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Dreamlands

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La ville est sous mes pas Je marche, c’est une question d’équilibriste, je suis une machine inventée de jambes, j’ai des rouages sous les épaules, servent à tenir, les angles du cou qui s’allongent, servent à observer, je marche, d’équerre je marche, et les yeux, je me sers de mes yeux pour marcher, mon cerveau pour décrire, décrire à qui ? je marche, je n’ai pas besoin de décrire, juste avancer, doubler, je préférerais léviter, je marche, je préférerais éviter je marche, attention je m’assoie, je dois prendre des précautions, c’est fragile – Rond-point – Parce que dehors, c’est pour le moment piétiné de toutes parts. Dehors, c’est le bruit. On n’entend pas grand monde crier pourtant.

Christine Jeanney Arles Ma voiture s’appelle Picasso Ceux qui naissent aujourd’hui de par le monde ont sans doute plus de chance d’entendre, pour la première fois, prononcer le nom de « Picasso » à propos d’une voiture que de l’un des peintres les plus influents du XX e siècle. C’est là le signe de l’extrême porosité actuelle entre l’art et la culture populaire. C’est aussi le résultat d’une longue partie de yo-yo entre High and Low entamée il y a près d’un siècle. On fêtera, en effet, bientôt le centenaire de l’invention du ready-made par Marcel Duchamp. Depuis, le principe qui consiste à s’emparer d’un objet de consommation courante pour l’introduire dans la sphère de l’art a fait florès. Eau, gaz et images à tous les étages Appropriationnisme digital Banalisation de l’appropriation d’une part, hyperaccessibilité aux images de l’autre, la conjonction de ces deux facteurs est particulièrement féconde. Pour une écologie des images Le suicide simulé de l’auteur La petite monnaie de l’art Clément Chéroux

Le Clavier Cannibale Anna Jouy Captures paumée Deborah Heissler Ebooks - Collection : d'ici là | revue Littérature française TEMPS RÉEL[littérature contemporaine] [poésie] PUBLIE.NOIR[polars, SF, noir et autres déjantés] PUBLIE.ROCK[comme son nom l'indique] [contemporain] Monde LA MACHINE RONDE[voyages & passages] Classiques [rares ou incontournables, une mine] [textes classiques retraduits, préfacés, annotés] [archives de la science-fiction — fantastique, occulte & mystère] Art [photographie] [binômes écrivains & plasticiens] [revue numérique de création] Essais [technologie & numérique] [réflexions sur écriture et littérature] [conférences école d'art]

Dominique Hasselmann Villa la Marelle « Laisse venir » est le titre du texte qu’Anne Savelli et Pierre Ménard ont présenté les 19 et 20 mai 2012 lors du temps fort « 48 heures chrono » de La Friche La Belle de Mai, à Marseille, à l’invitation de La Marelle. C’est par cette présentation qu’Anne Savelli a entamé sa résidence. Á cette occasion, les deux auteurs ont proposé sur Twitter un condensé de leur trajet Paris-Marseille virtuel, puis réel, fondé sur des captures de Google Street View. Depuis, Pierre Ménard a publié ce « faux live tweet », avec citations et photos, sur son site Liminaire. Il y a ajouté un extrait de son texte, accompagné de captures d’écran. Anne Savelli a fait de même sur son site Fenêtres Open Space. Cette rencontre, présentée par Pascal Jourdana, sera l’occasion d’en dire plus sur cette réalisation, mais aussi sur l’ensemble des travaux d’écriture d’Anne Savelli et de Pierre Ménard. Rencontre publique enregistrée le mercredi 21 novembre 2012 au Studio de La Friche de La Belle de Mai.

Dominique Hasselmann Le 22 juillet, à Paris, je devais aller rapidement faire le plein d’essence place du Colonel-Fabien (il carbure toujours dans la mémoire), et en sortant du parking j’aperçois ce minibus : j’aurais aimé prendre la route à son volant. J’espère qu’il sera là encore à mon retour – je repense à cette phrase entendue de la bouche d’Agnès Varda : « Mon premier assistant, c’est le hasard » – et que je pourrai alors le prendre en photo. Au retour, le minibus (pas un Volkswagen à la Jean-Marc Ayrault, mais un Renault !) m’attendait gentiment : hommage lui soit alors rendu, avant d’autres photos à venir dans un patchwork in progress, et avec un certain désordre, de ces jours de vacances vite enfuis, malgré toutes les limitations de vitesse, au cours d’un périple assez fantasque. (Photos : cliquer pour agrandir.) (Duke Ellington, Jubilee Stomp) [ ☛ à suivre ] Like this: J'aime chargement…

Fuir est une pulsion fuir est une pulsion Le voyage alors n’a plus rien du voyage : c’est l’immobile, vraiment, plomb épais de l’attente contre lequel la femme du (...) La nouvelle existence étiole les souvenirs des anciens gestes, des anciennes coutumes, des anciens modes de vie (...) Souvent je doute de trucs indubitables. Par exemple, là, voyant le four marcher, et chauffer même : doit y avoir un (...) Oui, sans doute ça qu’il faut faire : en navigation sur la carte, avoir une écriture dégradée plus on se rapproche de la (...)

Frédéris Houdaer

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