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Jean-Michel Le Baut : Ecrire pour s’approprier les œuvres et internet

Jean-Michel Le Baut : Ecrire pour s’approprier les œuvres et internet
L’écrit d’appropriation est une recommandation des nouveaux programmes de français au lycée. Comment la mettre en œuvre en classe ? Comment faire aussi de cet écrit d’appropriation d’une œuvre littéraire un travail de réappropriation d’internet ? Des lycéenn.nes de l’Iroise à Brest ont tenté de reconstituer l’identité d’un personnage de Sylvie Germain en créant les traces qu’il aurait pu laisser en ligne sur les réseaux sociaux, moteurs de recherche, sites de vente, répondeurs, plateformes de streaming... Un personnage amnésique « Magnus ? Un web hypermnésique Une première séance vient précisément problématiser le travail qui va être mené. Les traces numériques, font ainsi émerger les élèves, désignent les informations que les dispositifs numériques enregistrent sur notre activité et notre identité. Des élèves lecteurs-créateurs La mission peut alors être lancée : et si nous confrontions à l'hypermnésie du web notre héros en partie amnésique ? Des élèves chercheurs-penseurs Related:  Ressources enseignantes2019Lecture pro

Pauline Auffret : Faire de sa classe une communauté interprétative L’étude des textes condamne-t-elle enseignant.es et élèves au face-à-face ? Peut-on imaginer d’autres dispositifs de travail, plus actifs et collaboratifs, que le traditionnel cours dialogué ? Au lycée Malraux à Allonnes dans la Sarthe, Pauline Auffret amène ainsi ses élèves à travailler sur les textes en trois phases : des groupes d’« experts » sont d’abord constitués autour d’une question spécifique, des « ambassadeurs » vont ensuite expliquer à leurs pairs le résultat de leurs recherches, une question enfin amène les élèves à réaliser à l’écrit un bilan individuel. Les intérêts paraissent importants : développement des compétences orales, implication et valorisation de tous les élèves, transformation de la classe en communauté interprétative. Eclairages … Pourquoi avez-vous éprouvé le besoin de transformer le dispositif habituel d’étude des textes en cours de français : le cours frontal et dialogué ? Il y a plusieurs manières de constituer les groupes d’experts.

EIDOS 64 : Prendre le jeu au sérieux Jeu sérieux, jeu vidéo, jeu de rôles, jeu d’écriture, escape game, ludification des apprentissages ... : le jeu a-t-il vraiment sa place en classe ? A quelles conditions, avec quels profits et selon quelles modalités ? Ces questions ont été au centre du forum Eidos 64, le forum des pratiques numériques pour l’éducation, qui s’est tenu à Pau le 30 janvier 2019. Psychologues et pédagogues, chercheur.es et enseignant.es ont confronté leurs regards, partagé réflexions et expériences. En finir avec la diabolisation Faut-il stigmatiser le jeu vidéo ? Et si l’on faisait des écrans des alliés, à l’Ecole et dans la dynamique familiale ? Jouer pour apprendre Le jeu en classe n’est pas une fin en soi. Quels sont les principes qui rendent pertinentes de telles démarches ? Le jeu vidéo, objet scolaire ? Au collège innovant Pierre Emmanuel à Pau, Julie Durieu et Bruno Vergnes témoignent d’un usage du jeu vidéo Limbo en cours de français. Pratiques de classes Jean-Michel Le Baut Le site Eidos 64

Sur i-voix - Pratique réflexive Les traces numériques restent, aussi infimes soient-elles, composées de chaque recherche faite sur Internet. Elles peuvent prendre diverses formes comme une recherche internet, un compte sur un réseau social, une playlist... et se retrouver des années plus tard, alors que vous avez changé, vieilli, mûri, que vos goûts ou idées ont changé et que vos opinions sont différentes. En effet, ces traces peuvent être intentionnelles comme non intentionnelles, et il n’est jamais indiqué dans quel contexte telle ou telle recherche est faite, ce qui signifie que votre visite sur un site controversé, ou un site politique sera tracée, mais il sera impossible de savoir pour quelle raison vous avez été sur ce site. Ces données collectées sur vous peuvent ensuite être transmises à des agences de publicités qui ciblent ensuite les personnes en leur proposant des publicités personnalisées.

[Français] Quand des lycéens créent une maison d’édition « Soyez réalistes, demandez l’impossible » : même aux élèves ? Par exemple, en leur demandant non seulement de lire, mais de créer une maison d’édition ? Cet ambitieux projet est réellement mené au Lycée Pilote Innovant International de Poitiers. Hélène Paumier, professeure de lettres, Alexandre Daneau, professeur de SES, et Julie Moraine, professeure-documentaliste, collaborent pour aider les élèves à construire et animer « Turfu les Editions ». La structure a le statut de « junior association » et cherche à publier des œuvres de jeunes auteur.e.s. Les élèves y développent leur connaissance, tout à la fois littéraire et économique, du monde du livre, apprivoisent le fonctionnement associatif, travaillent des compétences essentielles (autonomie, responsabilité, esprit d’équipe …). Pouvez-vous expliquer en quelques mots ce que sont « Turfu les Editions » ? Comment le projet est-il né ? Tout s'est de fait déroulé selon ce planning l’année scolaire suivante. Le site de Turfu Les éditions :

Règlement général sur la protection des données Le règlement général sur la protection des données (RGPD, ou encore GDPR, de l'anglais « General Data Protection Regulation »), officiellement appelé règlement UE 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données, et abrogeant la directive 95/46/CE, est un règlement de l'Union européenne qui constitue le texte de référence en matière de protection des données à caractère personnel[1]. Il renforce et unifie la protection des données pour les individus au sein de l'Union européenne. Après quatre années de négociations législatives, ce règlement a été définitivement adopté par le Parlement européen le 27 avril 2016. Ses dispositions sont directement applicables dans l'ensemble des 27 États membres de l'Union européenne à compter du 25 mai 2018. Contexte[modifier | modifier le code] Principales dispositions[modifier | modifier le code]

Julie Vera et Sophie Pons : Il y aura une fois le carnet de lecture ? Le carnet de lecture a-t-il encore un avenir au lycée ? Les nouveaux programmes préconisent que « l’élève garde la trace du travail et des activités menés tout au long de l’année », par exemple à travers un « carnet de lecture » où pourront prendre place des « écrits d’appropriation ». Or, contrairement aux prévisions, ce portfolio littéraire ne sera pas support de l’oral de l’EAF, officiellement au nom d’un « principe d’équité » entre les candidats (?) Pour beaucoup de collègues, le « journal du lecteur » est une nouveauté : de quoi s’agit-il ? Le Journal du Lecteur (JDL) est un carnet dans lequel les élèves consignent leurs lectures scolaires et personnelles, ainsi que leurs sorties et activités culturelles. Que contiennent les journaux de lecteurs de vos lycéen.nes ? Il est difficile de donner une liste exhaustive de ce que contiennent les JDL de nos élèves puisqu’ils ne cessent d’évoluer en fonction de leurs personnalités, de leurs goûts qui eux-mêmes évoluent.

Denis Paget : Des programmes de francais pour les hėritiers ? Les nouveaux programmes de lycée sont désormais officiels. Avec quelles perspectives en français pour le travail des élèves et des enseignant.es dans les années à venir ? Ancien professeur de lettres et responsable du SNES-FSU, Denis Paget a été membre du Conseil Supérieur des Programmes jusqu’à sa démission en octobre 2018. Membre du Conseil Supérieur des Programmes jusqu’en octobre 2018, vous aviez en novembre, avec d’autres, dénoncé dans une tribune le « déni de démocratie » et le « refus du pluralisme » qui y régnaient : maintenant que le processus est arrivé à son terme, quel regard portez-vous sur la fabrication des nouveaux programmes de lycée ? Quand nous avons refait les programmes de l’école obligatoire, nous avions à notre disposition le cadre général du nouveau socle commun qui avait été longuement discuté et avait fait l’objet d’une importante consultation des enseignants. Aucune trace d’un tel processus pour la réforme du lycée. Propos recueillis par Jean-Michel Le Baut

Un roman policier en SMS en seconde pro De novembre 2013 à mai 2014, au lycée professionnel Toulouse-Le Mirail, 30 élèves de seconde écrivent une fiction policière dans une ville du futur. L’atelier d’écriture est particulièrement stimulant par ses modalités, collaboratives et numériques, de travail et de publication : chaque semaine, les élèves envoient par SMS un nouvel épisode de leur histoire à tous leurs abonnés ; un blog permet aussi de suivre le projet « Ma ville 5.0 » dans sa continuité ; les enseignantes, Nadia Durel et Lysis Bragance, y travaillent en équipe avec un écrivain, Mouloud Akkouche. Le roman policier : un sous-genre littéraire ? « Ce jour de pluie, Sarah et son équipe sont nerveux. Sarah jette un coup d’œil à sa montre : - Equipez-vous ! Les cinq co-équipiers armés enfilent des cagoules. Quelques secondes plus tard, un homme et deux femmes sortent de la mairie en discutant. Soudain Sarah et ses trois complices bondissent sur eux et les jettent dans le véhicule. Que vont devenir le maire et ses adjoints ?

[Français] S’entraîner à lire en concevant des contes audio Pour "varier les approches" autour de la lecture, Yann Houry, prof de français, conçoit des contes audio avec ses 6e. Il constate chez eux "une sorte de motivation à bien lire". Les élèves de Yann Houry en train de travailler à la lecture de leur conte (futur audiobook) “Certains jeunes arrivant en 6e ne sont pas de très bons lecteurs, ils ne sont pas à l’aise, voire carrément en difficulté. Pour concevoir un livre audio, “il faut peu de matériel. Objectif : « être capable de faire une lecture à voix haute fluide » Pour concevoir un audiobook, les 6e de Yann Houry enregistrent leur voix sur un smartphone, lors de la lecture du conte. Avant l’enregistrement final, Yann Houry fournit une série de liens internet à ses 6e. Puis les élèves “s’entraînent” à lire. A terme, « un travail en totale autonomie » Au total, indique Yann Houry, il faut entre 2 et 3 heures pour enregistrer un conte. « Une sorte de motivation à bien lire » En règle générale, “pas besoin de motiver” les élèves pour lire.

Au fait, pourquoi les cookies s'appellent-ils des cookies ? Jean-Charles Bousquet : Un "journal de séquence " en français au lycée Comment fortifier la mémoire et le sens des apprentissages ? C’est le but du journal de séquence que met en œuvre Jean-Charles Bousquet, professeur de français au lycée Alexis Monteil à Rodez. Par ce dispositif, l’enseignant invite l’élève à faire le récit de ce qu’il a fait, appris et compris. Qu’appelez-vous « journal de séquence » ? Le concept de « journal de séquence » a été présenté lors du « Rendez-vous des Lettres » de novembre 2015, intitulé « Les métamorphoses du récit à l’heure du numérique ». Pourquoi avoir mis en place un tel dispositif ? Le journal de séquence, par le retour réflexif qu’il impose à l’élève sur ses apprentissages lui permet de mieux les fixer. Par ailleurs, tous n’adoptent pas les mêmes stratégies pour entrer dans un texte, mettre en œuvre une méthode, mémoriser une notion, .... Enfin, le journal de séquence permet aux élèves de garder une trace de travaux qui n’ont pas toujours une place dans le classeur.de français. Avez-vous rencontré des difficultés ?

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