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Stochocratie

Stochocratie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La stochocratie, du grec kratein, « diriger, gouverner » et stokhastikos « conjectural, aléatoire », terme inventé en 1998, aussi parfois clérocratie, désigne le tirage au sort (ou élection par le sort) des gouvernants au niveau national ou local. Au Québec, l'action de choisir un représentant du peuple ou un magistrat par tirage au sort est parfois appelée « sortition », un emprunt direct de l'anglais. Origine[modifier | modifier le code] L’expression fut inventée par le philosophe Roger de Sizif, auteur du livre La Stochocratie (Les Belles Lettres, 1998). Applications[modifier | modifier le code] Dans plusieurs pays tels que la France, les États-Unis ou le Royaume-Uni, les jurés de certains procès sont tirés au sort parmi la population.L'Internet Engineering Task Force choisit le comité de sélection des candidats par tirage au sort. Athènes[modifier | modifier le code] Le système de Clisthène[modifier | modifier le code] On peut remarquer:

Plan C On n'est pas préparés à cette idée : la première fois qu'on nous parle de tirage au sort en politique, on ouvre tous des yeux incrédules et on se demande quelle est cette nouvelle lubie. Le mythe de l'élection est très puissant et il n'est pas facile de s'en déprendre, même quelques minutes pour voir. Portant, je vous conseille chaleureusement de laisser une chance à l'idée et de lire seulement quelques lignes sur le sujet : vous allez vite sentir en vous-même que, loin d'être une nouvelle lubie, c'est une bonne idée, et même une très bonne —et très vieille— idée, bien connue de nos aïeux et bien testée (pendant des siècles !) avec d'excellents résultats. Ø Pour se mettre en jambes, écoutez d'abord deux résumés audio en 6 et 4 minutes chrono : Pourquoi faut-il s’intéresser au tirage au sort ? (source : ITV audio pour Hervé Kempf, sur Reporterre.net, le 11 février 2011.) France Inter, "Un temps de Pauchon", 19 avril 2012 : ITV de 4 minutes, juste après le talk TEDx RS du 22 mars 2012, Oui.

Et si on tirait au sort nos élus? Temps de lecture: 9 min «Chacun constate que le suffrage universel ne tient pas ses promesses d’émancipation. L’élection induit mécaniquement une aristocratie élective, avec son cortège de malhonnêtetés et d’abus de pouvoir. Avec les élections, les riches gouvernent toujours, les pauvres jamais», assène Etienne Chouard. L’idée peut surprendre. «On a eu recours au tirage au sort de façon massive dans la première démocratie, à Athènes. Dans son ouvrage Petite histoire de l’expérimentation démocratique, le chercheur Yves Sintomer explicite la logique du tirage au sort chez les Athéniens: «Il s’agit de défendre l’égale liberté des membres de la Cité et de proclamer que tous ont légitimement part à la réflexion et à l’action politique, qui ne sont considérées ni l'une ni l'autre comme des activités spécialisées.» Une idée tombée en désuétude C'est pendant la révolution française que l’Abbé Siéyès va imposer populariser l’idée que gouverner suppose une véritable professionnalisation.

Petite histoire du tirage au sort en politique En France, il est courant de « tirer les rois » à l’épiphanie [1]. Les origines de cette coutume remontent au moins aux Saturnales, la principale fête romaine. De nature carnavalesque, elle avait lieu après le solstice d’hiver, dans les 12 jours intercalaires entre le cycle solaire et le cycle lunaire. Banquets et orgies se multipliaient alors. Les normes sociales ordinaires étaient suspendues. Anthropologues et historiens ont longuement débattu sur ce récit, qui relève sans doute plus du mythe que de la réalité historique [5]. À l’heure où le tirage au sort semble revenir après des siècles d’éclipse dans des centaines, voire des milliers d’expériences politiques [6], il est intéressant de s’interroger sur la façon dont cette procédure a été utilisée dans le passé. Des origines anciennes On tirait au sort au sort de deux manières. La Grèce classique et hellénistique : résolution impartiale des conflits et démocratie Comme l’écrit Moses I. Les jurys Le pouvoir sur tous de tout un chacun.

A Lille, les citoyens entrent dans le débat sur l'énergie Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Hervé Kempf Lille, envoyé spécial. "On est obligé de tout calculer. Avant, on ne réfléchissait pas." Marise confirme : "On n'est plus dans le même contexte économique." Brigitte reprend : "On ne peut plus se laisser vivre, il faut faire attention aux dépenses énergétiques." Cela discute ferme, ce samedi 25 mai, dans une grande salle du conseil régional du Nord Pas-de-Calais où se déroule, comme dans treize autres régions de France, la "Journée citoyenne du débat sur la transition énergétique". A une autre table, on discute des travaux d'économie d'énergie. Ces discussions animées n'ont pas lieu par hasard. Avant la journée de débat, ils ont reçu une formation, sous forme d'un livret pédagogique sur l'énergie, écrit par un comité pluraliste pour veiller à ce que le discours ne soit pas orienté dans un sens ou dans l'autre. A chaque séquence, la composition des tables est redistribuée. >> Voir le livret distribué aux participants (PDF)

VANDONCOURT, un village auto-géré depuis 1971 VANDONCOURT, un village auto-géré depuis 1971 : démocratie participative-délibérative & contrôle populaire Créons 1000 Vandoncourt ! Banqueroutes frauduleuses, crise du climat, chômage, pollutions, exclusions… S’il est un sentiment largement partagé par la population dans son ensemble, c’est bien celui de l’impuissance généralisée du citoyen face aux grands problèmes de notre temps. Le Jura, c’est comme le nord de la chanson, c’est d’abord un gros cœur, depuis longtemps. Inspiré d’un système communautaire traditionnel En 1970, « 68 » n’est pas très loin, et il va laisser un parfum libertaire qui va se répandre entre des habitants du cru, lassés de la somnolence municipale, et deux personnes, de retour de Madagascar, et tombées amoureuses là-bas des célèbres « conseils des sages » sous les arbres à palabres. Démocratie directe, autogestion et contrôle populaire Exemples de questions traitées par les conseils populaires Joël Feydel

Tirage au sort : Etienne Chouard vs François Asselineau Etienne Chouard a gagné la sympathie de très nombreux internautes avec son idée révolutionnaire de tirage au sort, dont l'ambition est de dénoncer la fausse démocratie représentative dans laquelle nous vivons et de montrer comment il est possible d'en sortir pour construire une vraie démocratie. François Asselineau a aussi la cote sur Internet, mais lui n'est pas du tout séduit par cette idée de tirage au sort. Il a récemment exprimé les raisons de sa très grande réserve à l'égard de cette idée... et miracle du web, Etienne Chouard lui a déjà répondu, de manière fort argumentée, comme à son habitude. Voici leur échange, passionnant, qui n'en est sans doute qu'à ses débuts... car Asselineau n'a pas creusé comme Chouard ce sujet, et, à mon sens, a perdu le premier round. OBJECTIONS AU TIRAGE AU SORT EN POLITIQUE, ET PROPOSITIONS DE RÉFUTATIONS RATIONNELLES par Etienne Chouard, vendredi 23 septembre 2011, 23:02 (Source) Cette idée de tirage au sort lancée par M. [ÉC : Comment cela ?

Francis Dupuis-Deri, Francis Dupuis-Deri, L'esprit antidémocratique des fondateurs de la «démocratie» moderne Francis Dupuis-Déri (1999) professeur, Département de science politique, UQÀM. “L’esprit antidémocratique des fondateurs de la « démocratie » moderne” Un article publié dans la revue AGONE, no 22, septembre 1999, pp. 95-114. Table des matières Résumé Introduction Une socialisation élitiste Utilisation politique du mythe de la «souveraineté» Discours antidémocratique& peur des pauvres Justifications philosophiques Langage: l’antidémocratisme dissimulé L’« agoraphobie » comme concept politique Résumé Se réclamant de la « démocratie » – sans toutefois donner plus de pouvoir au démos –, les représentants de nos systèmes politiques n’ont pas seulement piégé le peuple qu’ils prétendaient servir, c’est la langue elle-même qu’ils ont trahie : comment désormais mettre à jour l’anti-démocratisme des discours, des pratiques, des systèmes et des hommes politiques rangés sous l’étiquette de « démocrates » ? Introduction L’esprit antidémocratique des fondateurs de la « démocratie » moderne.

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