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Projet Manhattan : et l’humanité toucha sa fin

Projet Manhattan : et l’humanité toucha sa fin
« Maintenant, je suis devenu la mort, le destructeur des mondes ». C’est, selon la légende historique, à cette phrase d’un texte sacré de l’hindouisme que pensa le physicien Robert Oppenheimer le 16 juillet 1945, devant le spectacle de l’explosion de la première bombe atomique, dans un désert du Nouveau Mexique. Trois semaines plus tard, les Etats-Unis larguaient la bombe A sur Hiroshima, tuant instantanément 80 000 personnes, plus des dizaines de milliers d’autres dans les semaines, les mois et les années suivantes. Cette histoire, c’est l’histoire du projet Manhattan, où comment les plus grands physiciens de leur temps ont engagé les Etats-Unis dans la course à la bombe. Projet Manhattan : et l’humanité toucha sa fin : c’est le programme funeste qui est le nôtre pour l’heure qui vient. Les repères La première expérience de fission nucléaire a été réalisée en 1938 par la physicienne Lise Meitner, les chimistes Otto Hahn et Fritz Strassman. Le reportage du jour Écouter 7 min Related:  Axe 1: Produire et diffuser des connaissances.Thème 6 – L’enjeu de la connaissanceL'enjeu de la connaissance

La mixité scolaire Proposé par Institut national de l’audiovisuel Date de diffusion : 04 déc. 1961 | Date d'évènement : 06 janv. 1959 Contexte historique Comme le rappelle Antoine Prost dans son Histoire de l'éducation en France, la mixité constitue l'une des révolutions pédagogiques les plus importantes en France. Pourtant, elle s'est effectuée "sans même qu'on y prête attention". L'instauration de la mixité dans les établissements scolaires est très progressive et demeure timide jusqu'aux années 1960. A partir de la fin des années 1950, le gouvernement favorise la généralisation de la mixité scolaire. Finalement, les décrets d'application de la loi Haby du 28 décembre 1976 rendent la mixité obligatoire dans l'enseignement primaire et secondaire. Éclairage média Ce reportage de l'ORTF est constitué par deux séries de "micro-trottoirs" réalisés à la sortie de "bons" lycées parisiens.

Comment les acteurs du cybercrime se professionnalisent Nom de code : opération DisrupTor. Objet : démanteler un réseau de trafiquants du dark Web, cet Internet de l’ombre, et mettre fin à leur commerce illicite. Au passage, saisir quelque 500 kg de drogues diverses (oxycodone, ecstasy, héroïne…), 63 armes à feu et 6,5 millions de dollars (5,5 millions d’euros) en cash et en cryptomonnaies. Acteurs : le Department of Justice des Etats-Unis, l’agence européenne de police criminelle Europol et des membres du JCODE (Joint Criminal Opioid Darknet Enforcement), qui regroupe différentes agences états-uniennes dont le FBI. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Criminalité sur Internet : « Le dark Web n’est plus un endroit aussi hermétique qu’avant » Des opérations de ce genre se multiplient. Lire aussi Europol annonce 179 arrestations en lien avec des trafics illégaux sur Internet Celui-ci a géré un nombre d’attaques menées contre ses clients, de grandes entreprises, en augmentation de 50 % par an sur les deux dernières années.

Robert Oppenheimer (1904-1967), l’architecte du Projet Manhattan Élevé dans une famille cultivée et aisée à New York, famille d’origine juive allemande, Robert Oppenheimer est un enfant sensible et génial. Une fois chargé de la recherche nucléaire militaire, il est tiraillé entre la nécessité de mettre au point l’arme atomique aux États-Unis avant que les nazis ne l’aient, et des interrogations éthiques qui l'incitent plutôt à s'abstenir de mettre au point cette arme. Mélancolique à l’adolescence, Oppenheimer éponge son angoisse au Nouveau-Mexique en s’y promenant avec un camarade et un professeur. Étudiant, Oppenheimer part en Allemagne et en Angleterre et rencontre les plus brillants physiciens de sa génération. Extrait de "Culture et destin" (1961), dans lequel Georges Ribemont-Dessaignes reçoit Jacques Prévert, qui parle de l'homo sapiens et de la bombe atomique 3 min Il est accusé d’avoir de l’amitié pour les Soviétiques, ce qui est faux. Pour en parler Bibliographie Archive Ina diffusée : 5 colonnes à la une (1962) Musique Générique Actualités

Qu’est-ce que la neutralité du Net ? La FCC (« Federal Communications Commission »), le régulateur des télécoms américain, doit présenter, mercredi 22 novembre, une « proposition » visant à supprimer l’obligation faite aux fournisseurs d’accès de respecter la neutralité du Net. Un principe essentiel du fonctionnement du réseau, qui garantit l’égalité des internautes. Qu’appelle-t-on neutralité du Net ? C’est un principe très simple, qui veut que tous les contenus circulant sur Internet le fassent de manière égalitaire, sans aucune discrimination. Est-ce une obligation légale ? Pendant très longtemps, la neutralité du Net a été une « règle non-écrite », globalement respectée mais qui n’avait pas force de loi. Pourquoi les Etats-Unis veulent-ils revenir dessus ? L’imposition du respect de la neutralité du Net avait fait l’objet d’un vif débat aux Etats-Unis, qui épousait partiellement des conceptions politiques de la gauche et de la droite. Quelles seraient les conséquences d’une suppression de la neutralité du Net ? Le Monde

70 ans après le projet 'Manhattan' Si la bombe américaine a été mise au point dans des sites ultrasecrets, la centrale iranienne de Buchehr est, elle, aujourd'hui, placée sous le contrôle des satellites. Banal, donc génial. C'est ainsi que paraît l'ordre donné par le chef du corps du génie de l'armée américaine, le 13 août 1942, de créer "un nouveau district d'ingénierie, sans limite territoriale connue, qui sera nommé le Manhattan District" . Un nom de projet sans fantaisie, qui reprend, comme c'est l'usage, la position géographique de son quartier général. Ni même les Russes, avec qui les relations seront sans doute difficiles après la guerre. Or le temps presse : s'ils ont la bombe les premiers, les nazis pourraient gagner la guerre en trois mois. Groves organise le "projet Manhattan" selon des principes draconiens. Les scientifiques renâclent mais se plient à cette discipline, voyageant même sous de faux noms. Le programme et tout ce qui a trait à l'uranium est classé "secret défense". 1 Acquérir le savoir-faire

Qu'est-ce que c'est le programme Erasmus ? | Destination Erasmus Beaucoup d’entre vous ont déjà dû entendre parler d’Erasmus. Un programme européen qui permet aux étudiants de partir faire leurs études à l’étranger ? Ok, ça c’est la définition d’Erasmus il y a 30 ans ! L’histoire d’Erasmus Le programme Erasmus a été créé en 1987. En effet au début, Erasmus n’était destiné qu’aux étudiants de l’enseignement supérieur. Crédits : I. En 30 ans, le programme Erasmus est devenu l’une des plus grandes réussites de l’Europe. Des programmes pour tout le monde Erasmus + se veut polyvalent et accessible à tous. Le programme pour l’enseignement scolaire. Pourquoi faire l’un des programmes ? Raison n°1 : Erasmus permet de faciliter la mobilité en Europe grâce à des aides financières et un réseau de collaborateurs. Raison n°2 : L’expérience Erasmus est unique ! Raison n°3 : Que vous soyez lycéens, enseignants, étudiants ou demandeurs d’emploi, le passeport Erasmus ouvre beaucoup de portes. Vous voulez en savoir plus sur Erasmus ? A lire aussi...

14 décembre 1989, Andreï Sakharov : mort d'un dissident | INA En Antarctique, les stations deviennent les porte-drapeaux des grandes nations Il est loin, infiniment loin, le temps des huttes en planches qui abritaient les explorateurs de l’Antarctique des vents glaciaux, dans lesquelles ils pouvaient se nourrir « au chaud », voire dormir un peu. Aujourd’hui, les stations érigées sur le « continent blanc » prennent des allures futuristes sous les coups de crayon d’architectes de renom. Leur but premier reste de permettre aux scientifiques de travailler – dans un confort accru tout de même. Le 15 janvier a été inaugurée sur la péninsule Antarctique la nouvelle base brésilienne, Comandante Ferraz. Et, à McMurdo, à la même échéance, l’emblématique « village-base » américain (avec sa centaine de baraques énergivores) devrait céder la place à un complexe de grands bâtiments aux lignes polygonales. Depuis l’entrée en vigueur, en 1961, du traité sur l’Antarctique, qui voue le continent à la seule recherche scientifique, 97 bases scientifiques ou à vocation duale (scientifique et civile ou militaire) y ont été construites.

Ecouter l'émission jusqu'à 8 min 05 Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Bref historique des services de renseignement et de sécurité français contemporains 1Héritiers d’organismes nés au cours de la Seconde Guerre mondiale, les services de renseignement et de sécurité français sont marqués dès l’origine par les conflits, ceux entre les nations et ceux entre les hommes. Fin juin 1940, alors qu’une partie de la France est occupée par l’armée allemande, une structure clandestine de renseignement est mise sur pied au sein de l’armée française d’armistice, avec l’aval du ministre de la Défense nationale, le général Weygand. Placés sous la responsabilité du colonel Louis Rivet, chef du SR/SCR (service de renseignement/section de centralisation des renseignements) du 2e bureau, ces services s’organisent sous la couverture de l’Office national du retour à la terre, du ministère de l’Agriculture. 2À Londres, après avoir appelé les Français à la résistance, le général de Gaulle crée un 2e bureau au sein de son état-major de la France libre. 8Le 26 février, le député socialiste Henri-Alexis Ribière devient directeur général du SDECE.

Crème Tho-Radia : la beauté radioactive | lhistoire.fr A la fin du XIXe siècle, l’essor de la culture visuelle, de la photographie et du cinéma popularise l’usage des cosmétiques. Le culte de la jeunesse est une aubaine pour les pharmaciens, les entrepreneurs… et les charlatans. Les jeunes agences de publicité vantent notamment des recettes antirides, véritables fontaines de Jouvence. Mais les promesses d’un rajeunissement éternel reposent sur toutes sortes d’ingrédients nocifs. La beauté radioactive : tendance phare La radioactivité est au cœur des discussions scientifiques au tournant des XIXe et XXe siècles. Dès 1900, pourtant, des chercheurs mettent en évidence les effets nocifs du radium. En 1928, le Comité international de protection contre les rayons X et le radium, nouvellement créé, établit des règles sur l’utilisation des rayonnements ionisants. Rien n’y fait ! La marque Tho-Radia survit pourtant jusqu’au milieu des années 1960. Note 1. Image : Publicité pour la crème Tho-Radia. © DR. La beauté radioactive : tendance phare Note 1.

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