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L'habitat coopératif : mode d'emploi d'une utopie urbaine

L'habitat coopératif : mode d'emploi d'une utopie urbaine
Un préalable pour comprendre la suite : la propriété est collective. Au Village Vertical, les habitants qui se nomment eux-mêmes les « Villageois », ont une double casquette : ils sont d’une part locataires de la coopérative de 14 logements, et d’autre part coopérateurs, c’est-à-dire détenteurs du capital de la société coopérative qui est l’unique propriétaire. Et dans la prise de décision, finis les tantièmes des copro’, chacun d’entre eux dispose d’une voix. 1/ Constituer un groupe de militants, plus que de copains Le noyau dur des Villageois s’est formé, il y a six ans, au gré des rencontres dans les mouvements sociaux, écolo ou altermondialistes. Avec l’envie de vivre différemment. « L’urgence sociale et l’urgence climatique n’ont jamais été aussi fortes. Le statut coopératif collait parfaitement à leurs attentes. 2/ Aller à la pêche aux soutiens institutionnels Il a fallu également convaincre le Grand Lyon et la Ville de Villeurbanne de se porter garants de cette première nationale.

Partageux, mais bien marketés Auriez-vous l'idée de vous inviter chez un parfait inconnu pour partager son déjeuner? D'emprunter la première voiture venue en bas de chez vous pour une course impromptue? De rester dormir sur un canapé autochtone à l'autre bout du monde? Et de laisser le touriste de passage squatter le vôtre? Rien de bien neuf là dedans: jusqu'à la célébrité de l'adjudant Chanal l'autostop permettait d'utiliser les sièges vides des voitures croisées sur la route (et de partager le prix du plein) sans appeler ça covoiturage. Rachel Botsman: The case for collaborative consumption © TED Peut-être que le raccourcissement du trajet entre le producteur et le consommateur – démesurément allongé par la mondialisation et l'aplatissement du globe – permet-il à la planète de respirer à nouveau. L'un de ces usages oubliés est le partage des ressources, des équipements, des espaces, du temps privatisés. Plus de renseignements sur: Partage Recyclage Collaboration

10 Ways Our World is Becoming More Shareable by Neal Gorenflo and Jeremy Adam Smith We’re sharing more things, more deeply, with more people. Why sharing is the answer to some of today’s biggest questions. posted Jun 22, 2010 Members of the community gather to break ground at the London Ferrill Community Garden. Our world is inherently shareable, though it’s easy to take that for granted. Sharing as a Lifestyle. There’s carsharing, ridesharing, bikesharing, yardsharing, coworking, cohousing, tool libraries, all kinds of cooperatives—it goes on, trust us. There are also scores of new websites—like Divvy, Neighborgoods, ShareSomeSugar, Relay Rides, Rentalic, hyperlocavore, and many more—designed to help us share real stuff. Shareable Cities. University of Denver opened its bike sharing library in September 2009. In the past, we tended to see cities as dirty, unnatural, and isolating places; today, citizens and urban planners alike are starting to see their potential for generating widespread well-being at low financial and environmental cost. The Nonprofit Sector.

Usages, mésusages C’est en lisant Paul Ariès (Wikipédia), rédacteur en chef du Sarkophage – notamment La simplicité volontaire contre le mythe de l’abondance -, que j’ai mieux compris les limites qui me chiffonnaient dans la consommation collaborative. Celle-ci nous est souvent présentée sous les atours du partage et du don, alors qu’elle n’en est pas toujours. Le covoiturage et l’autopartage ne sont pas inspirés par une vision altruiste, comme on l’entend trop souvent. La consommation collaborative… c’est encore de la consommation Le moteur principal de leur motivation ne me semble pas être celui-là décroissance ou du développement durable, comme semblent nous le répéter les argumentaires de tous ces services, mais bien celui de l’hyperconsommation, comme le soulignait le philosophe Gilles Lipovetsky (Wikipédia) dans son essai éponyme. Image : « la consommation te consume », une image du collectif décroissant Deshazkundea. Le principe de partage des services du web 2.0 a bien plusieurs acceptions.

Consommation ou partage collaboratif? Suite à la lecture de l’article d’Hubert Guillaud sur Internetactu.net qui de façon plus large traite d’usage et de mésusages & suite à la lecture de Vincent Truffy sur son blog médiapart, j’ai voulu expliquer ce qui à mes yeux fait partie de la consommation collaborative, et des valeurs que je voyais naître grâce à ce mouvement. J’ai été gêné du mélange général que j’ai pu voir entre les différentes formes de pratiques qui existent et les différences qu’elles ont. Ainsi voilà pour moi les deux améliorations, deux formes de valeur ajoutée, qu’apportent la Consommation Collaborative / Economie Collaborative que je mettrai dans cet ordre : 1) Une meilleure allocation des ressources Elle permet de redonner du service à ce qui stagnait. C’était l’ère de l’avoir. - La terre ne pourra pas supporter plus (et si on réfléchit, c’était bien débile d’en arriver là) - Le cool a changé. Ces trois raisons répondent à l’équation de l’allocation des ressources. 2) Une rencontre et un partage En conclusion

Quand l'agriculture paysanne arrive au cœur des quartiers populaires - Alternative Terminés les paniers bios réservés aux « bobos ». Dans la ville ouvrière de Saint-Étienne, associations de quartier et paysans travaillent ensemble pour livrer des légumes de saison et des produits sains au plus près des quartiers, tout en créant des emplois. Rencontre avec les membres du projet « de la ferme au quartier », une plateforme d’approvisionnement alimentaire solidaire en circuit court, et une alternative au « low-cost » de la grande distribution. « Comment permettre au plus grand nombre, y compris aux personnes aux revenus très faibles et précaires, d’accéder à une alimentation saine ? Miser sur la solidarité entre consommateurs « La plateforme », le local où les salariés préparent et assurent les livraisons des paniers, est située dans le Marais, un ancien quartier de l’industrie lourde stéphanoise, aujourd’hui plus connu pour son Technopole ou pour le stade Geoffroy-Guichard. Lancer une activité viable économiquement et créatrice d’emplois pérennes a évidemment un coût.

Partage, P2P… bienvenue dans l’économie collaborative! Boostés par les outils web et la crise, la consommation collaborative émerge comme une véritable alternative à une société propriétaire. De la voiture partagée au booksurfing, Antonin Léonard dissèque les nouvelles tendances. Un jour, nous regarderons le XXe siècle et nous nous demanderons pourquoi nous possédions autant de choses affirmait récemment Bryan Walsh dans TIME Magazine qui consacrait la Consommation Collaborative comme l’une des dix idées amenées à changer le monde. Alors que plus de 3 millions de personnes dans 235 pays ont déjà « couchsurfé », ce sont plus de 2,2 millions de trajets en vélo libre-service (tels que le Velib’ à Paris) qui sont effectués chaque mois dans le monde. Tandis qu’Airbnb annonçait il y a quelques mois avoir dépassé le million de nuits réservées sur son site, en France, c’est covoiturage.fr qui a récemment franchi la barre du million de membres inscrits. On se rend compte que ce mouvement n’est pas qu’une tendance passagère. Du bien au lien Sterneck ;

Mobilité partagée : bienvenue dans "l'âge de l'accès" | Consommation Collaborative Il y a dix ans était publié l’âge de l’accès de Jérémie Rifkin, dans lequel l’auteur Américain annonçait l’arrivée imminente d’un nouvel âge du capitalisme et d’une société fondée sur l’accès aux biens : « Le rôle de la propriété est en train de subir une transformation radicale. Les conséquences de cette révolution sont d’une conséquence et d’une portée fondamentales pour notre société. […] D’ici à 25 ans, l’idée même de propriété paraîtra singulièrement limitée, voire complètement démodée. […] C’est de l’accès plus que de la propriété que dépendra désormais notre statut social. » Symbole de ce mouvement : la mobilité partagée Parmi les statistiques les plus marquantes de cette nouvelle économie, la mobilité tient le haut du pavé. Les systèmes de vélo partagé drainent ainsi plus de 2,2 millions de trajets chaque mois dans le monde. « Ce qui effraie véritablement l’industrie automobile est le fait que les jeunes se mettent à envisager différemment la possession d’une voiture.

Je loue ta voiture, tu loues mon costume, on sauve la planète Basée sur l’idée de partage, la « consommation collaborative » est une pratique qui se développe de plus en plus. « Chèvre pour tondre votre pelouse de manière écologique – location à la journée par couple de deux – 10 euros. » Ceci n’est pas une blague, mais une annonce trouvée sur le site e-loue, où les particuliers pratiquent la « consommation collaborative ». Le concept s’applique à tous les objets que l’on possède et que l’on n’utilise pas tout le temps, ou que l’on n’a pas besoin d’acheter. Comme l’expliquait déjà en 2000 Jeremy Rifkin dans son livre sur l’économie de l’accès ( « The Age of Access »), on n’est « pas toujours heureux d’hyperconsommer ». « La notion de propriété et la barrière entre vous et ce dont vous avez besoin sont dépassées. » Un brin révolutionnaire, le site « Collaborative consumption » proclame ainsi comme slogan : « Ce qui est à moi est à toi. » (Voir la vidéo de présentation, en anglais) « Des produits plus chers mais plus solides »

Nouvelle consommation ? - Nouvelle croissance ? "Ce qui est à moi est à toi" Ce qui est à moi est à toi Traduction de l'article du Zeit du 15 décembre 2011 Que ce soient des soirées pour échanger des vêtements à Berlin, des jardins loués à Bonn ou du Carsharing à Hambourg : les consommateurs ne veulent plus tout posséder, mais vivre bien. Ils préfèrent partager et emprunter plutôt que d’acheter. "Cinq, quatre, trois, deux…" le reste disparaît dans le brouhaha. Sauf qu’à la fin, personne ne paie. Soirée d’échange dans un ancien Club berlinois de luxe, Goya. Pour 15 Euro, Sandra Neumann, 28 ans, s’est assuré un ticket. Un chip par vêtement, robe Prada ou pull H&M, sans aucune différence. C’est une soirée de consommation qui se déroule dans le Club Goya avec un nouveau genre de consommateurs. La bourse d’échange de vêtements à Berlin fait partie d’une nouvelle économie, qui se répand vite : l’économie ce-qui-est-à-moi-est-à-toi. Ce sont des femmes qui aiment la mode qui se retrouvent à cette soirée du Goya. Et parfois les situations semblent bizarres.

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