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Institut Momentum - L'anthropocène et ses issues

Institut Momentum - L'anthropocène et ses issues

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L'écopsychologie Sociologue et journaliste de formation, Michel Maxime Egger travaille comme responsable d'ONG pour le développement durable et des relations Nord-Sud plus équitables. Il a fondé le réseau « Trilogies » qui met en dialogue traditions spirituelles et grandes problématiques de notre temps.Dans Soigner l'esprit, guérir la Terre , il nous fait découvrir un mouvement clé et très peu connu en Europe continentale : l'écopsychologie. Il s'est cristallisé dans les années 1990 aux Etats-Unis et développé essentiellement dans le monde anglo-saxon. Transdisciplinaire, inspirée par les traditions premières, l'écopsychologie estime que, pour répondre en profondeur à la crise environnementale, l'écologie et la psychologie ont besoin l'une de l'autre. Elle montre comment sortir du déni et de l'impuissance, traite à la racine l'aliénation de l'humanité envers son habitat naturel, qui ne serait pas étrangère aux formes d'addiction à la consommation.

Anthropocène La Terre, la nuit.Image nocturne simulée du monde durant l'Anthropocène, ici en 1994-1995. L'Anthropocène serait la période durant laquelle l'influence de l'être humain sur la biosphère a atteint un tel niveau qu'elle est devenue une « force géologique » majeure capable de marquer la lithosphère. La période la plus récente de l'anthropocène est parfois dite la grande accélération, car de nombreux indicateurs y présentent des courbes de type exponentiel. L'Anthropocène est un concept de plus en plus utilisé dans les médias et la littérature scientifique mais toujours discuté par la communauté scientifique géologique – spécifiquement au sein de la commission internationale de stratigraphie de l'Union internationale des sciences géologiques (UISG) – qui détermine les subdivisions de l'échelle des temps géologiques. Concept[modifier | modifier le code]

Technologies méconnues pour la vie en autarcie Nombre de personnes souhaite avoir au cas où, de quoi s’en sortir un peu si quelque chose arrive, n’importe quoi: conflit majeur, grosse panne d’électricité, catastrophe naturelle, krach financier, n’importe quoi qui puisse changer notre manière de vivre de manière radicale, et en cette période d’instabilité sur la planète, toutes les options sont envisageables… Pour d’autres, le simple fait de vivre de manière plus simple et plus traditionnelle n’est pas une option, c’est devenu un but. Pourtant, qui dit sortir de ce système (volontairement ou non) dit rencontrer des difficultés, et de ce côté, chaque piste est intéressante et mérite d’être explorée. C’est pour cela que je vous relaie cette liste, peut-être certaines idées vous paraîtront intéressantes et exploitables, et peut-être même trouverez-vous des solutions auxquelles vous n’avez jamais pensé! Allez savoir…

Migrer, une condition d’existence du vivant Par Gilles Clément Jardinier, Emanuele Coccia Philosophe, maître de conférences à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), Antoine Kremer Généticien, directeur de recherches à l’unité mixte de recherches Biogeco à l’Inra de Bordeaux,Jacques Tassin Agronome et écologue, chercheur au Cirad, Sébastien Thiéry Politologue, coordinateur des actions du Pôle d’exploration des ressources urbaines (Perou). Biologistes, écologues, généticiens et paléontologues s’accordent sur un point: les animaux et les végétaux répondent aux changements environnementaux en s’adaptant ou en ajustant la distribution spatiale de leurs populations. Un tel ajustement, opéré par une fraction juvénile apte à la dispersion, procède d’une migration souvent imperceptible et continue, parfois soudaine, qui refaçonne les cartes du vivant, en transgresse les frontières et en brasse les populations. Cette vérité première vaut-elle cependant pour les hommes ?

Démarche géo-prospective et modélisation causale probabiliste 1Le principal objectif de la recherche qui sous-tend cet article est le développement de nouvelles méthodologies à des fins de géo-prospective territoriale. Les nouveaux protocoles méthodologiques devront avant tout permettre de modéliser une interaction complexe territorialisée entre des phénomènes relevant de plusieurs thématiques (urbanisme, transports, économie, démographie, environnement, etc.). En ce sens, nous voulons dépasser les limites des modèles sectoriels (tels que les modèles de projection démographique), qui sont incapables de prendre en compte les interactions croisées et circulaires entre les différentes thématiques.

Le problème de la collapsologie France Culture, Le Monde, Le Point, Les Echos, Libération, Mediapart, LCI, L’Obs, sont quelques-uns des médias grand public qui ont choisi de faire la promotion du courant relativement récent de la « collapsologie ». La « collapsologie » — néologisme issu du latin lapsus qui signifie « chute », inventé (« avec une certaine autodérision ») par les chercheurs Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur livre Comment tout peut s’effondrer, petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes (Seuil) — désigne, toujours selon eux : « l’exercice transdisciplinaire d’étude de l’effondrement de notre civilisation industrielle, et de ce qui pourrait lui succéder, en s’appuyant sur les deux modes cognitifs que sont la raison et l’intuition, et sur des travaux scientifiques reconnus. » « La colossale expansion matérielle de ces dernières années a pour destin, selon toute probabilité, d’être un phénomène temporaire et transitoire. Reprenons l’examen de la collapsologie. Nicolas Casaux

Face à la crise écologique, remettons des « expériences de nature » dans notre quotidien En juillet 2018, le journaliste Thibaut Shepman a interrogé pour L’Équipe des skieurs de l’équipe de France de ski de bosses. Quels étaient leurs souvenirs et leur perception de la montagne et du glacier de la Grande-Motte de Tignes sur lequel ils s’entraînent une partie de l’année ? Dans son article paru le 8 septembre, il rapporte ainsi : « Perrine Laffont côtoie le glacier l’été depuis à peine cinq ans et pourtant elle assure avoir vu d’énormes changements […]. Le skieur acrobatique [Ben Cavet] égrène : « J’ai vu le glacier rétrécir, des cailloux apparaître, et même certains cailloux devenir d’énormes rochers » […]. Ludovic Didier a 21 ans de stages d’été à Tignes derrière lui […].

Simuler les évolutions de l’utilisation du sol pour anticiper le futur d’un territoire 1 AVuPUR a été financé dans le cadre du programme Vulnérabilité Milieu Climat 2007 de l’Agence Nation (...) 2 Les notions d’utilisation et d’occupation du sol sont distinctes mais complémentaires et souvent ab (...) 1L’urbanisation rapide des zones en périphérie des grandes agglomérations conduit à une artificialisation importante des milieux naturels et agricoles qui a un fort impact sur le régime hydrologique et géomorphologique des cours d’eau des bassins versants périurbains. L’imperméabilisation des sols des bassins entraîne une diminution de l’infiltration et une augmentation et une accélération des écoulements, qui accroissent les problèmes d’inondation et diminuent la recharge des nappes.

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