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Qu'est-ce que l'art numérique ?

À l’heure où la moindre performance artistique numérique est encensée, Stéphane Maguet, Head of Creative Technology chez We Are Social, nous aide à recentrer le débat : l’art numérique c’est quoi et pourquoi en fait-on tout un plat ? Photo : Heitor Magno À « La Belle Vie Numérique », une exposition envisageant le meilleur et le pire du numérique présentée par la Fondation EDF, une dame d’un certain âge fixe intensément l’une des installations du parcours. Elle a manifestement fait l’effort de s’intéresser en venant mais ne semble comprendre, ni la portée, ni le message transmis au travers des câbles et des écrans qui jalonnent le parcours. VR, AR, IA… On parle « acronymes » à longueur de journée et les artistes expérimentent leur potentiel sous toutes ses formes. Pour en savoir plus, et en passant un coup de fil à Stéphane Maguet, on a décidé de commencer par le commencement : Un artiste numérique, c’est quoi au juste ? Qu’est-ce qui caractérise la pratique des artistes numériques ? Related:  Multimédia

Entretien avec Fabien Zocco • Spider and I | Shadok Dans le cadre du cycle thématique Hier c’était demain : science-fiction et imaginaires collectifs Les œuvres de Fabien Zocco développent une « technologie-fiction » ancrée dans notre quotidien et qui nous pousse à interroger notre rapport à la machine. Tes créations, films, installations, robots, produisent des artefacts issus d’un imaginaire dystopique, tu cherches à créer à travers eux une « poésie efficace », qu’entends-tu par-là ? Tu mets en scène un robot dont le comportement est indexé sur tes propres données biométriques via un bracelet connecté. Quelles valeurs (marchande, juridique, ontologique) peut-on attribuer à ce double de soi numérique ? En 1976, Michel Foucault introduit la notion de bio-pouvoir, un principe d’un pouvoir qui s’exerce sur la vie et qui permettrait de gouverner la population, est-ce que tu penses que les objets connectés, leurs données, participent de cet organe de contrôle ? Pour l’artiste Stelarc, le corps doit être technologiquement amplifié.

[Tribune] Quand le " brand art " donne un nouveau souffle au brand content La 42e édition de la FIAC a refermé ses portes. Rendez-vous incontournable des amateurs d'art contemporain, elle s'est tenue en parallèle de la Digital Week dédiée à la création, à l'innovation et aux cultures digitales. Nous assistons actuellement à une perte de vitesse des outils de communication traditionnels qui se renouvellent peu et suscitent de moins en moins d'engagement. Subie (pop-up, spams, vidéos imposées, etc.), la publicité est vécue comme une intrusion et irrite plus qu'elle ne convainc. Pourtant c'est un paradoxe : à l'heure du règne de la data, de l'interaction, de la creative technology, les opportunités de communication ne devraient pas manquer. Données immatérielles... et créatives Les écrans connectés peuvent devenir le nouveau terrain d'expression à la fois des artistes et des professionnels de la communication pour susciter l'émotion, raconter de nouvelles histoires. Cette révolution esthétique bouleverse inévitablement le rapport aux marques. Bio Abdel Bounane

La VR à l’épreuve du cinéma | Ciclic Quelques allers-retours entre cinéma et VR (Virtual Reality) pour tenter d'approcher cette technique qui, loin du succès immédiat de l'invention des frères Lumière en son temps, peine à s'installer dans nos quotidiens. Couverture du Time d'août 2015 consacrée à Palmer Luckey, l'inventeur du casque de réalité virtuelle Oculus Rift. Régulièrement, des technologies nouvelles bousculent le cinéma. Une expérience solitaire « Testez la VR ! Comme au cinéma, les expériences de VR ont souvent lieu dans une salle obscure. Un spectateur augmenté Selon les « contenus », on peut avoir à se munir d'un casque audio, de gants, d'un sac à dos à vibrations... Une image 2D extraite de Treehugger : Wawon (Marshmallow Laser Feast, 2017). Afin de faire l'expérience de Treehugger : Wawona (Marshmallow Laser Feast, 2017), récompensé au festival du film indépendant de Tribeca, il faut d'abord se faire équiper d'un matériel si élaboré qu'il met la promesse d'oubli du dispositif en péril.

Le twerk du web #3 : l’artketing digital ! • La Plume d'Alchimia Le web est en mouvement, se déhanche, danse entre les pages et shake les réseaux sociaux ; et de toute cette agitation naissent des tendances qu’Alchimia vous propose d’analyser chaque mois… entre un twist et un jerk donc ! © Atelier.Net L’artketing ancestral 1962. Les bienfaits de l’artketing digital Nombreux sont les exemples qui découlent de cette technique marketing et de ses déclinaisons depuis presque 50 ans – affiches de Toulouse-Lautrec, toile « Campbell’s Soup Cans » de Warhol, fondation(s) Cartier, Vuitton (…), Freebox de Stark ou encore « Self-portrait » de Samsung, Xsara Picasso de Citroën ou « produits Mondrian » de l’Oréal ; pourtant, à l’heure du web 3.0 et de l’émergence du big data et de l’IA, les marques doivent désormais se renouveler et se plonger dans l’ère « client-centric » qui bouscule les anciens codes de la communication « top – down ». Créations digitalement artketées ! La caresse interactive de Nuxe – L’art numérique de Jean Dubois La perception.

The Trashmaster | Ciclic Analyse de la première séquence de The Trashmaster, long métrage diffusé en 2010. La particularité de ce film, qui a nécessité deux ans de travail, est qu'il a été réalisé quasiment en solitaire par le Français Mathieu Weschler, avec un budget de cinq cents euros (dont la plus grande partie a été consacrée à l'achat de disques durs) à partir du jeu vidéo Grand Theft Auto IV : c'est un « machinima ». Le terme « machinima », apparu à la fin des années 1990 par accolement des mots « machine » et « cinéma » (on y entend aussi le mot « animation »), renvoie à une pratique, souvent individuelle et amateur, qui consiste à réaliser un film dans un environnement virtuel tridimensionnel généré en temps réel, par exemple celui d'un jeu vidéo. The Trashmaster se classe à l'évidence du côté du cinéma. Texte et montage : Claire Châtelet, maîtresse de conférences en audiovisuel et nouveaux médias, conceptrice de projets interactifs.

Luxe et transformation digitale : entre réseaux sociaux et storytelling Nouvelles stratégies narratives qui intègrent les codes des médias sociaux, nouvelle expérience client complétée par le digital… Pas de doute, le secteur du luxe accélère son acculturation digitale, quitte à réinventer ses process. Le luxe a beau avoir commencé sa transformation digitale sur le tard, il en maîtrise désormais tous les aspects. « Cela fait quelques années que les marques de luxe ont compris l’intérêt du digital pour capter les génération Z et Y, qui représentent à elles seules les trois-quarts de la hausse du marché, souligne Maxime Béraud, directeur associé de l’agence Puppets. Même si le digital a bousculé leurs pratiques. » À commencer par leur communication, traditionnellement très verticale. Les nouvelles stratégies narratives du luxe Cela ressemble à une perte de contrôle ? Cette nouvelle communication omnicanale suppose de repenser ses contenus et ses exigences. Les influenceurs pour créer du lien Fini les égéries dans leur tour d’ivoire.

Le VJing | Ciclic Entre vidéo, cinéma et musique, performance, concert et projection, le VJing est l'une des pratiques audiovisuelles les plus hybrides. Les « video-jockeys » A-li-ce et Swub nous la font découvrir, au sortir d'un live donné lors du festival Retours vers le futur à Châteauroux. Le VJing s'inscrit dans la lignée des pratiques transformatives, telles que le mashup, qui consiste à faire une œ uvre audiovisuelle originale à partir d'images et de sons préexistants. Invités du festival Retours vers le futur organisé par le cinéma Apollo de Châteauroux avec Ciclic, Claire Fristot et Jan Bode, aka VJ A-li-ce et Swub, ont revisité des images amateurs de notre fonds régional. Ils nous expliquent ici en quoi consiste le VJing, comment ils ont travaillé sur ce projet, et pourquoi cette pratique est pédagogiquement très riche.

Art immersif : la marque en tant que producteur culturel A Tokyo, la marque de streetwear japonaise HIPANDA, dont le logo est un panda énervé, a ouvert un flagship qualifié de maison fantôme. En collaboration avec le studio Curiosity, la marque a conçu un voyage mystérieux dans un espace futuriste. La lumière et la technologie AR fusionnent pour créer un parcours expérientiel immersif unique. Dès la devanture du magasin, le panda transperce le smartphone du client dans une pluie de confettis. La technologie, couplée à des effets de lumières et de miroirs plongent alors directement le spectateur dans le monde un poil effrayant d’HIPANDA. Cette expérience avait pour volonté de rassembler à la fois les mondes de l’art, de la mode, de la technologie et de l’architecture.

Le jeu vidéo : l'art de survivre ensemble ? | Ciclic Par essence, les jeux vidéo proposent au public la simulation de son combat pour rester vivant. Mais l'idée même de la survie n'a pas cessé d'évoluer au sein du médium : des premières épopées électroniques au jeu vidéo de survie multijoueurs en ligne, en passant par le survival narratif, l'art vidéoludique est passé d'une définition individualiste du terme "survivre" à une acception beaucoup plus large. Brève mais dense, l'histoire du jeu vidéo est celle d'une réinvention permanente des conditions de la survie. Au point que le médium parait ontologiquement lié à cette notion : il est toujours tentant de le définir comme le simulacre le plus éloquent, et le plus populaire, de la lutte menée par toute entité vivante afin de persister dans son être. Le jeu vidéo de survie dans sa forme la plus pure La banalisation de l'épopée sur machine et du lexique de rigueur (tuer, mourir, obtenir des vies) concorde avec l'industrialisation du jeu d'arcade, au tournant des années 70 et 80.

Luxe : La diversification des arts visuels au centre de la communication de marque - Lifestyle by Luxus Plus Avec le digital et la consécration des réseaux sociaux, on assiste depuis plusieurs années à un déferlement de contenus visuels. Du feed d’Instagram aux pages de sites, en passant par Snapchat, Facebook, Tik Tok…. les photographies et vidéos prennent une place prépondérante dans la communication des marques de luxe. Dans une société de l’instantané, de l’hyperconsommation et de l’hypercommunication, dans laquelle la diffusion de visuels à outrance est l’alimentation première des entreprises commerciales, chaque photographie devient rapidement obsolète après sa mise en ligne. Aussi ces dernières se perdent-elles dans un océan de contenus similaires. Dans ce contexte, l’utilisation de diverses formes de créations artistiques injecte tout à la fois de l’originalité, de la diversité et de l’unicité aux outils d’interaction des marques de luxe. Les artistes et le travail artistique dans sa globalité sont également mis à l’honneur. Voir aussi Lire aussi > RENDEZ-VOUS AVEC UN ARTISTE.

Culture numérique

Ce pearl donne une bonne définition de l'art et l'artiste numérique aujourd'hui. by candiemaeva Nov 12

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