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Commedia dell'arte

Commedia dell'arte

Histoire des arts: Le Pierrot de Watteau Le tableau est grand, de la taille d'un homme.Au premier rang, qui occupe presque toute la hauteur de la toile, un jeune homme, les bras ballants, les mains mains pendent, vacantes, le regard timide, dans le vide, vers la gauche et vers le bas. Le teint est rosi, aux joues, au nez. Les lèvres sont bien découpées, celle du haut surtout qui fait des vagues. Le menton révèle une petite pointe mais la rondeur domine, le cou suggère un léger embonpoint. Ce visage montre une dissymétrie. Plus je le regarde, plus je pense à un gamin, au corps trop grand - ou le chef trop petit - mais lequel commande la comparaison? Pierrot porte un costume aux pièces assorties. Pierrot n'est pas posé exactement au milieu du tableau, décalé légèrement à gauche.Il en remplit toute la hauteur, mais il y a plus d'espace entre la crête de sa coiffe et le bord supérieur du tableau qu'entre son pied gauche et le bord inférieur. De l'âne, l'oeil droit seul est visible.

Molière, héritier de la commedia dell'arte Théâtre traditionnel italien, représenté par des acteurs professionnels (ce que signifie dell’arte), dont le texte n’est pas à proprement parler improvisé, comme on le pense abusivement, mais plutôt semi-improvisé. En raison de son oralité, cet art est en grande partie perdu ; nous ne disposons plus que de quelques canevas, véritables outils de travail des troupes, simplement destinés à indiquer la succession des scènes, ainsi que les tenants et les aboutissants de la situation. Ces précieux documents, malheureusement fort sommaires, contiennent avec le schéma des pièces les principaux effets ou lazzi, faisant parfois l’objet de recommandations lapidaires. Les intrigues — si tant est qu’on puisse employer ce terme — sont inexistantes ; car les scènes sont plus juxtaposées que liées organiquement.

Les Fourberies de Scapin jouées avec des masques Le jeu, les choix de mise en scène, l’état d’esprit dans lequel est le spectateur, l’environnement, tout contribue à faire percevoir un texte de théâtre de diverses façons. Ainsi des Fourberies de Scapin, spectacle proposé par la Compagnie Neo Vent. Des masques donnent à quelques personnages des aspects animaux, oiseaux les pères, mammifères les serviteurs. Les jeunes gens, fils et filles, n’ont pas encore de visage social et on les voit tels qu’ils sont, pleins de désir mais au fond incapables, par eux-mêmes, de les réaliser. On sait qu’il y a dans cette pièce une scène de bastonnade célèbre et on l’attend, comme on sait la lamentation d’un père, croyant son fils perdu : « Que diable allait-il faire dans cette galère ? Mais, cette fois, ce qui m’apparaît, c’est l’argument de Scapin : ce sont des étrangers, des Egyptiens (diseurs de bonne aventure et faiseurs de mauvaises actions), des Turcs, qui sont la cause des soucis. J'ai vu ce spectacle à l'Agoreine de Bourg-la-Reine (92)

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