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Que manque-t-il à la presse en ligne ?

Que manque-t-il à la presse en ligne ?
Que manque-t-il à la presse en ligne pour la rendre vraiment intéressante (du point de vue du lecteur) ? Pour la presse d’information, la migration numérique est un enjeu vital ; le lectorat « papier » s’érode régulièrement, la concurrence de l’information gratuite (digitale ou non) se fait de plus en plus de pressante et les frontières s’estompent entre médias Papier – Radio et Télévision… Se « digitaliser » est perçu par beaucoup (à tort ?) comme un passage obligé, voire comme la seule alternative à la disparition pure et simple à plus ou moins long terme. Pourtant il faut bien avouer que la plupart des versions digitales peinent à convaincre. A défaut de trouver ici une solution structurelle ou un nouveau business model, je vais me contenter de décrire quelques fonctionnalités qui selon moi permettraient de rendre plus utile et plus intéressant un journal digital par rapport à son alter ego papier. Un contenu et une écriture spécifique Un moteur de recherche Des regroupements thématiques

Mediapart a-t-il révolutionné le journalisme ? Alors qu’une nouvelle passe d’arme a eu lieu cette semaine entre Mediapart et deux représentants de la « vieille presse » (Le Monde et Télérama en l’occurrence) au sujet des modèles de financement adoptés par la presse en ligne, force est de constater que « le choix du payant » semble avoir porté ses fruits : avec plus de 55 000 abonnés et 5 millions d’euros de chiffre d’affaire (dont 500 000 euros de bénéfice net), 2011 aura bel et bien donné sa validation économique au système de consultation sur abonnement choisit par les fondateurs de Mediapart. N’en déplaise à Alain Minc, comme Edwy Plenel ancien du Monde, qui en 2008 lui prédisait pourtant une déroute certaine (« la presse payante sur le Net ne peut pas marcher »). Retour sur une réussite encore unique en son genre. Une réussite qui sera – pourquoi en douter ? En quoi la présence de commentaires interactifs change-t-elle votre manière d’écrire ? Vincent Truffy : Je ne sais pas si les commentaires sont interactifs. Normalisées.

Des musées numérisés Certains musées s'emparent du numérique pour renouveler l'expérience de la médiation culturelle. La preuve en quinze exemples de dispositifs, conçus aussi bien pour de grosses structures que pour de plus modestes. Depuis les années 1980, la montée des technologies numériques, du multimédia et des technologies de l’information a suscité l’intérêt de nombreux musées. L’audioguide un peu désuet s’est transformé en guide multimédia, les écrans ont envahi les lieux d’expositions, de nouveaux modes d’accès à l’information sont apparus (e.g. via les smartphones). Ces dispositifs, toujours plus sophistiqués, créent ainsi de nouveaux rapports entre le musée et le visiteur. La visite se veut plus sensible, personnalisée, intelligente. Des tables interactives aux systèmes de guidage à réalité augmentée, voici une sélection hétérogène de dispositifs technologiques originaux et innovants mis en place dans des musées. La Vierge au lapin de Titien au Musée du Louvre : immersion picturale >> Références :

Un exemple réussi de monétisation avec Virtuafoot Manager Connaissez-vous le jeu de foot Virtuafoot Manager ? Il s’agit d’un jeu de gestion d’équipe de foot qui existe depuis maintenant 5 ans. Trois particularités me poussent à en parler sur ce blog : C’est un jeu franco-français (cocorico !) Ce jeu existe donc depuis 5 ans, soit avant l’apparition de Facebook en France. Le modèle économique reposait sur des bannières publicitaires jusqu’en 2009, date à laquelle l’auteur a décidé d’en confier la monétisation à un acteur spécialisé (Sublime Média) qui l’a aidé à entièrement revoir le modèle économique, la décision majeure étant de basculer en freemium. Le modèle économique de Virtuafoot Manager intègre donc les sources de revenus suivantes : Comme vous pouvez le constater, les leviers de monétisation sont nombreux et permettent de diversifier les sources de revenus (sans pour autant dénaturer le gameplay). Voici donc une belle réussite pour ce jeu sans prétention qui démontre tout de même la viabilité d’une stratégie de revenus diversifiée.

Demain, des journaux imprimés 100% interactifs? Une nouvelle technologie permet de concilier deux formats longtemps jugés antagonistes : le papier et le numérique. Pour aboutir, demain, à des journaux imprimés totalement interactifs ? Et si la bataille entre les défenseurs du papier et ceux de l’écran prenait fin grâce au papier journal interactif ? Le chaînon manquant vient, semble-t-il, d’être imaginé par l’entreprise Novalia et des chercheurs des universités de Central Lancashire, de Dundee et de Surrey, au Royaume-Uni. Comme le rapporte le magazine en ligne ActuaLitté, cette société a abouti à « la création d’un papier journal compatible avec l’information électronique ». Fondé sur une encre électroconductive, qui réagit à la manière d’un écran tactile, il peut comporter des boutons interactifs, qui permettent au lecteur de voter à un sondage, d’activer un supplément audio ou encore de « liker » sur Facebook. Le procédé technique n'a pour le moment pas été dévoilé.

Le cas de Quoi Eric Chaverou © Radio France Fin d'année "boostée" pour les "pure players", ces sites d'information qui ont parié sur le web à partir de 2007. Alors que pour la première fois dans l'histoire de la presse française au moins un grand quotidien trouverait son salut par ce biais (France Soir), les créations se multiplient et le Sénat vient de leur accorder une TVA à 2,1% jusqu'ici réservée au papier. Reportage à Quoi.info, à l'occasion de la 2e journée annuelle de la presse en ligne. Quoi ? Sa devise : expliquer l’actualité, par en moyenne 10 questions-réponses par jour. Une idée mise au point depuis un an par Frédéric Allary, sans avoir choisi dès le départ le web. Serge Faubert devant les sujets prévus pour le site Eric Chaverou © Radio France Aujourd’hui, l’équipe de 6 journalistes a la chance de pouvoir compter sur les 500.000 euros de Jean-Daniel Camus, un investisseur (fonds Orium) qui fut l'actionnaire principal des Inrockuptibles. Bénédicte Lutaud Eric Chaverou © Radio France

crit au Monde et à Télérama La nouvelle presse numérique est habituée au contradictoire. Participative, elle accepte la contestation parce que c'est le propre d'une conversation démocratique où personne ne prétend avoir le dernier mot. S'agissant de Mediapart, Le Monde et Télérama préfèrent le garder, ce dernier mot. Coup sur coup, à l'occasion d'articles récents sur la presse en ligne et ses modèles économiques, deux publications imprimées du Groupe Le Monde, dont les propriétaires sont Pierre Bergé, Xavier Niel et Mathieu Pigasse, ont écrit des choses factuellement fausses, et parfois grossièrement erronées, sur Mediapart. Après divers échanges, l'équipe de Mediapart a suggéré qu'une réponse en bonne et due forme soit adressée au quotidien Le Monde et à l'hebdomadaire Télérama où ces articles sont parus. Je m'y suis donc collé, en tant que directeur de la publication, adressant en toute confraternité ces deux droits de réponse factuels aux responsables des rédactions concernés.

Monétisation d'un site internet - Manager GO! Analyses-études La presse sur Internet peut-elle être rentable ? Thèse de Mathieu de Vivie : la presse une industrie en crise, Le bien de presse à l'heure d'internet, les modèles d'affaires de la presse sur la web en quête de rentabilité (les différents revenus du modèle gratuit...), la chaîne de valeur sur internet... blog-conversion.com Articles Les méthodes pour passer d’un service gratuit à un service payant Cet article tord l'idée reçue concernant l'impossibilité de faire payer un client pour certains services, alors que tout était gratuit jusqu'à maintenant. Blog e-commerce de François ZisermanComment monétiser votre communauté ? Des pistes pour monétiser votre communauté : vendez vos produits, des offres et des services spéciaux, l'emailing, la pub contextuelle, l'affiliation, les bannières de pub. Le blog du community managementLes modèles d’affaires du web 2.0 Présentation des 4 formes de monétisation du Web 2.0 (publicité, Freemium, place de marché, don et bénévolat). Etudes de cas

Google News France “Les pure players doivent prendre plus de risques” » Innover. En cette rentrée 2011, c'est le maître mot d'Arnaud Mercier, chercheur et animateur de ObsWeb. Innover dans la forme en utilisant le potentiel du multimédia, dans le fond en s'ouvrant à la curation, pour s'affranchir des anciennes contraintes. Retour sur la rentrée des médias en ligne avec Arnaud Mercier, chercheur et professeur en sciences de l’information et de la communication à l’Université Paul Verlaine de Metz. Qu’est ce qu’il manque selon vous aux médias en ligne pour être réellement innovants? Il existe peu de titres qui, soit pour des raisons financières, soit pour des motifs de paresse intellectuelle ou de priorités stratégiques, ont décidé de prendre à bras le corps la question de l’Internet pour en faire quelque chose de réellement innovant. Comment percevez-vous cette rentrée 2011 pour les pure players? Je ne comprends pas bien cette idée de rentrée. La réflexion en terme de saison est pourtant là, notamment pour préparer la présidentielle. Elles sont majeures!

FTVi, l’info est une conversation comme une autre | Les Internets France Télévisions a lancé lundi 14 novembre sa nouvelle plateforme d’information, FTVi, qui propose un live permanent (de 6 heures du matin à minuit) sur l’actualité — et donc aussi sur la non-actualité. «Personne n’informe comme cela dans le monde», annonce Bruno Patino, responsable du numérique à France Télévisions, groupe qui semble avoir fait un saut de 15 ans dans l’info web (10 ans de retard + 5 ans d’avance). Conséquence directe de ce parti pris du live, la homepage traditionnelle des sites d’info, reproduisant une hiérarchie de l’information héritée des titres de presse papier, disparaît. Elle est remplacée par un flux «de courts messages de la rédaction de FTVi» ainsi que de «photos, vidéos, tweets et vos interventions». La hiérarchie de l’information n’est ainsi pas la seule condamnée, l’article, format historique de la presse écrite, tend à disparaître dans cette nouvelle architecture. Capture d'écran de BFM TV le 7/01/2010 (empruntée à Arrêt sur images).

Crowdfunding Un article de Ékopédia, l'encyclopédie pratique. Le Crowdfunding[1] est une approche permettant le financement de projets en faisant appel à un grand nombre de personnes ordinaires (internautes, réseaux de contact, amis, etc.) pour faire de petits investissements. Une fois cumulés, ces investissements permettront de financer des projets qui auraient potentiellement eu de la difficulté à recevoir un financement traditionnel (banques, investisseurs, etc.). L'approche reçoit actuellement l'attention du public, en particulier des producteurs de cinéma indépendant[2][3]. Crowdfunding est utilisé pour répondre à une grande variété de besoins: secours aux sinistrés, journalisme citoyen, artistes cherchant le soutien, campagnes politiques, etc. Il n'existe pas de version francophone à l'expression "Crowd funding", mais on peut la traduire en: "financement collectif", "financement populaire" ou "financement par la foule" (en anglais on parle également de crowdfinancing ou crowdsourced capital).

Presse numérique des pistes de réflexion et cinq propositions Presse numérique des pistes de réflexion et cinq propositions Le Centre d’analyse stratégique vient de publier un rapport très complet sur la presse et le numérique. Ce document fait le bilan de la presse en France et surtout propose quelques pistes à explorer et à exploiter. La première concerne l’extension de l’opération « mon journal offert » aux abonnements « tout numérique » des grands quotidiens et à ceux des pure players. Si ces recommandations sont mises à exécution, il faudra faire en sorte de ne pas tomber dans le travers de la mise sous perfusion de la presse dans son ensemble mais au contraire d’avancer dans des modèles viables, pérennes et non sclérosés. Lire le rapport complet

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