background preloader

L’humanité soumise à des catastrophes climatiques en cascade

Une étude inédite, originale et très inquiétante, publiée dans « Nature Climate Change » lundi aborde les risques cumulés entraînés par le dérèglement climatique. LE MONDE | 19.11.2018 à 17h03 • Mis à jour le 20.11.2018 à 11h01 | Par Audrey Garric Dans la Bible, Dieu a puni l’Egypte en lui infligeant dix plaies. L’humanité actuelle, elle, a subi les foudres du changement climatique d’au moins 467 façons différentes. Surtout, ces châtiments vont redoubler, puisqu’en 2100, la moitié de la population pourrait être menacée par trois à six catastrophes climatiques (sécheresses, vagues de chaleur, inondations, etc.) d’intensité maximale de manière simultanée si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites drastiquement. Voilà les deux conclusions d’une étude inédite, originale et très inquiétante, publiée dans Nature Climate Change lundi 19 novembre, qui aborde pour la première fois les risques cumulés entraînés par le dérèglement climatique.

« La période propice à l’action est sur le point de s’achever » : la concentration de CO2 bat des records « Les données scientifiques sont sans équivoque », avertit l’ONU, à quelques jours de la COP24. A quelques jours de la COP24 sur le climat qui doit se tenir en décembre à Katowice, en Pologne, l’Organisation des Nations unies tente d’interpeller les consciences. Les gaz à effet de serre, à l’origine du réchauffement climatique, ont franchi de nouveaux pics de concentration dans l’atmosphère en 2017, s’est inquiété jeudi 22 novembre l’Organisation météorologique mondiale (OMM), qui appelle à agir d’urgence pour inverser la tendance. « Les données scientifiques sont sans équivoque. Si l’on ne réduit pas rapidement les émissions de gaz à effet de serre, et notamment de CO2, les changements climatiques auront des conséquences irréversibles et toujours plus destructrices pour la vie sur Terre », a déclaré Petteri Taalas, secrétaire général de l’agence onusienne OMM. « La période propice à l’action est sur le point de s’achever », a-t-il averti, à quelques jours de la COP24.

Climat : va-t-on tous mourir si la température grimpe de 2°C au lieu de 1,5°C ? Évidemment, personne ne présente les choses d'une manière aussi extrême. Mais pour le non-initié, les conséquences annoncées de cette augmentation globale des températures peuvent paraître "catastrophistes". Et pourtant, le bilan humain de ce réchauffement pourrait être très lourd, de manière directe et indirecte. Que dit le rapport du GIEC sur le sujet ? Que l'être humain n'est pas menacé... directement. Si l'on ne parvient pas à limiter l'augmentation des températures à 1,5°C (pire, si l'on dépasse les 2°C), 8 % de l'habitat des vertébrés, 18 % de celui des insectes, et 16 % de celui des plantes auront disparu. Du côté des océans, ce n'est pas plus brillant. Enfin, une augmentation de 2°C entraînera une hausse du niveau de la mer plus importante de 10 cm par rapport à une augmentation de 1,5°C. Qu'en disent les experts ? Enfin, l'augmentation des températures a aussi des conséquences directes sur la santé humaine. Conclusion Cette différence de 0,5°C est tout sauf insignifiante.

New York se dote d'un compteur de CO2 en temps réel “Le changement climatique affecte tout le monde” (“Climate change affects everyone”). Voici le message auquel les new-yorkais sont littéralement confronté au quotidien depuis jeudi dernier. En effet, cette phrase surplombe le premier compteur de CO2 en temps réel, installé par la Deutsche Bank près de Madison Square Garden, au cœur de la ville de New York. La banque allemande s’est associée au Massachusetts Institute of Technology (MIT) – prestigieuse université américaine et centre de recherche réputé – afin de sensibiliser le grand public à un constat simple : les émissions de gaz à effet de serre sont la cause majeure du changement climatique. C’est pourquoi le premier compteur de CO2 ‘scientifiquement (ap)prouvé’ a été imaginé. Les émissions de gaz à effet de serre sont calculées par le MIT qui prend en compte tous les gaz à effet de serreprotocoles de Kyoto et de Montréal. Le but du compteur des émissions de gaz à effet de serre n’est pas d’alarmer.

L’après COP21 accumule les difficultés Laurent Fabius, Christiana Figueres, Ban Ki-moon et Laurence Tubiana. La « dream team » de l’accord de Paris sur le climat est en pleine déliquescence. Des quatre principaux artisans du texte historique adopté le 12 décembre 2015 pour lutter contre le réchauffement, l’un a quitté l’équipe, deux sont sur le départ et le quatrième pourrait faire de même. L’énergique diplomate costaricaine qui dirige depuis six ans la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), l’instance de négociation multilatérale sur le climat, a déclaré de son côté qu’elle refuserait toute prolongation de son mandat, qui expire en juillet.

Nicolat Hulot : « Pourquoi j’arrête ma mission d’envoyé spécial pour la protection de la planète » LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Simon Roger et Sophie Landrin Nicolas Hulot a annoncé, mercredi 6 janvier, qu’il mettait un terme à sa mission d’envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète. Après trois années passées à l’Elysée, il explique dans un entretien au Monde, les raisons de son départ, dresse le bilan de son action bénévole auprès de François Hollande et de la COP21 et s’interroge sur son avenir en politique. Pourquoi avez-vous décidé, à peine la COP21 terminée, de mettre un terme à votre mission ? Il y a des éléments rationnels et, comme souvent chez moi, d’autres plus irrationnels. Je ne veux pas que mon engagement puisse être considéré autrement que comme un enjeu supra politique. Estimez-vous avoir été efficace ? J’ai mis une année pour comprendre les codes de l’Elysée, de l’ONU, de la diplomatie, trouver mes marques, ce n’était pas mon univers. Comment entendez-vous peser dans le débat de l’après-COP21 ?

mrmondialisation Ils veulent révolutionner le boycott citoyen ! Deux jeunes français développent une plateforme participative pour boycotter collectivement les entreprises qui accumuleraient des responsabilités dans la crise éco-sociale que nous traversons. Ce projet étonnant, c’est : I-boycott. Il ne s’écoule pas une semaine sans qu’une industrie, une marque ou un produit ne fasse la une d’un média pour un scandale quelconque : pollutions, accidents industriels, viol des droits du travail, accaparement des terres, rejets dans les océans, la liste des externalités du développement non-durable est longue. Rendre le boycott efficace ? Le boycott individuel peut être efficace quand il est suivi par un nombre conséquent de personnes. « Les consommateurs peuvent changer le comportement des entreprises car ils sont le cœur du système. » expliquent les porteurs du projet sur kisskissbankbank. L’histoire de deux jeunes français

Related: