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Rapport du GIEC : Réchauffement climatique de 1,5°C

Rapport du GIEC : Réchauffement climatique de 1,5°C
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Interdiction de l'avion, couvre-feu thermique… le scénario noir pour vraiment limiter le réchauffement climatique Si l'on ne découvre pas qu'il y a loin de la coupe aux lèvres en matière de lutte contre le réchauffement climatique, l'ampleur des efforts qu'il faudrait consentir pour limiter rapidement la catastrophe nous échappe bien souvent. En décembre 2018, le bureau d'étude B&L a donc produit une étude détaillant les mesures à mettre en œuvre pour éviter que la température moyenne sur Terre n'augmente de plus d'1,5°C en 2030. Et autant dire que les changements préconisés sont radicaux… Parmi d'autres : "Interdiction immédiate de vendre des véhicules neufs pour un usage particulier", "mise en place d'un couvre-feu thermique entre 22h et 6 h", "interdiction de la construction de nouvelle maison individuelle" ou encore, "interdiction de tout vol hors Europe non justifié dès 2020, avec deux vols aller-retour autorisés par jeune de 18 à 30". Limiter la casse Fin du modèle libéral mondialisé

La nouvelle définition du kilogramme entre en vigueur. Les unités de mesure font peau neuve Plus de deux siècles après la première définition du mètre à partir d'un invariant de la nature qui a conduit à sa redéfinition en fixant la valeur numérique de la vitesse de la lumière en 1983, nous sommes aujourd'hui en mesure d'étendre cette approche à l'ensemble des unités pour instaurer le premier système d'unités entièrement défini à partir de constantes universelles. Cette évolution historique du système d'unités le plus invariable et le plus universel jamais établi par l'Homme entre en vigueur le 20 mai 2019. En décidant de fixer certaines constantes universelles, les métrologistes changent notre façon de mesurer le monde. Quelles sont ces constantes universelles sur lesquelles vont dorénavant reposer toutes nos mesures ? Notre SI compte sept unités de base (voir illustration ci-dessus), autant de constantes seront donc nécessaires pour construire le nouveau système : Pourquoi a-t-on choisi ces constantes ? Ces quatre grandeurs ont été retenues pour les raisons suivantes :

proposition de loi portant reconnaissance du crime d'écocide Enregistré à la Présidence du Sénat le 19 mars 2019 portant reconnaissance du crime d’écocide, présentée Par M. Sénateurs (Envoyée à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.) CO2 et virus oubliés : le permafrost est "une boîte de Pandore" Les effets du réchauffement climatique sont multiples : hausse des températures, fontes des glaciers, hausse du niveau des mers, sécheresse, changements de la biodiversité, migrations humaines, etc. Parmi toutes ces catastrophes en cours ou à venir, il en est une majeure, qui se déroule en ce moment en Alaska, au Canada et en Russie. Selon les scénarios les plus optimistes, d'ici 2100, 30% du pergélisol pourraient disparaître. Entamé depuis plusieurs années, le dégel de cette couche géologique, composée de glace et de matières organiques, menace de libérer des quantités astronomiques de CO2, entraînant potentiellement un réchauffement climatique encore plus important et rapide que prévu. Pour étudier les risques liés au dégel du pergélisol, nous avons sollicité l'éclairage de deux spécialistes. Un réservoir de gaz à effet de serre Le pergélisol est un vaste territoire. De plus, le CO2 n'est pas le seul gaz à effet de serre que peut produire le pergélisol dégelé.

« L’état de tous les écosystèmes a empiré » Les populations d’animaux et de plantes ne cessent de décliner : tel est le constat sans appel de la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) qui publie aujourd'hui son rapport. Retour sur ce travail scientifique et diplomatique avec l’un de ses protagonistes, l’écologue Franck Courchamp. Quelles sont les principales conclusions de ce rapport international ? Franck Courchamp1 : On savait déjà que la biodiversité mondiale allait très mal. Les évaluations chiffrées du rapport soulignent à quel point il est urgent d’agir. L’état de tous les écosystèmes de la planète a même empiré au cours de ces deux voire trois dernières décennies. Dans le monde plus d’une espèce de mangrove sur 6 est menacée d’extinction. Fabrice MONNA / ISEA / ARTeHIS / Biogeosciences / CNRS Photothèque Quels sont les principaux écosystèmes touchés ? Des politiques ambitieuses de protection des espèces peuvent enrayer le déclin. F.

proposition de loi portant reconnaissance du crime d'écocide Enregistré à la Présidence du Sénat le 19 mars 2019 portant reconnaissance du crime d’écocide, présentée Par M. Jérôme DURAIN, Mme Nicole BONNEFOY, MM. Marc DAUNIS, Patrick KANNER, Maurice ANTISTE, Mme Viviane ARTIGALAS, M. Sénateurs (Envoyée à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.) On vous raconte le plus violent réchauffement climatique que notre planète ait connu... jusqu'à aujourd'hui Dans ce jacuzzi à échelle globale, les premières conséquences du réchauffement se font sentir. La chaleur accélère l'évaporation des océans, formant davantage de nuages dans le ciel. "On peut imaginer qu'il y a eu plus souvent des épisodes extrêmes de précipitations, de plus grosses tempêtes comme des ouragans", indique à franceinfo James Zachos, professeur de sciences de la Terre et des planètes à l'université de Californie à Santa Cruz (Etats-Unis). Le paysage en est bouleversé. Pendant le PETM, les "malédictions" de ce type s'enchaînent. La végétation "réagit très vite" à ces changements climatiques, résume Sébastien Castelltort. Dans les fonds marins, des espèces de plancton comme les Apectodinium, de "petites boules aux formes étranges" préférant habituellement les eaux tropicales, se répandent "soudainement sur toute la surface du globe", explique l'université de Genève.

Deux exoplanètes en train de grossir et des bébés-lunes observés pour la première fois Grandiose : une deuxième planète a été découverte par observation directe autour de la très jeune étoile PDS 70. Ces deux gros bébés sont plus massifs que Jupiter et continuent de pousser en dévorant tout sur leur passage. Une autre équipe de chercheurs a, de son côté, mis en évidence un disque circumplanétaire autour de PDS 70b. C'est la première fois que les astronomes assistent à la naissance d'exolunes. Ce n'est pas exactement notre Système solaire dans sa petite enfance que l'on peut admirer sur ces images mais cela devait y ressembler. Âgée d'un peu moins de six millions d'années, PDS 70 (environ 0,76 masse solaire) est une étoile toute jeune de type naine orange qui, à l'instar de notre Soleil quand il avait le même âge (c'était donc il y a environ 4,5 milliards d'années), est actuellement entourée d'un vaste disque de gaz et de poussière distinct sur les images du VLT (l'éclat de PDS 70 a été masqué). Deux planètes géantes gazeuses émergeant du disque protoplanétaire

« L'économie circulaire ne constitue pas une démarche de progrès » Professeur à l'Université de Lausanne, engagé lors de la campagne européenne en tant que tête de liste Urgence Écologie, le philosophe Dominique Bourg répond aux questions de Lionel Meneghin, rédacteur en chef du site dirigeant.fr, le média du Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise, et lecteur contributeur d’Usbek & Rica. Lionel Meneghin : Depuis quelques mois, les enjeux écologiques semblent enfin occuper le devant de la scène médiatique. Comment expliquez-vous ce basculement ? Dominique Bourg : Signe des temps, deux députés en viennent à proposer des mesures impensables il y a encore quelques années. Delphine Batho propose d’interdire tout vol intérieur vers des destinations reliées par le train en moins de cinq heures. « À l'été 2018, pour la première fois, les gens ont senti qu'il y avait un problème de climat » Le moment-clé, pour moi, a été l’été 2018 : pour la première fois, les gens ont senti qu’il y avait un problème de climat. > Climat : faut-il taxer ou boycotter l'avion ?

Arctique : Le réchauffement de la mer au Pôle Nord cause des vagues de froid extrême en Europe Le réchauffement de la mer de l’Arctique contribue directement aux chutes de neige extrêmes en Europe. Un épisode glacial, baptisé « la Bête de l’Est », avait illustré ce phénomène en 2018, selon une étude publiée ce jeudi dans Nature Geoscience. Cet événement avait paralysé une grande partie du nord de l’Europe en février et mars 2018 et avait coûté plus d’un milliard d’euros par jour rien qu’au Royaume-Uni. Selon l’étude, ces tempêtes de neige exceptionnelles étaient une conséquence directe des eaux « anormalement chaudes » dans la mer de Barents, dont 60 % de la surface avait été libérée de la banquise quelques semaines avant. La banquise, un « couvercle sur l’océan » Le réchauffement de l’Arctique est plus rapide que le reste de la planète. Des conséquences bien réelles en Europe En mesurant les isotopes contenus dans la vapeur d’eau atmosphérique, les chercheurs ont pu quantifier exactement quel excès d’humidité s’était dégagé de la mer de Barents avant l’épisode de 2018.

L’acidification des océans, l’autre danger du CO₂ Atmosphère, atmosphère… On se focalise souvent sur l’atmosphère lorsque l’on aborde le sujet des émissions de CO2, au risque d’oublier deux autres acteurs clés de la machine climatique : la biomasse et l’océan. Ils captent à eux deux plus de 50 % des quelque 40 milliards de tonnes (Gt) de CO2 émises par les activités humaines. L’océan nous aide, car en absorbant du CO2, il limite l’augmentation de l’effet de serre. Pour comprendre les mécanismes complexes qui entrent en jeu, suivons ce que deviennent les molécules de dioxyde de carbone une fois absorbées par les océans. Des échanges gazeux actifs entre l’air et l’océan Nous avons tendance à considérer l’océan et l’atmosphère comme deux entités bien distinctes. Dans l’eau, le CO2 dissout s’hydrate en acide carbonique (H2CO3). Grâce à l’alcalinité, l’océan est légèrement basique : son pH moyen est d’environ 8 (le pH quantifie l’acidité d’un milieu, acide si son pH est inférieur à 7, basique s’il est supérieur).

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