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L'habitat coopératif bobo - une utopie urbaine

L'habitat coopératif bobo - une utopie urbaine
Un préalable pour comprendre la suite : la propriété est collective. Au Village Vertical, les habitants qui se nomment eux-mêmes les « Villageois », ont une double casquette : ils sont d’une part locataires de la coopérative de 14 logements, et d’autre part coopérateurs, c’est-à-dire détenteurs du capital de la société coopérative qui est l’unique propriétaire. Et dans la prise de décision, finis les tantièmes des copro’, chacun d’entre eux dispose d’une voix. 1/ Constituer un groupe de militants, plus que de copains Le noyau dur des Villageois s’est formé, il y a six ans, au gré des rencontres dans les mouvements sociaux, écolo ou altermondialistes. « L’urgence sociale et l’urgence climatique n’ont jamais été aussi fortes. Le statut coopératif collait parfaitement à leurs attentes. 2/ Aller à la pêche aux soutiens institutionnels Il a fallu également convaincre le Grand Lyon et la Ville de Villeurbanne de se porter garants de cette première nationale.

Appellations peu contrôlées (JP Garnier) Pendant longtemps, les termes « anarchiste » et « libertaire » ont été indissociables aux yeux des militants, qui les revendiquaient pour définir leur positionnement dans le champ politique, ou, plus exactement, en dehors et en rupture avec lui dès lors qu’il était confondu avec la scène politicienne. Il en allait de même pour ceux qui les combattaient ou les réprouvaient : outre les gardiens officiels de l’ordre bourgeois, les membres des autres partis, de gauche ou de droite, les journalistes de toutes obédiences et l’« opinion publique » formatée par les uns et les autres s’accordaient à mettre anarchistes et libertaires dans le même sac. De nos jours, cette association de mots n’a rien perdu de sa pertinence pour les intéressés, même s’ils tiennent à préciser, comme ils l’ont toujours fait, en quoi et pourquoi ces dénominations ne sont pas pour autant synonymes. Taille de l’article complet : 2 277 mots. Vous êtes abonné(e) ? Vous n'êtes pas abonné(e) ? Accès sans abonnement

Utopies et avant-gardes | END Dossier Habitat alternatif Futurs habitants de la coopérative Le Grand Portail, lors de la pose de la première pierre, à Nanterre (92), 3 décembre 2011. © Hervé Saillet ▼ Voir le sommaire du dossier ▼ À la marge des deux secteurs historiques dominants, la promotion immobilière privée et le secteur social, c’est un véritable essaim d’initiatives qui se développe, visant à financer, construire et/ou vivre le logement autrement. Des petits ensembles d’une dizaine de logements, le plus souvent à la pointe des exigences environnementales en matière de construction et dotés d’espaces partagés (salle commune, buanderie, jardin partagé etc.), ont ainsi vu le jour récemment. Quelques opérations médiatisées sont actuellement en chantier et 200 autres sont actuellement à l’étude. Ces idées ne sont pas, à proprement parler, nouvelles dans le champ de l’habitat. Au sommaire de ce dossier : L’habitat alternatif : une question ancienne Mouvement unifié ou nébuleuse ? Institutionnalisation et reproductibilité des expériences

Le CLIP, autogéré et antispéculatif Encore en chantier, les initiatives CLIP ont pour but de construire un parc immobilier à propriété d’usage antispéculatif et autogéré. À ce jour, on en compte deux à Paris, « Zelda » et « Chez Louise et Michel ». L’innovation réside ici dans un autre rapport à la propriété, qui n’est perçue qu’en terme d’usage. Réunis d’abord en collectif informel depuis fin 2005, l’objectif commun de cette vingtaine de personnes est « de créer un réseau d’organisation globale du logement autour de la notion de propriété d’usage et de l’habitat » nous dit Aurélie, impliquée dans l’initiative Chez Louise et Michel. Les compères se lancent doucement dans la construction d’un fond solidaire qui sera à terme approvisionné par les locataires [2], ce qui donne un côté antispéculatif à l’aventure. Qui décide ? Imaginez un projet d’habitat qui s’intègre au réseau CLIP. Pas besoin de capital

Les coopératives d'habitants Selon un rapport de l'ONU de 2010, ce sont 800 millions de personnes qui vivent dans un habitat « irrégulier », un « slum » (bidonville). Le phénomène de l'habitat irrégulier et illégal n'est d'ailleurs pas confiné aux seuls pays en développement ou émergents. Nos riches métropoles occidentales sont elles aussi confrontées à ces questions cruciales, auxquelles il convient d'ajouter la lancinante question des expulsions locatives, des saisies immobilières et de l'insécurité de la tenure foncière. Or, dans nos sociétés contemporaines de marché, le logement est pour l'essentiel devenu un objet de spéculation financière et de rente, un objet à « forte intensité capitaliste » (Jean louis Laville, 2006). La sphère immobilière s'est ainsi « désencastrée » (disembedded) (Karl Polanyi) de la cité qui en a perdu le contrôle. Haut de page

Logement participatif, une révolution pour l'habitat ? L’habitat participatif représente, en pleine crise du logement, une alternative originale aux formules de promotion classiques. Développé en Allemagne, en Suisse et dans les pays du Nord, le concept refait son apparition en France après plus de 20 ans d’absence. A l’avant-garde, des Epl se lancent dans l’expérience comme à Toulouse (Oppidea), à Mulhouse (Serm 68), et à La Réunion (SIDR). Un article de Patrick Cros/Naja publié le 14 février 2012 sur La formule bouleverse les politiques d’aménagement classiques. L’ambition est de proposer une autre forme de « vivre-ensemble » que celle existant dans les programmes immobiliers standard. L’aide d’un cabinet spécialisé A la base, la collectivité locale vend à un groupe de riverains le terrain pour y bâtir, sans promoteur, leur habitat groupé qui répond à des enjeux de mixité sociale et de développement durable. Pour lire la suite

Faire le choix de son chez-soi : l’avenir de l’habitat participatif. « impRessions Urbaines Sortir du marché privé de logement « Vous avez un budget restreint mais l’envie forte de devenir propriétaire dans la maison ou l’appartement de vos rêves ? », pourrait-on lire sur le panneau publicitaire de Bouygues Immobilier. Devant le chantier bruyant d’un nouvel « écoquartier », ce panneau vous offrirait le photo-montage d’une jolie blonde et d’un homme séduisant, peut être légèrement métissé, pour s’adresser à la population française dans sa diversité. Ce couple moderne, dynamique et entreprenant serait en train d’admirer, les yeux pleins d’étoiles, leur nouvelle acquisition foncière : un magnifique T3 dans un immeuble type « futuristico-neohaussmanien », BBC, certifié ISO 14001, bref imbattable sur la question énergétique. Alors, au volant de votre voiture, à vélo, à pied, en rentrant du travail ou l’après-midi de votre journée de congé, vous lèveriez encore une fois le regard sur l’annonce publicitaire et vous songeriez, résigné : « c’est donc ça le bonheur ». Le blocage français

COAB | Conseil en Immobilier Collaboratif BâtiCités à la pointe du locavesting à la française | Même pas mal ! Le locavesting est un concept théorisé par la New-Yorkaise Amy Cortese*, pour qui l'avenir réside dans l'investissement local, soutenu par une communauté de citoyens coopérant pour donner vie à un autre type d'économie. Il suffit d'investir dans la bourse à "Wall Street" explique-t-elle dans son livre Locavesting: The Revolution in Local Investing and How to Profit from It, il est temps d'investir dans "Main Street", d'inventer des circuits courts financiers et de suivre l'argent plus facilement. En France, l'entreprise Bâti-Cités promeut exactement ce type d'investissement citoyen pour soutenir le développement d'habitats écologiques, participatifs en favorisant la mixité par un apport de fonds et des montages financiers adaptés. Constituée en SAS corporative à but non lucratif, Bâti-Cités met en relation des citoyens soucieux de donner du sens à leur épargne avec des porteurs de projets d’habitats qui répondent aux enjeux environnementaux et sociétaux actuels. ++ Le site de Bâti-Cités

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