La génération Y en quête de reconnaissance dans l'entreprise
Si les jeunes salariés sont jugés très durement, c’est bien plus par les autres salariés que par les chefs d’entreprise. Les chefs d’entreprise ont en ce qui les concerne une image plutôt positive des jeunes salariés. Une majorité relative d’entre eux considère qu’ils ne se distinguent pas véritablement des autres salariés : ils ne seraient ni plus ni moins ambitieux (38%), individualistes (38%), motivés (32%), enthousiastes (35%), polyvalents (36%) ou efficaces (42%) que les autres. Quand ils pensent qu’ils se distinguent des autres, c’est plutôt en bien : 33% d’entre eux jugent qu’ils sont plus ambitieux (contre 21% moins), 31% qu’ils sont plus motivés (contre 30% moins, la différence étant simplement symbolique), 30% plus enthousiastes (contre 27% moins) et plus polyvalents (contre 27% moins). C’est tout le contraire chez les salariés : à leurs yeux les jeunes salariés se distinguent en effet plutôt en mal. La génération Y : une génération de la crise Cf.
Pas de chômage pour les diplômés des grandes écoles
Malgré un contexte morose, l’insertion des diplômés de grandes écoles est bonne en 2012 et même meilleure qu’en 2011. Le taux d’emploi et les salaires sont en hausse, idem pour les CDI. La Conférence des grandes écoles a, ce matin, déroulé ses chiffres pour la promotion 2011. Elle a aussi donné les clés de ce paradoxe. C’est connu : la crise frappe en premier les jeunes. Il n’y a qu’à regarder en Espagne, ou même tout simplement en France. Plus de CDI et salaires en hausse Encore mieux, le luxe du luxe, ces diplômés ne sont pas seulement plus nombreux à accéder à un premier emploi, ils s’insèrent aussi mieux. Un diplôme et une formation longue Mais comment font-ils ? Des étudiants qui s’adaptent et un réseau Ensuite, il y a aussi le réseau qu’offre l’école, une aide précieuse. Les femmes moins bien loties Pour la CGE, cela est moins un signe de la misogynie des entreprises qu’une question de choix individuels. Lucile Chevalier
Emploi : un tiers des diplômés de 2011 sur le carreau
Même pour les jeunes diplômés, trouver un emploi relève de plus en plus de la gageure. Près du tiers de ceux qui ont décroché leur diplôme l'an passé ne sont toujours pas parvenu à occuper un poste digne de ce nom. Les plus chanceux acceptent des "emplois d'attente" faute de mieux, indique mardi 29 mai l'Association pour faciliter l'insertion professionnelle des jeunes diplômés (Afij). Parmi ceux qui avaient réussi à s'insérer dans les mois suivant l'obtention de leur diplôme, seuls 43% avaient encore un emploi en avril 2012 selon l'étude. Pour 42% d'entre eux, ils occupaient ce poste par le biais d'un contrat précaire (CDD ou intérim de moins de 6 mois). "L'entrée dans la vie active apparaît toujours longue", observe l'Afij, qui confirme "la persistance du caractère non linéaire des parcours d'insertion de la majorité des jeunes diplômés". Temps partiels, emplois alimentaires... le parcours du combattant
Tendances : à fin avril 2012, 32% des jeunes, diplômés en 2011, n’ont occupé aucun emploi depuis l’obtention de leur diplôme.
68% ont décroché un emploi mais 43% seulement restent en emploi en avril 2012. Depuis maintenant quatre ans, l’AFIJ mène chaque année deux enquêtes, l’une en avril et l’autre en septembre, sur l’insertion professionnelle des jeunes diplômés de l’année précédente. Les premiers résultats de l’enquête « 6 mois après » menée fin avril 2012[1] auprès des jeunes, diplômés en 2011, donnent une image de la situation et permettent de mesurer les évolutions par rapport aux années précédentes. Il s’agit d’indicateur de tendance. 43% des jeunes, diplômés en 2011, sont en emploi en avril 2012. Parmi ceux-ci, 62% sont en emploi durable (CDI ou CDD ou CTT plus de 6 mois) tandis que 38% ont un CDD ou CTT moins de 6 mois57% des jeunes, diplômés en 2011, sont sans emploi en avril 2012. Consultez les résultats complets de l’enquête. Contact : Daniel LAMAR, Directeur Général – Mél. : lamar(at)afij(point)org
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