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Les YesMen refont le monde 1/5

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Les secrets inavouables de la caste Posez vos questions aux auteurs de L'oligarchie des incapables, Sophie Coignard et Romain Gubert : 1) En déposant votre question dans la partie Commentaires en bas de cet article 2) Sur le compte Twitter du Point 3) Sur la page Facebook du Point Les réponses à vos questions seront publiées le vendredi 13 janvier sur le site du Point. Les Français sont égaux en droits devant le mérite qu'arbitre l'école, devant le pouvoir que régit la démocratie, devant la richesse que répartit la concurrence. Lançant son cri de guerre "L'oligarchie ça suffit" (1), Hervé Kempf a posé le problème en termes de société, et même de civilisation. Et voici maintenant la charge de Sophie Coignard. Sophie Coignard et Romain Gubert ne dissertent pas. Quand Schweitzer fait la quête "En ce mois de novembre 2009, Louis Schweitzer fait les cent pas dans les couloirs de Veolia, à l'étage noble, celui où se déroulent les réunions importantes. La cupidité, donc, n'épargne personne. Erik Orsenna, n'oubliez pas l'artiste... 1.

Vivement un printemps québécois Quand je suis arrivée en politique, il y avait une histoire qui se racontait dans le milieu à Québec, une histoire qui m'avait fait beaucoup rire. C'était l'histoire de ce ministre qui rencontrait son sous-ministre pour la première fois et qui lui tenait un long discours sur la nécessité de toujours lui fournir les chiffres dont il avait besoin afin de servir ses concitoyens au meilleur de sa connaissance. Pour tester le sous-ministre, il lui demandait s'il était fort en chiffres et le mettait à l'épreuve immédiatement. — 2 + 2, ça fait combien? Le sous-ministre réfléchit pendant un moment puis il répondit: — Ça dépend. En politique, s'il faut en croire cette histoire, les chiffres peuvent s'utiliser de beaucoup de façons. Le budget d'un gouvernement m'est toujours apparu comme une sorte de conte pour enfants sages qui prennent les engagements des élus au premier degré et qui ne voient pas les immenses trous qui devraient susciter leurs interrogations.

La crise économique retarde l'entrée dans l'âge adulte C'est G. Stanley Hall qui aurait utilisé le terme adolescence au début du XXe siècle pour décrire la période qui sépare l'enfance de l'âge adulte. Depuis cette époque, l'âge du passage de l'adolescence à l'âge adulte n'a cessé de reculer. Et la crise économique actuelle aurait encore un peu plus retardé cette transition. Au cours des 30 dernières années, la quasi-totalité des éléments qui marquent l'arrivée à l'âge adulte sont apparus à un âge plus avancé, selon le National Institutes of Health américain. "Il y a quarante ans, près de la moitié des jeunes âgés de 22 ans au Canada étaient mariés et un quart avaient eu des enfants. Le journal ajoute, en citant Statistique Canada, «il faut plus de temps aux jeunes adultes d'aujourd'hui pour prendre leur indépendance : ils quittent l'école plus tard, restent plus longtemps au domicile de leurs parents, entrent plus tard sur le marché du travail, et reportent mariage et enfants."

Conjoncture : Une troisième révolution industrielle est en vue L'économiste américain Jeremy Rifkin présente ce mardi à Paris son dernier essai sur les mutations en cours de l'économie et les bases d'une croissance durable tout au long du XXIe siècle. Voici sa vision du futur. «Une troisième révolution industrielle doit prendre le relais de notre modèle actuel, à bout de souffle», assure l'économiste américain Jeremy Rifkin. Selon lui, «la crise actuelle n'est pas la crise de la finance, mais la crise du pétrole» et cet or noir sera de plus en plus rare et de plus en plus cher. Surtout, cette énergie est polluante, et les catastrophes naturelles de plus en plus violentes et fréquentes plaident en faveur d'un modèle de croissance plus soutenable. Ce modèle alternatif repose sur les énergies vertes et sur Internet, estime Jeremy Rifkin. Cinq préalables à une nouvelle révolution industrielle Les villes pourront alors mettre en place des véhicules électriques, ou à pile à combustible, partagés, que chacun utilise le temps nécessaire.

Crise de la dette : la solution de Rocard, si Merkel n'existait pas Comment sortir de la crise de la dette en Europe ? La question obsède les responsables européens. Michel Rocard livre sa propre solution au Monde daté de lundi. Dans sa tribune cosignée avec l'économiste Pierre Larrouturou, l'ancien Premier ministre de François Mitterrand constate que les banques centrales sont prêtes à venir au secours d'un système financier à la dérive en accordant aux établissements privés des centaines de milliards d'euros à des taux d'intérêt dérisoires. Et de citer l'agence de presse Reuters, selon laquelle la Banque centrale américaine aurait même offert (pour 0,01 % d'intérêt) la somme astronomique de 1 200 milliards d'euros de financement aux établissements américains... Donner aux États autant d'argent qu'aux banques Et pendant ce temps, poursuit Rocard, les marchés financiers (dont les banques sont des acteurs majeurs) facturent des taux d'intérêt très élevés aux États en échange de leur financement. Financer "gratuitement" les vieilles dettes

Perspectives - Les indignes S'il y a des indignés — ces 99 % —, c'est qu'il doit y avoir aussi des indignes! Selon un rapport préparant le terrain au prochain Forum économique mondial de Davos, les inégalités croissantes figurent parmi les plus grands risques mondiaux. Loin devant la corruption généralisée, le terrorisme ou encore l'éclatement de la zone euro, la grande disparité des revenus et la concentration de la richesse constituent désormais les principales menaces, dont les grands mouvements sociaux de l'an dernier (printemps arabe, indignés et Occupons Wall Street) ne sont que les premiers symboles. On ne doit pas sous-estimer le pouvoir des symboles. Et ce qui se passe présentement dans la zone euro, avec ces gouvernements quémandant la clémence des marchés en troquant l'austérité budgétaire pour des conditions de financement plus favorables, devient un autre de ces symboles qui attisent le ras-le-bol généralisé.

Manifeste d'économistes atterrés Introduction La reprise économique mondiale, permise par une injection colossale de dépenses publiques dans le circuit économique (des États-Unis à la Chine), est fragile mais réelle. Un seul … Dépliercontinent reste en retrait, l’Europe. Retrouver le chemin de la croissance n’est plus sa priorité politique. Elle s’est engagée dans une autre voie : celle de la lutte contre les déficits publics.Dans l’Union Européenne, ces déficits sont certes élevés – 7% en moyenne en 2010 – mais bien moins que les 11% affichés par les États-Unis . Alors que des États nord-américains au poids économique plus important que la Grèce, la Californie par exemple, sont en quasi-faillite, les marchés financiers ont décidé de spéculer sur les dettes souveraines de pays européens, tout particulièrement ceux du Sud. Fausse évidence n°1 :les marchés financiers sont efficients Fausse évidence n°2 :les marchés financiers sont favorables à la croissance économique

Suicides, chômage, sans-abris : quand le peuple grec sombre dans le chaos Quand, en mai 2010, les sages de la Troïka (nom donné en Grèce aux représentants de la BCE, du FMI et de l'UE) imposent leur premier plan d'austérité, c'est dit-on aux Grecs, une purge sévère, nécessaire mais passagère. Malheureusement, par la suite, les mêmes sages constatent que la médecine est insuffisante, ils imposent un surcroît d'austérité en juillet 2011, en septembre, ils réclament des mesures complémentaires, et, en janvier 2012, encore d'autres... mais ils ne garantissent même plus le succès de l'opération ! L'austérité ? La diminution des dépenses publiques, par le gel puis la baisse (20%) des salaires, la suppression du 13e mois et des primes et, parallèlement, la baisse des retraites (et l'allongement immédiat du temps de cotisation). Comment vit-on dans ces conditions ?

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