background preloader

Critique de la lecture numérique

Critique de la lecture numérique
Paru en 2009 dans la revue Atlantic Monthly, l’article de Nicholas Carr, « Is Google making us stupid ? 1 », connut un vif succès, significatif du nouvel esprit de dissensus qui caractérise les affaires numériques. C’est probablement dans les pays de langue allemande que le débat est le plus vif, notamment autour de l’ouvrage de Susanne Gaschke sur « l’abrutissement numérique 2 ». Un an plus tard, Nicholas Carr publiait, sous le titre The Shallows : What the Internet is Doing to Our Brains 6, l’enquête et la démonstration qui sous-tendent l’article d’Atlantic Monthly. La question de la lecture L’entrée de Nicholas Carr – selon moi, le principal mérite de l’ouvrage –est la question de la lecture. D’emblée, l’auteur associe lecture et réflexion, à partir de son expérience personnelle. L’analyse de Carr, qui s’appuie sur les travaux déjà nombreux de psychologues et de cogniticiens, repose sur la notion de surcharge cognitive. La surcharge cognitive Une vision déterministe de la technique

Agence régionale du livre Les métamorphoses numériques du livre Alain Giffard La lecture numérique peut-elle se substituer à la lecture classique ? La lecture numérique peut-elle se substituer à la lecture classique – j'entends ici la lecture du texte imprimé, telle qu'on l'apprend à l'école ? Le reflux de la culture écrite classique n'est pas une conséquence du numérique, mais le numérique se développe bien dans le cadre de ce reflux. Voilà posé très brièvement l'enjeu de la substitution de la lecture numérique à la lecture classique. Avec l’essai “Des lectures industrielles” paru dans Pour en finir avec la mécroissance, je propose un bilan nécessairement provisoire de la lecture numérique. L'acte de lecture numérique est compliqué et difficile : visibilité des écrans, typographie, mise en page, absence d'unité. Le problème, c'est que cet équipement n'a jamais été réalisé dans le cadre du numérique, bien que le programme en ait été posé, dès Memex, la machine à lire de Vannevar Bush *.

Lecture numérique et culture écrite, par Alain Giffard François Morellet - Emprunt n°7 - 1997, gravure sur inox brossé Le débat lancé par Nicholas Carr en Août 2008 ("Is Google making us stupid?") a ouvert, en grand et soudainement, le débat sur la lecture numérique. La lecture numérique a en effet cessé d’être une simple « tendance technique », dans le sens de Leroi Gourhan. Elle est devenue une pratique culturelle, c’est-à-dire qu’un milieu humain associé s’ordonne autour d’un nouveau dispositif technique. La question de départ pourrait être: « est-il concevable de lire à l’écran? Elle devient ensuite: "la lecture numérique peut-elle se substituer à la lecture classique, comprise comme la lecture du texte imprimé, essentiellement du livre, telle qu’on l’apprend à l’école?" Plus généralement encore: comment la lecture numérique, comme culture et comme pratique, prend-elle place dans la culture écrite? Dans cette perspective, notre point de départ doit être le reflux de la culture écrite, et plus particulièrement de la lecture.

Maîtriser le français : une exigence pour la réussite de tous Les résultats de l’enquête internationale PIRLS, qui mesure le niveau en compréhension de l’écrit des élèves de CM1, sont une nouvelle fois insatisfaisants. Non seulement les résultats de nos élèves sont en baisse mais ils sont également en baisse par rapport à ceux des autres pays européens qui ont participé à l’enquête. Contrairement à nous, certains d’entre eux voient leurs résultats progresser fortement. Pour n’être pas nouvelle, cette tendance n’en est pas moins une préoccupation majeure. Nous ne pouvons pas nous résoudre à ce que, enquête après enquête, la France glisse vers les profondeurs des classements. Aussi, l’acquisition des savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter, respecter autrui) par tous les élèves de notre pays est un impératif au coeur des politiques d’éducation. Jean-Michel Blanquer Ministre de l'Éducation nationale PIRLS-2016 : la baisse de la maîtrise du français par les élèves Présentation de l'étude Des résultats préoccupants [Infographie] PIRLS 2016

Coagulation dans la communication Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Thibaud Vuitton (@thibo) "Je suis en train de manger un sandwich." Ce type de message représenterait 40 % de ce qui est publié sur Twitter. D'après une étude du cabinet américain Pear Analytics, la plus grandes partie des tweets ("gazouillis", en français) sont, en effet, des "bavardages sans intérêt" relatant des faits anodins. Si l'étude a été réalisé sur un tout petit échantillon – 2 000 messages en anglais ont été analysés –, elle révèle finalement une chose : la consigne de base de Twitter, répondre à la question "Que faites-vous actuellement ?" "Pourtant cette consigne est complètement absurde. Membre actif de l'Ars Industrialis (Association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit) du philosophe français Bernard Stiegler et blogueur depuis plus de cinq ans, Alain Giffard est venu à Twitter parce qu'il cherchait un moyen de faire "circuler de l'information". Agrandir le plan

Qu'est-ce que comprendre un texte ? Véronique DRAI ZERBIB est docteur en Psychologie cognitive, chercheur au Living Lab Européen du LUTIN ( Laboratoire des Usages en Technologie d’Information Numérique, Cité des Sciences, Paris) dont le Directeur scientifique est le Thierry BACCINO, professeur à l’Université Paris 8. ATER au Laboratoire Adaptations Travail Individu de l’Université Paris-Descartes où elle enseigne l’ergonomie, Véronique DRAI ZERBIB a, lors du colloque organisé par l’association Lecture Jeunesse " les jeunes et les inégalités numériques" centre de ressources et de formation sur la littérature destinée aux adolescents et jeunes adultes, présenté une conférence sur « les compétences mobilisées par la lecture sur écran ». La deuxième partie de cette conférence porte sur les mécanismes perceptifs visuels qui contraignent notre prise d’information : Les saccades sont des mouvements rapides échappant au contrôle volontaire.

Devoirs faits : un temps d'étude accompagnée pour réaliser les devoirs Principaux de collège : téléchargez le vademecum pour tout savoir sur Devoirs faits Principes pédagogiquesPiloter l’élaboration du projet et sa mise en œuvreOrganiser Devoirs faits dans l’établissementConduire les séancesLes apports du numériqueLa relation avec les famillesFormation des intervenants dans le cadre de Devoirs faitsLes élèves en situation de handicapetc. Télécharger le vademecum à destination des principaux de collège Le travail personnel des élèves : un facteur de réussite au collège Le travail personnel des élèves est décisif pour la réussite de leurs apprentissages et de leur scolarité. Le dispositif "Devoirs faits" permet d’améliorer la synergie entre les temps de classe et les devoirs. Il offre aux équipes l’occasion de rendre explicites les attendus des "devoirs" pour les élèves et pour leurs familles. Qu’est-ce que le dispositif Devoirs faits ? Cette offre est conçue en fonction des besoins des élèves, de façon à : Un temps dédié à la réalisation des devoirs

Site - Alain Giffard Lire d’'une tout autre manière Xavier de la Porte, producteur de l’émission Place de la Toile sur France Culture, réalise chaque semaine une intéressante lecture d’un article de l’actualité dans le cadre de son émission. Désormais, vous la retrouverez toutes les semaines aussi sur InternetActu.net. La lecture de la semaine, il s’agit d’un article de Kevin Kelly trouvé sur le site du Smithsonian Magzine qui paraîtra sur papier en août prochain. “L’Amérique est fondée sur l’écrit”, commence Kevin Kelly. Image : Kevin Kelly, photographié par Michelle Mila. Mais, continue Kelly, la lecture et l’écriture, comme toutes les technologies, sont dynamiques. Après 1440 et l’invention de l’imprimerie par Gutenberg, la production massive de livres changea la manière dont les gens lisaient et écrivaient. Aujourd’hui, poursuit-il, plus de 4,5 milliards d’écrans numériques illuminent nos vies. Mais, précise Kelly, il n’agit pas là de la lecture de livres. Et tout cela, précise Kelly, exige plus que nos yeux. Xavier de la Porte

Année scolaire 2017-2018 : pour l'École de la confiance L'École de la confiance : extrait de la conférence de la presse La confiance, ingrédient principal pour faire réussir les enfants La confiance est la clef du bon fonctionnement d'une société ; elle est aussi la clef du bon fonctionnement de l'École. La République d'abord, qui doit garantir à chaque élève qu'il quittera l'école primaire en maîtrisant les savoirs fondamentaux, c'est-à-dire la capacité à lire, écrire, compter qui s'accompagne d'une compétence sociale dont le socle est le respect d'autrui. Les excellences ensuite. La bienveillance enfin. Une commune philosophie traverse l'ensemble des mesures prises pour cette rentrée 2017 : l'esprit de liberté. Ce cercle vertueux de la confiance c'est ce que nous enclenchons dès cette rentrée et que nous poursuivrons durant tout le quinquennat avec tous ceux qui partagent une volonté commune de faire réussir les élèves. . Jean-Michel Blanquer Ministre de l'Éducation nationale Priorité à l'école primaire : extrait de la conférence de presse

Related: