background preloader

#HistoireDePhoto Ep.10

#HistoireDePhoto Ep.10

http://www.youtube.com/watch?v=C6qmhT6QVJQ

Related:  Ch 1 - L’impact de la crise de 1929 : déséquilibres économiques et sociauxImpact crise 1929

Le krach de 1929 engendre nazisme et Front populaire, par Lionel Richard (Le Monde diplomatique, 2010) Années 1920 : la Bourse de New York est dopée par l’expansion du crédit. De 1924 à 1929, les actions cotées à Wall Street deviennent trois fois plus nombreuses. Le 3 octobre 1929, brusquement, une baisse des cours survient. En une semaine, 13 millions d’actions sont vendues alors que les échanges portaient en moyenne sur 4 millions. C’est le krach. La faillite de Wall street en 1929 - images de crises Hyperinflation (1923) Née des suites économiques de la 1ère guerre mondiale, cette crise illustre les dérèglements économiques et sociaux que peut entrainer la perte de confiance dans une monnaie dont la valeur s’effondre. Elle témoigne de l’importance de la stabilité des prix comme condition d’une croissance durable.

(4) Années 30, le repli autarcique fatal Avec la spéculation financière et les erreurs de politique monétaire, le protectionnisme fait figure de grand accusé dans le déclenchement de la crise de 1929 puis de la Deuxième Guerre mondiale. Il peut donc être utile, alors que les accusations, ou les demandes, de protectionnisme montent de toutes parts, de s'interroger sur ce qui s'est passé. D'abord le protectionnisme n'est pas né avec la crise de 1929, puisqu'il était déjà élevé en 1914. Après avoir expérimenté toute la gamme des contrôles du commerce extérieur pendant la Première Guerre mondiale, les Etats ont ramené à 24,9 % en 1929 les droits de douane sur les produits manufacturés, comme avant-guerre (24,6 % en 1913).

Crise de la dette (années 1980) - images de crises Hyperinflation (1923) Née des suites économiques de la 1ère guerre mondiale, cette crise illustre les dérèglements économiques et sociaux que peut entrainer la perte de confiance dans une monnaie dont la valeur s’effondre. Elle témoigne de l’importance de la stabilité des prix comme condition d’une croissance durable. Hyperinflation (1923) Politique : ce que l'on doit au Front populaire, né il y a 80 ans C'était il y a 80 ans, le 3 mai 1936 : ce jour-là, Léon Blum parvient à rassembler socialistes, radicaux et communistes aux législatives. Pour la première fois, la gauche l'emporte avec un slogan qui fait mouche en cette période de crise économique et de montée du fascisme : "Le pain, la paix et la liberté". Ce grand espoir est néanmoins douché car Blum préfère attendre la rentrée parlementaire en juin pour provoquer un grand changement. Au Havre (Seine-Maritime), après un licenciement abusif, les ouvriers d'une usine se rebellent. "Ils se sont appropriés leur lieu de travail pour en faire un moyen d'action", se souvenait Albert Perrot au micro de France 3 en juin 2006.

La Peinture américaine des années 1930 En l’espace d’une décennie, les États-Unis virent s’imposer des artistes considérés aujourd’hui parmi les plus grands noms de l’art du XXe siècle. Sans doute la situation dramatique du pays, ébranlé par la crise de 1929, favorisa-t-elle un désir d’expression intense et inédit, qu’il s’agisse de témoigner d’une réalité grave et anxiogène, d’en appeler à des références archétypales au nom de la fierté nationale et de la foi qu’on voulait garder en l’avenir, ou de se révolter face aux dérives d’une époque rongée par les inégalités et les discriminations. La peinture américaine des années 1930 se caractérise par une grande diversité. La confrontation des natures mortes énigmatiques de Georgia O’Keeffe, de style minimaliste, au néo-cubisme de Stuart Davis, qui dans New York-Paris No 3 (1931) propose un étonnant paysage urbain, à la fois destructuré et réaliste, en est un exemple. Le monde rural et les travaux saisonniers ont pu eux aussi conserver une image rassurante.

La crise de 1929 aux États-Unis et en Allemagne Contexte historique Le renversement de la conjoncture boursière La prospérité économique que connaissaient les États-Unis dans l’entre-deux-guerres se renversa brutalement en octobre 1929, lors de la chute spectaculaire des cours de la bourse de New-York, à Wall Street. Le « jeudi noir » 24 octobre, puis le « mardi noir » 29 octobre, des dizaines de millions de titres furent mis en vente sur le marché, sans trouver preneur, ce qui provoqua l’effondrement des cours boursiers, de l’ordre de 30 à 40% au cours du dernier trimestre, puis entraîna la faillite des banques, qui étaient à court d’argent, et la ruine de milliers d’épargnants.

Aux origines de la crise 1929 : les Etats-Unis viennent de connaitre plus de dix années de forte croissance après la victoire de 1918. La production industrielle a bondi de 50 % entre 1921 et 1929. Mais l'économie américaine est parsemée de failles. La principale est le "crédit d'action" qui permet à la population d'emprunter pour pouvoir investir en bourse. La fin des années folles et le krach boursier de 1929 Les années folles sont en réalité bien fragiles. 1929. La décennie touche à son terme. Le 24 octobre 1929, le Jeudi noir de Wall Street précipite l’Amérique dans le plus gigantesque krach boursier de son histoire. En quelques heures tout est balayé. Les faillites financières s’enchaînent, la crise économique s’installe entraînant en cascade le chômage, la misère, la ruine des nations dépendantes des crédits américains.

La révolution Vargas Le personnage de Getulio Vargas est au coeur du XXe siècle brésilien. Il occupa par deux fois la présidence du pays : de 1930 à 1945, porté par un coup d'État qui prit le nom de révolution, puis de 1951 à 1954, plébiscité par les urnes. Il fut un temps dictateur - le seul dictateur civil du siècle - , et pourtant suscita l'espoir de la construction d'une démocratie de masse, où l'État est fort et protecteur des pauvres. Le « chef le plus aimé de la nation », selon les paroles de la chanson Dr Getulio de Chico Buarque 1983, demeure longtemps après sa mort une référence de la vie politique et, en particulier, de la gauche brésilienne. Crise de 1929 -Crise = manifestation soudaine et violente/rupture. Crise économique = dégradation soudaine et forte de la situation économique. Les théoriciens pensent que l'économie évolue selon des cycles. L'industrialisation crée des crises d'un genre nouveau : -la crise avant : sous-production agricole qui entraine des famines, -la crise industrielle : surinvestissements qui entraine la surproduction.

De Vargas à Collor, visages du populisme brésilien Mussolini, elle incite à employer celui de «populisme» avec circonspection. Or, la chute des régimes autoritaires à l'Est comme au Sud et l'apparition de candidats à l'allure démagogue ont poussé certains analystes à proclamer le retour du populisme, sur le mode de la dénonciation. Rien ne prouve pourtant que ces «populistes» aient de réels points communs avec leurs pères et frères d'il y a quelques décennies. S'agit-il bien du même phénomène politique et social? Pour s'en assurer et pour analyser les populismes actuels, il est indispensable de faire un détour par les manifestations historiques du phénomène, autant que par sa définition. Cet article propose un bilan de cette question pour l'Amérique latine, et en particulier pour le cas représentatif du Brésil.

Related: