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TRANSHUMANISME – EN ROUTE VERS L'HOMME 2.0

TRANSHUMANISME – EN ROUTE VERS L'HOMME 2.0
Il existe un fort courant libertarien chez les transhumanistes – l'économiste Friedrich Hayek est encensé sur plus d’un de leurs sites et Ayn Rand est sur la liste des lectures recommandées de l’Extropian Institute. Selon Christophe Dewdney, professeur à l'Université York de Toronto, « il y a des cyber-libertariens qui font paraître les vieux libertariens pour des travailleurs sociaux. Ces gens veulent démanteler le gouvernement », disait-il en parlant de l'aile californienne des transhumanistes (Andy Lamey, « Away with all flesh », National Post, 31 juillet 1999, p. B-12). L’idée de pouvoir, à votre mort, téléverser (ou uploader) les données contenues dans votre cerveau sur le réseau Internet vous plaît? Toujours est-il que le mouvement existe depuis le début des années 1980. En 1988, Max More et Tom Morrow publient la première édition du magazine Extropy. Les transhumanistes ne croient pas que « la nature humaine est et devrait rester essentiellement inaltérable ».

Le Transhumanisme Thème. Prospective Pour obtenir une vue générale des différentes pages composant ce dossier, consulter le Plan * Sur le transhumanisme, voir notre interview de Nick Bostrom et les liens associés Même si le mouvement transhumaniste (certains disent posthumaniste) reste encore confidentiel en France, il mérite d’être étudié car il marque une évolution philosophique qui correspond à l’évolution convergente et accélérée des technologies (voir notre page La Singularité) Définition Le transhumanisme postule que l'espèce humaine n'a pas atteint son état définitif et ne l'attendra sans doute jamais car elle subit, comme toutes les autres espèces, des évolutions multiples. On retrouve là le concept d'homme augmenté (enhanced) de plus en plus utilisé aujourd'hui. Les sciences qui permettent la transition vers le transhumanisme Il ne faut pas prêter à la nature des qualités qu'elle n'a pas.

Transhumanisme Démocratique James Hughes Ph.D. Public Policy Studies Williams 229B, 300 Summit St., Hartford, CT 06106 860-297-2376 - james.hughes@trincoll.edu Une version antérieure, mais considérablement différente de cet essai a été publiée dans Transhumanity, 28 avril, 2002 Version originale anglaise Résumé La biopolitique est un axe émergent de la politique moderne au côté de la politique économique et culturelle. Cependant, la biopolitique ne fait que compliquer le paysage politique préexistant, elle ne le remplace pas. Les transhumanistes démocrates, les sociaux-démocrates pro-technosciences ou les techno-utopistes de gauche sont manifestement absents de leur niche théorique dans ce nouveau paysage politique. Le transhumanisme démocratique provient de l’affirmation que les êtres humains seront généralement plus heureux quand ils prendront le contrôle rationnel des forces naturelles et sociales qui contrôlent leurs vies. Politique du 21ième siècle Transhumanisme démocratique Techno-utopisme et la Gauche Les biopunks

Séquençage du génome : dans un an il vous coûtera 1.000 $ Lancé il y a environ vingt ans, le premier séquençage d’un génome humain a coûté pas loin de 3 milliards de dollars et a pris plus de dix ans. Selon Jonathan Rothberg, le Steve Jobs de la biotechnologie, il suffira pour le faire de deux heures et de 1.000 $ d’ici la fin de l’année 2012 grâce à la technologie que développe la société dont il est le P-DG. L’accès démocratisé au séquençage du génome serait imminent... c’est ce qu’a déclaré Jonathan Rothberg, le fondateur de la société Ion Torrent , lors d’une conférence sur les technologies émergentes organisée par le MIT, où enseigne Walter Lewin . Cette déclaration a été reprise par le site de Ray Kurzweil , l’un des principaux apôtres du transhumanisme. Selon Jonathan Rothberg, les progrès basés sur l’emploi d’ ordinateurs et de puces à semi-conducteur sont tels (en ce qui concerne la vitesse de séquençage et la chute de son coût) qu’ils sont plus rapides que ce à quoi on s’attendrait en se basant seulement sur la loi de Moore .

Nos émotions les plus enfouies détectées par un ordinateur De temps à autre, l’art contemporain dépasse la science et vient alimenter nos fantasmes les plus fous. Dans cette veine, une vidéo surprenante, repérée sur le site The Creators Project, qui rend compte du dernier projet de l’artiste franco-canadien Grégory Chatonsky : Emotional State. Un homme muni d’un casque EEG (utilisé pour l'électro-encéphalographie) voit son état affectif détecté en temps réel. Attente, joie, excitation : toutes ses émotions sont converties en descriptions disponibles sur Internet. Le résultat a de quoi laisser perplexe. Artefacts du surhomme Le surhomme est en projet chez un groupe de riches financiers, mais aussi de chercheurs qui ne sont pas tous des illuminés. Le biologiste Jean-Didier Vincent et la juriste spécialiste du développement durable Geneviève Ferone sont allés à leur rencontre aux Etats-Unis, où ils forment un redoutable groupe de pression. On les appelle les transhumanistes. Tels le physicien Eric Drexler, qu'on peut considérer comme le fondateur du mouvement, ou le biologiste John Craig Venter. Une recherche de la vie prolongée, voire éternelle Le transhumanisme a été rendu vraisemblable par l'utilisation de technologies convergentes : informatique, nanotechnologies, sciences du cerveau et biotechnologies. L'ouvrage Fabriquer la vie est une mise en garde encore plus systématique, présentée à partir d'une réflexion sur l'évolution de la biologie de synthèse. Moins inquiétante est la lecture des réflexions développées au Forum d'Avignon sur une utilisation positive des outils numériques : la culture pour tous.

Sciences : La parole recréée par analyse du cerveau Des électrodes fixées sur le lobe frontal permettent de reproduire les mots qu'une personne entend. Les chercheurs envisagent notamment de rendre la parole à des personnes incapables de prononcer des sons. (Illustration : Alejandro Zorrilal Cruz) Des scientifiques américains ont réussi l'exploit de reproduire des mots en analysant avec des électrodes l'activité cérébrale de patients. Les chercheurs envisagent entre autres de rendre la parole à des personnes incapables de prononcer des sons, comme après un accident vasculaire cérébral par exemple, en «lisant» dans leur cerveau les mots qu'ils cherchent à prononcer. L'étude a été menée par Brian Pasley, un jeune spécialiste des neurosciences à l'Université de Californie à Berkeley, sur 15 patients qui allaient subir une intervention chirurgicale au cerveau pour des traitements de l'épilepsie. Écoutez les mots synthétisés à partir des enregistrements de l'activité cérébrale: Chaque mot est lu trois fois.

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