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Éloge de la transmission

Éloge de la transmission

Alain Finkielkraut, La révolution cuculturelle à l’école Le Monde, le 18/05/2000 On prend, de nos jours, un risque considérable à se présenter comme l’adversaire d’une réforme quelle qu’elle soit. Dans le monde affairé et fébrile du mouvement pour le mouvement, réforme est le mot le plus convoité du vocabulaire politique. Le concept d’action est tout entier occupé par la réforme, comme si, pour préserver, il suffisait de laisser faire, comme si sauvegarder une institution, un paysage, un principe ou une relation avec les morts, ce n’était pas agir. A cet a priori défavorable s’ajoute, dans le domaine de l’éducation, la difficulté, voire l’impossibilité de s’entendre sur l’objet de la querelle. Et quand une pétition dénonce l’effacement de la littérature » comme d’un coup de chiffon sur un tableau noir « , le parti de la réforme s’étonne de voir des intellectuels éminents ajouter foi à des rumeurs : jamais, nous est-il dit, la littérature n’a été plus présente ni mieux défendue que dans les nouveaux programmes. Nous ne sommes pas fous.

Marcel Gauchet Réforme de l'Education nationale et sanctions dès l'école primaire Etat de droit Où positionner le curseur de la sévérité à l'école ? Si la question des moyens financiers est récurrente chez les syndicats de l'Education nationale, les moyens d'ACTION (le pouvoir de décider, d'exiger, de punir ou sanctionner, d'agir en urgence...) sont totalement oubliés. Proposition complète (réforme de l'éducation) Raisons de la réforme Proposition E1 (réforme de l'éducation : Convention des droits de l'enfant) Remanier en profondeur la Convention internationale des droits de l'enfant : Parler dorénavant DES enfants, de leurs droits et devoirs à l'égard de leurs parents, professeurs et de tout autre enfant. Défendre avec ce nouveau texte le projet d'une Convention internationale pour le bien-être durable des enfants, qui remplacerait l'actuelle Convention des droits de l'enfant (bien-être étant préféré à droits et enfants à enfant). Education nationale : redistribuer le pouvoir à l'école Raisons de la réforme Raisons de la réforme Proposition complète (réforme de l'école)

Interro Ecrite - Luc Cédelle Qu'est-ce que l'UNI ? Un engagement civique et militant Depuis, l’engagement au sein de notre mouvement est resté une affaire de tempérament. Cet esprit de résistance, ces valeurs de liberté et de responsabilité qui animaient l’UNI dès ses débuts se sont transmis jusqu’à ses militants actuels. Au cours des quarante dernières années, la nature de nos combats et le nom de nos adversaires ont certes changé, mais notre but demeure le même : promouvoir une « certaine idée de la France », de sa civilisation et de son Ecole. Grâce à sa force militante, l’UNI s’est imposée comme le fer de lance de la droite dans le combat des idées et des valeurs. Par ses campagnes et ses affiches, l’UNI affirme, chaque fois que cela est nécessaire, sa présence et ses positions dans les grands débats politiques et de société. « Par l’Education, pour la Nation » Afin de renouveler le discours de la droite sur l’Education, l’UNI a créé un centre d’études et de recherche, le CERU. L’UNI, plus de 40 ans de combats Bureau national de l’UNI

Je suis en retard Instruction et éducation * Sous la Troisième République, l'enseignement public était placé sous l'autorité du Ministre de l'INSTRUCTION PUBLIQUE. Il était clair pour tout le monde que l'école avait pour mission de transmettre le savoir. Ce savoir structurait et nourrissait les intelligences, et en cela même contribuait à l'éducation des enfants. Armés de moyens de réflexion et de références culturelles, les citoyens possédaient les moyens de se forger un esprit critique, même si certains enseignements, comme celui de l'Histoire, étaient déjà fortement orientés dans le sens voulu par le pouvoir politique. * Avec la création de l'Education Nationale, et selon une pente de plus en plus forte ces dernières années, ont été inversées. Les parents sont de plus en plus les spectateurs médusés de ce que l'école fait de leurs enfants. Tout cela est légal. Leur responsabilité naturelle le leur interdit.

Carnet de correspondance - Emmanuel Davidenkoff Petit écran Grands maux Plusieurs écueils de la télévision ont déjà été longuement évoqués dans différents média : - Le temps passé devant le petit écran, et qui, de ce fait, n’est pas mis à profit pour faire du sport, se cultiver, bricoler, agir… - L’immoralité des émissions : violence, scènes « crues », violences psychologiques,… Ce livret s’attache lui à des dangers moins couramment dénoncés L’imagination : La télévision, par la multiplicité des images qu’elle propose sature l’imagination de l’enfant. La nature scintillante des images ainsi que la variation rapide de brillance, les images artificielles,.. provoquent chez l’enfant une fascination. La perception du réel : On remarque que les enfants ont beaucoup de mal à faire la différence entre réel et imaginaire ou distinguer la nature des émissions qu’ils regardent (fiction ou réalité, époque, lieu proche ou éloigné). Influence sur l’intelligence : L’information est déjà façonnée : l’esprit critique et le goût de la recherche personnelle ne se développent pas.

Projet SLECC Education: on pensait avoir touché le fond... (capture d'écran Dailymotion - Education_nationale - cc) Du même auteur Je viens de prendre connaissance chez Marianne des dernières notes sur l'école de Brighelli et de Bah? ; Brighelli renvoie à un écrit de l'association Sauvez les Lettres de 2003.Rien à dire. Ils ont été visionnaires (Sauvez les lettres, je veux dire). Retrouvez L'Hérétique sur son blog. C'est classe ! Les rythmes et les postes, les postes et les rythmes... Ça a le mérite d'être clair. A peine arrivé rue de Grenelle, Benoît Hamon est confronté à deux dossiers sensibles: la réforme des rythmes scolaires et les créations promises — et très attendues — de 54 000 postes. On lui souhaite du courage. Le nouveau ministre de l'Education, issu de l'aile gauche du PS, sera-t-il celui qui enterrera, ou écornera, la promesse de François Hollande de créer 60 000 postes dans l'éducation durant son quinquennat ? La question mérite d'être posée. On peut enterrer une promesse de plusieurs façons.

France : Le «pédagogisme», une idéologie soixante-huitarde Depuis quarante ans, cette idéologie, qui s'est imposée aux États-Unis dès les années 1930, triomphe en France. On en parle depuis vingt ans, depuis que la loi d'orientation sur l'école de 1989 a consacré la victoire de ce courant de pensée. Le «pédagogisme» s'est alors incarné dans les fameux IUFM et leurs experts en sciences de l'éducation. Mais ces préceptes pédagogiques qui imprègnent le système éducatif français (et bien plus fortement celui d'autres pays occidentaux, en particulier les États-Unis) prennent leurs racines au XIXe siècle, bien avant ce Mai 68 auquel on les associe. La phrase de la loi de 1989 qui résume la nouvelle pédagogie, «l'élève au centre du système scolaire», traduit, par-delà son as­pect sympathique, un renversement des perspectives en matière d'éducation. Cette idéologie triompha aux États-Unis dès les années 1930. Répétition et mémorisation » L'offensive des partisans de l'école traditionnelle

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