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Les candidats dans les médias

Les candidats dans les médias

De 2007 à 2012, les mots de la campagne Partager A chaque campagne ses mots-clés, répétés en boucle dans un plan de communication bien rodé, ou lâchés inopinément par des candidats distraits. Entre deux joutes présidentielles, il y a ceux, devenus trop connotés, qu’on ne prononcera plus, ceux que l'on réutilise, parfois sous un nom différent, et puis les petits nouveaux qui ont la cote. Dictionnaire non exhaustif des mots de la campagne 2007 et de la pré-campagne de 2012. • Les mots bannis Bravitude Néologisme inventé dans un élan de Ségolène Royal sur la muraille de Chine. Fraternité Nom commun régulièrement scandé dès 2007 par Ségolène Royal, qui s’imaginait materner toute la France depuis l’Elysée. Possible Adjectif affiché par le candidat de l’UMP en 2007 dans son slogan "Ensemble tout devient possible". Pouvoir d'achat Pierre angulaire du programme 2007 de Nicolas Sarkozy, qui voulait le réhausser, jusqu'à proposer d'en devenir le Président. • Les mots réactualisés Ordre juste Expression développée par Ségolène Royal.

La com' tranquille | Site d'analyse de la communication des candidats à la présidentielle 2012 Les mots des partis pour la présidentielle Le Point.fr a dévoilé son étude des sites des partis politiques sous forme de diaporama cette semaine. Pour chacun des partis, découvrez une liste des six mots les plus utilisés sur les pages d'accueil, ainsi que quelques éléments d'analyse. MéthodologieL'hebdomadaire a réalisé cette étude en relevant le vocabulaire des pages d'accueil des sites internet des partis. La date, identique pour tous les relevés, a été choisie au hasard (à savoir le jeudi 28 juillet). Les résultats ont ensuite été soumis à l'interprétation d'un expert en communication politique, Christian Delporte, également auteur d'une 'Histoire de la séduction politique', parue chez Flammarion. UMP 1) immigration2) pays3) France4) intégration5) politique6) développement Le nom de l'actuel président de la République n'apparaît quasiment pas, ce qui fait de la page de l'UMP, celle uniquement du parti majoritaire - Nicolas Sarkozy ne s'étant pas officiellement déclaré. PS1) PS2) savoir3) plus4) droite5) Norvège6) socialistes

Observatoire des Présidentielles 2012 | Visibilité web des candidats Le CSA veille à l'équité du temps de parole INFOGRAPHIE - Depuis le 1er janvier, le CSA doit veiller à l'équité du temps de parole des candidats déclarés et présumés à l'élection présidentielle. A partir du 20 mars, le système basculera dans l'égalité du temps de parole. C'est lancé. Depuis le 1er janvier, les médias audiovisuels (radio et télé) doivent composer avec la nouvelle réglementation sur le temps de parole des candidats à l'élection présidentielle. A partir du 20 mars, date de la publication de la liste des candidats officiels par le Conseil Constitutionnel, une nouvelle période s'ouvrira qui reposera sur le principe de l'égalité du temps de parole de ces derniers. La première phase qui s'est ouverte le 1er janvier 2012 se déroulera jusqu'au 20 mars. Dans une seconde phase qui se déroulera du 20 mars au 9 avril prochain, les médias sont tenus de respecter l'égalité du temps de parole des candidats et l'équité du temps d'antenne. » Le CSA prépare la campagne présidentielle

Web campagne : l’échec des réseaux sociaux militants C’était en décembre 2008, le think tank Terra Nova, proche du PS, organisait un voyage d’étude aux Etats-Unis pour s’inspirer des méthodes de campagne du récent vainqueur de la présidentielle. Le rapport réalisé à l’issu du voyage présentait un certain nombre de recommandations, parmi lesquelles la création d’un réseau social militant sur le modèle de MyBarackObama.com. A l’époque, “MyBO” était vu comme LE modèle à suivre: regroupant les militants, il leur permettait de s’organiser sur le terrain pour mener les actions de campagne (événements, porte-à-porte,…). Un an plus tard, l’UMP et le PS lançaient leurs réseaux sociaux respectifs: Les Créateurs de Possibles à droite, La Coopol à gauche. Or ces deux outils présentaient des logiques très différentes: l’une participative, l’autre mobilisatrice. A l’UMP, au contraire, on a souhaité créer un espace de débat, ouvert à tous, très peu “brandé” UMP et dans une logique de contributions sur différentes thématiques. Pourquoi de tels échecs ?

Temps de parole avant la présidentielle: Le CSA fixe les règles du jeu Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a décidé qu'à partir du 1er janvier le temps de parole des candidats à la présidentielle serait décompté dans les médias, mais aussi celui de leurs soutiens, qu'ils soient membres d'un parti ou non. «Même quelqu'un qui s'exprimera dans la rue sera décompté» Comme avant chaque scrutin, le CSA a publié mercredi au Journal Officiel ses règles en matière de temps de parole des politiques à la radio et à la télévision pour l'élection présidentielle. En-dehors de la période des élections, seuls les membres d'un parti sont décomptés. A partir du 1er janvier, «le temps de parole de tout le monde peut être décompté, dès lors qu'il appelle à soutenir tel ou tel candidat. Le temps d'antenne, c'est-à-dire l'ensemble du temps consacré à un candidat et à ses soutiens à la radio ou à la télévision, sera également décompté. «Equité» en janvier, puis «égalité» Le CSA définit trois périodes à partir de janvier. Décomptes plus précoces en 2006

GASPARD DELANOË 2012 Les secrets de communication du candidat François Hollande Atlantico : Comment analysez-vous le retour au premier plan médiatique de François Hollande cette semaine ? Christophe de Voogd : Contrairement à ce que j’ai pu lire, je pense qu’il a eu raison de prendre le temps de préparer ce retour, de prendre un peu de recul. Une campagne est à la fois courte et longue : le timing est primordial, il ne faut pas s’essouffler trop vite. Je constate qu’il a utilisé cette semaine les trois supports médiatiques disponibles : la presse écrite (sa tribune à Libération), la télévision (son intervention au journal de 20 heures de France 2) et enfin la rencontre directe avec les électeurs (son meeting de mercredi soir). Bien sûr ces trois événements sont interconnectés, notamment via un quatrième média, Internet, qui les relaie de façon instantanée. Tout ceci est savamment réfléchi : trois médias pour un même discours. Comment jugez-vous le ton employé ? Il suit l’évolution de François Mitterrand, qui reste sur le plan tactique son maître.

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