"Free !" : pourquoi l'économie de demain sera gratuite Eco89 publie un extrait du nouveau livre de Chris Anderson, mode d’emploi du commerce à l’ère du tout numérique. Faux billet de zéro dollar à l’effigie de George Bush (DR) Le meilleur moyen de gagner de l’argent ? Tout proposer gratuitement ! C’est la thèse surprenante de Chris Anderson, rédacteur en chef de Wired, le magazine de référence du web et du numérique. Chris Anderson n’en est pas à son coup d’essai. Avec Free ! Une gratuité complète (grâce à la pub notamment), ou partielle voire factice (en faisant payer des services complémentaires, par exemple). Dans cet extrait, Anderson présente les « règles du gratuit » et « les dix principes du raisonnement d’abondance ». Si c’est numérique, tôt ou tard cela sera gratuit. Sur un marché concurrentiel, les prix chutent jusqu’au coût marginal. Les atomes aimeraient bien être gratuits aussi, mais ils n’y mettent pas autant du leur. Hors du domaine numérique, les coûts marginaux tombent rarement à zéro. Vous n’arrêterez pas le gratuit. ► Free !
Comment les contenus générés par les utilisateurs menacent-ils le capitalisme La lecture de la semaine prolonge le texte d’il y a 15 jours, qui tentait de comprendre pourquoi Facebook était valorisé à 100 milliards de dollars. On se souvient que la réponse était que la valeur : c’est nous, les utilisateurs ! Le texte d’aujourd’hui est un entretien donné à Al-Jazeera par Michel Bauwens (Wikipédia, @mbauwens), le fondateur de la Peer-to-peer Fundation, qui cherche à analyser les effets à long terme de contenus générés par les utilisateurs sur le capitalisme. « Ce qui est important, explique Bauwens, c’est que Facebook n’est pas un phénomène isolé, mais participe à une tendance plus lourde de notre société : une croissance exponentielle de la valeur d’usage produite par le public. Image : Typography Power par Charis Tsevis. Les marchés peuvent être définis comme une manière de répartir des ressources rares. D’où une série de questions qu’il pose : Si les travailleurs perçoivent de moins en moins de revenus, qui achètera les biens vendus par les entreprises ?
Groupe de travail sur l'économie de la contribution ARCHIVES DE l'ATELIER - Enregistrements audio des séances de l'atelier - Intervention de Bernard Stiegler lors de la séance du 6 Novembre 2010 (video) - Intervention de Bastien Sibille : Entreprises à sources ouvertes - monnaie et dette, séance du 17 décembre 2011 : paix monetaire et financiere au sein de la zone euro - Innonation comme pharmacologie positive au delà de la logique économiste : séance du 4 février 2012 - Propositions pour le financement d'une croissance durable et soutenable : séance du 20 mars 2012 - Energie contributive : séance du 19 mai 2012 - Efficacité énergétique : séance du 28 janvier 2013 Ce groupe de travail « Economie de la contribution », est une thématique au centre de nos préoccupations ; celle-ci a fait l’objet de plusieurs débats au théâtre de la Colline et a été largement abordée dans nos publications, dans nos interventions publiques et dans notre Manifeste 2010.- cf. www.arsindustrialis.org/manifeste-2010 [1] cf. [2] cf. [4] cf. [8] cf. [9] cf. [10] cf.
Bernard Stiegler : “Il y a beaucoup d’inventions qui ne produisent aucune innovation” - Nouvelles technos Constatant l'échec du consumérisme, le philosophe Bernard Stiegler soutient que seule l'intelligence collective permettra une économie innovante. Entretien, dans le cadre d’un “spécial innovation” que nous déclinerons jusqu’à ce week-end. C'est la bonne nouvelle de ces temps de crise, l'innovation innove ! Quelque chose semble mourir : le système capitaliste consumériste qui, à force d'avoir détourné le désir et la création en pulsions d'achat, a fabriqué des sociétés démotivées, autodestructrices. Mais quelque chose d'autre est en train de naître : une innovation non plus conçue par le haut, par des ingénieurs et du marketing, mais émergeant de réseaux, d'échanges de savoirs, d'amateurs passionnés. En quelques années, les nouvelles technologies de l'information et de la communication ont renversé le modèle de l'innovation. L'innovation a une histoire, liée à celle de l'entreprise, de l'industrie, des technologies de pointe. Qu'est-ce qui distingue invention et innovation ?
Fiche Libres savoirs, les biens communs de la connaissance Auteur(s) du livre: Ouvrage collectif coordonné par VecamÉditeur: C&F Éditions978-2-915825-06-0Publié en 2011Première rédaction de cet article le 5 novembre 2011 Qu'est-ce qu'il y a de commun entre la paysanne mexicaine qui réclame de pouvoir faire pousser des semences de maïs de son choix, le parisien qui télécharge de manière nonhadopienne un film qu'il ne peut pas acheter légalement, la chercheuse états-unienne qui veut publier ses découvertes sans enrichir un parasite qui vendra très cher le journal scientifique, le programmeur brésilien qui développe du logiciel libre, et l'industriel indien qui veut fabriquer des médicaments moins chers ? Tous veulent pouvoir utiliser librement le savoir issu des communs. Les communs, ce sont tous les biens, matériels ou intellectuels, qui n'ont pas été capturés par des intérêts privés et qui sont gérés ensemble. Cet ouvrage collectif fait le tour de la question pour les communs immatériels, ceux dont l'usage par l'un ne prive de rien les autres.
Crowdfunding: quels avantages pour un entrepreneur? [Express yourself] De nombreux entrepreneurs s'interrogent sur la bonne formule pour créer son entreprise tout en testant le marché sans trop prendre de risque. Pour tester son marché sans créer une structure juridique indépendante, il existe les couveuses d'entreprises, qui vous permettent de facturer vos premiers clients. Elles proposent également un accompagnement à la création à travers des journées de formation et les conseils avisés d'experts. A noter que les demandes sont nombreuses et les places limitées. Aujourd'hui grâce à Internet, il existe une solution plus innovante pour expérimenter un marché: c'est le crowdfunding, en français le "financement participatif". Qu'il s'agisse de vendre des produits ou des services, réaliser une campagne de collecte de fonds sur internet, c'est avant tout un test grandeur nature. Le financement participatif sur Internet permet à l'entrepreneur d'obtenir des retours par des clients potentiels et donc d'adapter son offre.
Aliments et substrats énergétiques : quelle énergie pour courir ? J’aborde dans cet article un point particulier de la course à pied : les différents substrats énergétiques (glucides, lipides, protéines) utilisés au cours d’un effort, leur stockage par l’organisme, les réserves, leur rendement énergétique. Nous verrons aussi l’effet de l’intensité de l’effort, de la durée et de l’entraînement sur le choix du substrat. Bref, d’où vient l’énergie quand nous courons ? Notre corps produit de l’énergie mécanique quand nous courons. Cette énergie est en fait transformée à partir de l’énergie chimique contenue dans les substrats énergétiques stockés par l’organisme et c’est l’ATP (adénosine triphosphate) qui sert d’intermédiaire. L’énergie dépensée en course à pied On parle souvent de calorie ou joule (1 calorie = 4,2 joules) pour quantifier l’énergie chimiques des aliments. Les muscles utilisent de l’ATP pour la contraction musculaire. Un substrat énergétique est une substance utilisée par l’organisme pour produire de l’énergie. glucideslipidesprotéines
Interactive: This Is How Much Money Twitter Owes You Now that Twitter has a market capitalization of at least $24.9 billion, more than a few of the social network’s 230 million users have noticed their tweets are making other people rich. Many people want their cut. So what would that be exactly? TIME has crunched the numbers. How Much Does Twitter Owe Me? Enter the username of any public account to measure its share of Twitter's fortune. Not enough to retire, huh? To see how we came up with those numbers, check the fine print. Methodology
Sionisme et « antisémitisme postcolonial » : une analyse essentielle inspirée d’Edward Saïd. Dans son ouvrage La Question de Palestine [1], l’intellectuel Palestinien Edward W. Saïd, analyse précisément et historiquement les origines du sionisme, et interroge la légitimité, unanime en Occident, d’une idéologie coloniale ayant causé tant de ravages. Dans l’introduction, partant du « soubassement existentiel » dont dépend la situation du peuple palestinien, il demande : « Nous étions sur le territoire appelé Palestine ; la spoliation et l’effacement dont nous avons été victimes et d’où ont résulté que presque un million des nôtres ont dû quitter la Palestine et que notre société est devenue non existante étaient-ils justifiés, fût-ce même pour sauver ce qu’il restait des Juifs d’Europe ayant survécu au nazisme? Quelle est la règle morale ou politique qui exige que nous abandonnions nos revendications pour notre existence nationale, notre terre, nos droits humains? Mais cela s’explique, et de manière simple : c’est qu’il y a plus grave (apparemment). Refuser le sionisme. Edward W.