déroulement d’un processus constituant, jusqu’à l’organisation d’élections libres, qui attestent du caractère démocratique du nouveau régime.

Démocratie espagnole : l'héritage franquiste A la mort de Franco, en 1975, toutes les hypothèses ont été faites concernant l'avenir de l'Espagne. Beaucoup considéraient que dans un pays sans culture démocratique, où les dissensions avaient par le passé revêtu une dimension tragique, il n'y avait guère de raisons d'être optimiste quant à la suite des événements. D'autres, parfois les mêmes, ont d'abord cru à un retour à la situation de guerre civile des années 30. Ces craintes se sont pourtant rapidement révélées sans fondement. L'Espagne, en l'espace de quelques années, a donné tort aux sceptiques, installant la démocratie dans ses institutions et dans ses pratiques politiques. Mais les Espagnols étaient-ils pour autant devenus démocrates ? D'après S. Le souci de concorde générale étant unanimement partagé, ils se sont dirigés vers une conception relativement conservatrice de la démocratie. S.

La longue histoire de la démocratie espagnole La Vie des Idées publie également deux témoignages sur le mouvement social actuel, qui font écho aux débats passés entre démocratie directe et démocratie représentative en Espagne : La démocratie directe de la Puerta del Sol, par Eva Botella-Ordinas, article précédé d’une chronique du 15M par Juan Luis Simal. Comment se sont diffusées les attitudes, les valeurs et les pratiques démocratiques ? Le rôle des mouvements sociaux et politiques dans le parcours sinueux qui a mené à la démocratie libérale actuelle a été primordial. Les groupes républicains qui ont commencé à se former en Espagne à partir de 1840 sont l’un des mouvements qui, dans l’Europe du XIXe siècle, ont lutté pour le suffrage « universel » et la souveraineté populaire. Une culture politique en partage L’univers républicain du XIXe siècle espagnol est hétérogène ; en son sein se côtoient des sensibilités politiques plus ou moins radicales, ce qui donne lieu à des débats et à des conflits. Vers la démocratie directe

1974 : La Révolution des Oeillets au Portugal - Archives vidéo et radio Ina.fr Histoire et conflits de mémoire en Espagne Il y a quarante ans, la mort de Francisco Franco ouvrait un processus de transition démocratique négocié entre le gouvernement et l'opposition antifranquiste. Il était mis fin à un régime établi une quarantaine d’années auparavant, au terme d’une guerre civile particulièrement meurtrière, déclenchée par un coup d’État militaire. Ainsi la démocratie espagnole ne rompit-elle pas officiellement avec la dictature et évita-t-elle de revenir sur les circonstances de son avènement. Depuis la fin des années 1990, ce « consensus transitionnel » est critiqué par les mouvements sociaux en faveur de la « récupération de la mémoire historique » et rompu par les partis qui se saisissent désormais du passé comme d’une arme politique. Ce numéro spécial de Vingtième Siècle explore les effets de ces débats mémoriels sur la manière dont on écrit l’histoire du 20e siècle espagnol, en proposant un tour d'horizon des recherches menées depuis une vingtaine d'années. Élodie Richard et Charlotte Vorms Sophie Baby

Transition démocratique espagnole La transition démocratique espagnole (en espagnol, Transición democrática española) est le processus ayant permis la sortie du franquisme et la mise en place d'un régime démocratique en Espagne. D’un point de vue institutionnel, on peut considérer qu'elle s'étend de la mort du général Franco, en 1975, jusqu'à la première alternance politique, en 1982, avec l'arrivée au pouvoir du Parti socialiste ouvrier espagnol de Felipe González. On peut également la concevoir d’une façon plus large, par exemple en remontant jusqu’en 1973 (assassinat de Luis Carrero Blanco) et 1986 (fin de la première législature socialiste, durant laquelle se met véritablement en place le chantier de réformes associées à la transition). Le processus politique[modifier | modifier le code] La transition constitutionnelle (1975-1978)[modifier | modifier le code] Le premier gouvernement de Juan Carlos Ier (novembre 1975-juillet 1976)[modifier | modifier le code] Le 30 mars 1977, la liberté syndicale est légalisée.

D'un régime autoritaire à la démocratie : le Portugal et l'Espagne de 1974 à 1982 L’enjeu de la périodisation Délimiter la période de basculement d’un régime à l’autre est la première difficulté lorsqu’on cherche à analyser la question des transitions des dictatures aux démocraties ibériques. La révolution des Œillets portugaise du 25 avril 1974, qui met fin au régime de l’Estado Novo et aux dictatures de Salazar (1933-1968) et de son successeur, Marcelo Caetano, est souvent considérée comme le premier acte de la transition démocratique au Portugal. Ces transitions s’inscrivent néanmoins dans un temps plus long, celui des guerres coloniales portugaises, du renouvellement des mobilisations sociales, ouvrières et étudiantes notamment, depuis le début des années 1960, jusqu’à l’entrée dans le bloc atlantique et la Communauté européenne en 1986. La fin des plus longues dictatures d’Europe : des « sortie[s] de guerre à retardement » (Sophie Baby) ? L’exemplarité des transitions Les facteurs qui ont rendu possibles ces transitions sont multiples. Des transitions pacifiques ?

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