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Degradations

Degradations

France : dossier eau L'eau est un besoin vital pour l'Homme comme pour la nature. Elle est un lien organique entre les milieux aquatiques et les espèces, qu’elle rend interdépendants. Ainsi sa protection, comme celle des écosystèmes dont elle dépend, est nécessaire à la santé des Hommes et à leurs activités. Pourtant en France, la mauvaise qualité de l’eau est générale et les rivières sont très dégradées : - 50 % des rivières, lacs et nappes d’eau souterraines n’atteindront pas le bon état écologique en 2015 - 20% des espèces de poissons d’eau douce du territoire métropolitain menacées de disparition - 90 % des rivières contaminées par les pesticides, l’eau de pluie aussi... - 90 % des pesticides proviennent de l’agriculture (autour de 80 000 tonnes par an) - 550 000 tonnes d’azote excédentaire par an arrive à la mer. 75 % provient de l’agriculture - 67 % des zones humides ont disparu depuis le début du siècle - 60 000 barrages et seuils sur les rivières françaises, dont 80 % n’ont aucun usage économique avéré

Les pollutions L’eau étant une ressource en partie renouvelable, il est nécessaire de la protéger de l’impact des activités humaines puisque la pollution porte atteinte à sa capacité d’auto-épuration. Une ressource à préserver des pollutions industrielles, urbaines ou agricoles, dont le coût est inégalement réparti entre les pollueurs © dF photos Christian Molitor C’est le sens de la directive 2000/60/CE du Parlement européenParlement européenInstitution de l’Union européenne représentant les citoyens des États membres établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau. Elle vise à mettre en oeuvre une politique durable en Europe. Les conséquences des pollutions sur la santé publique, notre bien-être et sur la qualité des milieux naturels, obligent les pouvoirs publics à réglementer et contrôler. Les pollutions urbaines Les pollutions urbaines Le grand défi contemporain est celui de l’assainissement. Les principales sources de pollutions urbaines A ceux-ci s’ajoutent :

L'Espagne mise sur le dessalement d'eau de mer pour produire son eau potable Confrontée à des sécheresses récurrentes, l'Espagne a mis en œuvre un vaste plan de développement des usines de dessalement d'eau de mer le long de la Méditerranée. L'usine destinée à alimenter Barcelone a été inaugurée en août dernier. L'importation d'eau potable depuis la France via des navires, il y a un an, ne semble plus qu'un mauvais souvenir pour la ville de Barcelone. Une usine de dessalement d'eau de mer a en effet été inaugurée début août près de la ville à Prat del Llobregat, au bord de la Méditerranée. Puisée à deux kilomètres des côtes où sa température reste stable, l'eau de mer est traitée par la technologie de l'osmose inverse. Cette usine fait partie des nombreuses installations construites en Espagne au cours de ces dernières années. La multiplication des projets s'observe également dans d'autres régions du monde et notamment au Moyen-Orient et plus récemment au Maghreb.

Dessalement ? Face aux besoins grandissants de leur population et de leur économie, de nombreux pays choisissent l'option du dessalement pour fournir de l'eau. Selon les dernières statistiques de l'IDA, les projets se multiplient et la taille des usines s'accroît. Connue depuis longtemps mais coûteuse, la technologie du dessalement d'eau de mer connaît depuis quelques années un développement majeur. Cette dernière n'est plus une option exceptionnelle et l'eau dessalée s'introduit dans les foyers en Europe, en Afrique du nord, au Moyen-Orient, en Amérique du nord ou encore en Australie ou en Chine. À titre d'exemple, 60% des besoins en eau douce des pays du Golfe Persique sont satisfaits par le dessalement d'eau de mer. En Australie, un tiers de l'eau douce consommée par la ville de Perth provient de cette technique. Les dernières statistiques publiées par l'International Desalination Association (IDA) confirment la tendance. La course aux volumes Des impacts environnementaux encore mal maîtrisés

Guerre de l'eau entre Barcelone et Madrid Faute d'accord avec le gouvernement de Zapatero, opposé au transvasement depuis le Segre, la Catalogne risque de sévères pénuries. Pays menacé par une sécheresse chronique, l'Espagne connaît une nouvelle guerre de l'eau. Le conflit a lieu cette fois entre la Catalogne et l'exécutif central. Le manque d'eau dont souffre la région catalane depuis cet automne fait monter la tension entre Madrid et Barcelone. Le pouvoir régional de Catalogne, dirigé pourtant par le socialiste José Montilla, s'est offusqué du manque de «loyauté» et de «l'irresponsabilité» du gouvernement allié et ami de José Luis Zapatero. À l'origine de cette colère, le refus catégorique de la ministre de l'Environnement, Cristina Narbona, du projet proposé par le gouvernement catalan. Navires-citernes Car la situation en Catalogne est bien différente de celle de Valence ou de Murcie.

Traitements de l'eau Disposer d'eau potable 24H sur 24 à domicile est un confort qui exige des savoir-faire multiples et complexes pour traiter, acheminer et garantir la qualité de l'eau jusqu'à nos robinets. L'eau subit de nombreux traitements utilisant des technologies très avancées qui différent selon la nature et la qualité de la ressource.Chaque année, 15 300 usines d'eau potable produisent 6 milliards de m3 d'eau. Usine d'eau potable de Méry-sur-Oise, nanofiltration© Laurent Mignaux/METL-MEDDE/Sedif Des traitements multiples adaptés à la qualité de la ressource en eau Surveillée et protégée, la ressource en eau, recueillie à partir de différents captages, ne représente qu'une matière première qui va être transformée, élaborée, pour devenir conforme aux normes définies par la réglementation. (source : SOeS-SSP 2008) Ils doivent être évolutifs pour suivre les éventuels changements des caractéristiques de la ressource ou le renforcement de l'exigence des normes encadrant la qualité de l'eau distribuée. 1.

Le panorama des ressources On appelle ressource en eau ou ressource naturelle une source potentielle d'approvisionnement pour satisfaire des besoins en eau domestiques, économiques ou de loisirs. Il existe des ressources naturelles (nappes souterraines, cours d’eau, lacs…) mais également artificielles parce que créées par l’homme (plans d’eau, canaux…). Par contre, une citerne, un puits ne sont pas des ressources mais des dispositifs de stockage provisoire. Les eaux littorales peuvent constituer une ressource en eau notamment dans certaines régions côtières, par exemple pour un usage domestique après dessalement ou pour alimenter des bassins d’aquaculture marine. Une ressource en eau disponible importante Le territoire français reçoit en moyenne 480 km3 (480 milliards de m3) de précipitations par an. 61 % s'évaporent16 % alimentent nos cours d'eau (rivières, fleuves, lacs...)23 % s'infiltrent dans le sol pour reconstituer nos réserves souterraines. 270 000 km de cours d'eau en France Ghislain de Marsily

L’état des ressources - Centre d'information sur l'eau - Eau et eau du robinet Il existe des ressources naturelles (nappes souterraines, cours d’eau, lacs…) mais également artificielles parce que créées par l’homme (plans d’eau, canaux…). Par contre, une citerne, un puits ne sont pas des ressources mais des dispositifs de stockage provisoire. Les eaux littorales peuvent constituer une ressource en eau notamment dans certaines régions côtières, par exemple pour un usage domestique après dessalement ou pour alimenter des bassins d’aquaculture marine. Une ressource en eau disponible importante Le territoire français reçoit en moyenne 480 km3 (480 milliards de m3) de précipitations par an. 61 % s'évaporent 16 % alimentent nos cours d'eau (rivières, fleuves, lacs...) 23 % s'infiltrent dans le sol pour reconstituer nos réserves souterraines. Si l'on ajoute 270 000 kilomètres de cours d'eau permanents et des nappes souterraines estimées à 2000 milliards de M3, on peut considérer que la France dispose de ressources en eau considérables. 270 000 km de cours d'eau en France

Eau potable ? En France, l'eau qui coule à nos robinets est parmi les plus sûres au monde. C'est un produit élaboré, qui a fait l'objet de traitements et de contrôles car il n'existe pratiquement plus à l'état naturel d'eaux conformes aux normes exigeantes de potabilité. L'eau est soumise à une réglementation très sévère pour la garantir contre tous les risques immédiats ou à long terme. Une personne doit pouvoir boire 2 litres d'eau par jour toute sa vie sans risque pour sa santé. La réglementation française n'utilise jamais les termes "eau potable" ou potabilité de l'eau". C’est le principe qu’énonce le Code de la santé publique (article L.1321-1) : "Toute personne qui offre au public de l'eau en vue de l'alimentation humaine, à titre onéreux ou à titre gratuit et sous quelque forme que ce soit, y compris la glace alimentaire, est tenue de s'assurer que cette eau est propre à la consommation. C’est ainsi que les communes sont les responsables du traitement et de la distribution d’eau potable.

Politiques nationales La gestion de l'eau, c'est trouver des solutions dans des situations de déficit, d'excès ou de détérioration de la qualité de l'eau ou même de conflits d'usage. Des directives européennes et la législation française donnent un cadre à la gestion de l'eau qui se concrétise par des instruments réglementaires, financiers, culturels qui doivent répondre à des objectifs spécifiques. La gestion de l'eau est décentralisée. La gestion de l'eau implique l'Europe, les partenaires institutionnels (ministères, services déconcentrés tels que les agences régionales de santé -ARS- ainsi que des établissements publics sous tutelle de l'Etat tels que les Agences de l'eau, l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques -ONEMA-, les Voies Navigables de France -VNF-...), les partenaires territoriaux (communes et regroupements de communes...), les partenaires scientifiques et des partenaires techniques ou économiques (différents usagers). L'organisation institutionnelle Le niveau européen Au niveau local

Pourquoi payer l'eau ? L'eau à l'état naturel est libre d'accès et gratuite mais elle est rarement potable. Obtenir de l'eau potable, disponible 24H/24H, partout en France requiert des ouvrages qui nécessitent des investissements lourds et de longue durée pour assurer le captage dans la ressource, la potabilisation et la distribution d'un des produits alimentaires les plus surveillés et la dépollution des eaux usées. Les services de l'eau et de l'assainissement sont des industries dont les coûts fixes représentent 80 à 85 % des charges (source : rapport public 2010 du Conseil d'Etat). Pourquoi payer l'eau ? Nous disons tous « le prix de l'eau », ce qui est inexact car ce n'est pas le coût de la matière première que l'on paie (la ressource en eau elle-même est gratuite), l'eau potable est un produit de consommation qui a fait l'objet de transformation et de services. Comprendre les services de l'eau et de l'assainissement à travers le petit cycle de l'eau ©Centre d'information sur l'eau Les composantes du prix

Comment lire une facture ? Lorsque l'on paie une facture d'eau, ce n'est pas le prix de la matière première que l'on paie mais le coût de l'ensemble des services rendus pour bénéficier d'une eau potable, à domicile, toute l'année et sans interruption et, dans la majorité des cas, de la dépollution des eaux usées. Il est donc plus juste de parler du « prix des services de l'eau et de l'assainissement ». La facture en détail La présentation de la facture est réglementée et définie par l'arrêté du 10 juillet 1996. Au recto de la facture : On y trouve les informations essentielles suivantes : Une fois par an, les informations sur la qualité de l'eau distribuée (sur la base des contrôles effectués par l'administration chargée des affaires sanitaires), sous le timbre Agence Régionale de Santé, sont jointes à la facture. Au verso de la facture : 1. Cette rubrique comprend généralement: L'abonnement : couvre les charges fixes (charges de construction, d'amortissement et d'entretien du réseau de distribution d'eau potable). 2.

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