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Éthique numérique, des datas sous serment

Dans le monde numérique qui est le nôtre, il est assez simple de penser qu’un algorithme, ce n’est qu’un programme et que foncièrement, un programme est par essence neutre. Par exemple, lorsque je regarde une bande-annonce cinéma sur YouTube, à la fin YouTube m’en propose une autre, et les vaches seront bien gardées. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. Ethique numérique : des datas sous serment : c’est le problème auquel La Méthode scientifique va s'atteler dans l’heure qui vient. Et pour décortiquer ce problème aux embranchements et aux conséquences fort complexes, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Nozha Boujemaa, directrice de recherche INRIA, directrice de l’institut DATAIA, institut de convergence français spécialisé en sciences des données, intelligence artificielle et société et Frédéric Bardolle, membre de l’association Data for Good et d’Algotransparency, une plateforme qu'il a développée. Le reportage du jour Écouter 6 min Le fil de l'émission Related:  RÉFLEXION - RECHERCHE

Éveiller les enfants aux sciences et aux technologies grâce à ESTIME Ce n’est pas une observation nouvelle : les filles sont sous-représentées dans les domaines d’études liés aux sciences, aux technologies, à l’ingénierie et aux mathématiques (STIM). Dans les entreprises, c’est la même chose : les femmes n’occupent que 22% des postes en technologies chez Apple, 20% chez Intel, 18% chez Google, 17% chez Microsoft et 16% chez Facebook. C’est pour renverser cette tendance que Julie Bergevin, enseignante au département d’Éducation à l’enfance du Collège Laflèche, a imaginé une façon créative de faire découvrir les sciences aux jeunes enfants. L’automne dernier, l’équipe de l’École branchée avait rencontré lors d’un congrès cette enseignante passionnée et porteuse d’un projet novateur. Aujourd’hui, grâce à la collaboration de nombreux partenaires et au financement du programme NovaScience (ministère de l’Économie, des Sciences et de l’Innovation), mais avant tout grâce à la détermination de Julie, le projet a pris officiellement son envol.

Hyperconnectés : le cerveau en surcharge Chaque jour, 150 milliards d’e-mails sont échangés dans le monde. Les SMS, les fils d’actualité et les réseaux sociaux font également partie intégrante de notre quotidien connecté, tant au bureau qu’à l’extérieur. Nous disposons ainsi de tout un attirail technologique qui permet de rester en contact avec nos amis, nos collègues, et qui sollicite sans cesse notre attention. Comment notre cerveau réagit-il face à cette avalanche permanente de données ? Existe-t-il une limite au-delà de laquelle nous ne parvenons plus à traiter les informations ? Court-circuit Alliant témoignages de cadres victimes de burn out et explications de chercheurs en neurosciences, en informatique ou en sciences de l’information et de la communication, ce documentaire captivant passe en revue les dangers de cette surcharge sur le cerveau.

Education, quelles fractures numériques ? Avec : Eunice Mangado, directrice déléguée de l'AFEV ; Anne Cordier, maître de conférences en Sciences de l'Information et de la Communication à l'université de Rouen, auteur de "Grandir connectés" et Karine Mauvilly, co-auteur du livre "Le désastre de l'école numérique" (Seuil) (en duplex depuis Bordeaux) et Jean-Marc Monteil, chargé d'une mission sur le numérique dans l'Education nationale (insert téléphonique) 9ème Journée du refus de l'échec scolaire, organisée par l'AFEV - Le numérique contre les inégalités éducatives: Revue Diversité, N° 185, 3ème trimestre 2016 : Ce que le numérique peut en éducation (Canopé éditions) : L'actualité de l'éducation avec Marie-Caroline Missir, directrice de la rédaction de l'Etudiant - Rentrée universitaire, 40000 étudiants supplémentaires -Scolarité obligatoire de 03 à 18 ans - Convention sur l'éducation du FN et

#C2E2018 : La transformation du système éducatif à l’ère du numérique L’intervenant de la conférence inaugurale du C2E " La transformation du système éducatif à l’ère du numérique " est Fernando Gamboa Rodríguez (directeur du département de technologies et d’information du laboratoire CCADET de l’UNAM – Mexique) avec pour animateur, Bruno Devauchelle. L’ère du numérique c’est bien plus grand que la question de la technologie et de l’école ! La technologie : que fait-elle à l’éducation ? Ceci n’est pas un compte -rendu exhaustif de l’intervention mais quelques pistes de réflexion issues de la conférence. D'aprés Fernando Gamboa Rodriguez, nous n’avons pas encore les réponses, cependant, il est urgent de réfléchir aux changements qui viennent et qui dépendent des décisions d’aujourd’hui ! Quatre technologies sont présentes dont on ne voit pas encore l’impact sur l’enseignement 1. 2. La visualisation, la réalité virtuelle avec la présence de collaborations virtuelles permettent plus de présence et d’interactions dans les relations à distance. 3. 4. *Références

Pourquoi je vais fermer mon compte Twitter. Et oui pourquoi ? Et surtout ... pourquoi est-ce que j'éprouve le besoin de vous raconter tout ça ? :-) Je vais fermer mon compte Twitter. Je ne vais pas fermer mon compte Twitter à cause de haters ou de trolls. La seule fois où j'ai vaguement subi une forme de désagrément remonte à mon article sur l'éviction de Jacques Sapir de la plateforme de blogs Hypothèses.org. Mais je vais quand même fermer mon compte Twitter. Parce que je vais atteindre 10 000 followers. J'en ai 9 700 au moment où je commence l'écriture de ce billet et le paradoxe des logiques éditoriales va probablement m'en ramener une centaine de nouveaux suite à la publication de cet article annonçant la fermeture de mon compte. Parce que je l'avais promis il y a déjà longtemps. Pourquoi 10 000 ? Pourquoi cela me semblait-il énorme ? Parce que je suis enseignant et que j'ai une certaine expérience de la prise de parole "en public". Economie de l'attention ou écologie de l'envie ? Allez. 9737. Encore un effort ;-)

Allier coopération, collaboration et créativité au CDI (TraAM 2016-2017) Ce tte synthèse réflexive a été rédigée par Erika Bourciquot, Fabienne Hoffman (de l'Académie de Nancy Metz) et Françoise Rainaud (de l'Académie d'Aix Marseille) Le contexte de l’école d’aujourd’hui fait émerger de nouvelles compétences transversales pour les élèves et pour les adultes qui les accompagnent et les encadrent. Les élèves et adultes, réunis en communauté de recherche vont pouvoir partager des connaissances et développer des attitudes métacognitives autour d'un projet.On oublie parfois que travailler ensemble autour de projets, d’enseignement partagé comme l’enseignement moral et civique, l’éducation aux médias et à l’information, demandent des échanges, des concertations et l’envie de partager mais permettent également de développer les compétences relationnelles entre les élèves qui se retrouvent dans une posture d'écoute et de partage vis à vis des autres. Collaborer, coopérer, créer : s’interroger sur la définition des termes Au lycée, le temps a manqué en fin d’année.

Cyberviolence verbale : comment lutter contre ses différentes facettes La cyberviolence verbale est la forme de violence la plus répandue au sein du web et des réseaux sociaux. Elle prend différentes formes : des insultes qui sont parfois envoyées par salves et qui relèvent du flaming, du roasting (voir ci-dessous) et de l’automutilation digitale, notamment chez les plus jeunes. Ces violences peuvent être combattues de différentes manières : par voie juridique, par la modération et par le signalement des contenus discriminants et illicites, par l’éducation des plus jeunes à l’esprit critique, aux médias et à l’information ou encore à l’empathie. Les insultes L’insulte peut être définie comme un terme impliquant un jugement de valeur négatif, un terme métaphorique, métonymique, ou encore hyperbolique, qui associe une personne à des animaux ou à des objets connotés négativement ou perçus comme dégoûtants. L’insulte revêt souvent une dimension stéréotypée et peut être classée en quatre catégories : Le flaming Le flaming relève du discours de haine sur Internet.

Guerre psychologique et fuite de données : ne nous Trumpons pas de cible. Je republie ici pour archivage une version complète de la tribune publiée Vendredi par Libé sous le titre : "Le scandale Facebook pose avant tout une question politique." Mais juste avant, un petit Bonus Track. La première fois que je vous ai parlé de Cambridge Analytica sur ce blog, c'était il y a un an, en Mars 2017. Et j'écrivais ceci, qui est malheureusement toujours d'actualité : "Nous savions déjà que l'homme était un document comme les autres. D'abord il y a l'évidence. Ceci étant posé en préalable, toute agence de "Relations Publiques" (RP) comme elles se nomment par euphémisme et antiphrase puisqu'il s'agit surtout d'entretenir des connivences privées y compris par les plus vieux moyens du monde (prostitution), toute agence de RP donc, Cambridge Analytica compris, aura une tendance naturelle à surestimer auprès de ses clients et des médias le pouvoir réel dont elle prétend pouvoir disposer pour façonner l'opinion. Dessin de Joep Bertrams. Les rapides mais pratiques :

Au(x) nom(s) de l'économie numérique. L'économie de l'attention. Sur le plan de la théorisation et de la caractérisation mi-économique mi-sociologique on a souvent présenté l'économie du web comme une économie de l'attention, en remontant aux travaux d'Herbert Simon. Et on a eu bien raison de le faire. "Bien qu’on puisse trouver d’autres précurseurs, on attribue assez souvent la paternité de ce concept au sociologue et économiste Herbert Simon. La base de donnée des intentions. En 2003, John Battelle, un journaliste américain forge le concept de "base de donnée des intentions" pour décrire la nature prédictive de l'économie comportementale publicitaire qui bat alors son plein et promet un avenir radieux aux annonceurs et aux grandes plateformes de l'époque. Un modèle tout à fait fonctionnel qu'il mettra régulièrement à jour - ci-dessous la version 2010. (click to enlarge comme le dit la formule consacrée) La base de donnée des émotions. La naissance d'une économie de l'occupation. = Temps d'occupation L'économie de la distraction.

Synthèse des ateliers du séminaire des PCD et des ERUN Le 23 mai 2018, un séminaire académique a réuni près de 200 personnes : l’ensemble des membres des pôles de compétences disciplinaires de l’académie ainsi que les enseignants référents aux usages du numérique du premier degré de l’académie de Rouen. L’après-midi, les ERUN et membres des PCD se sont répartis dans plusieurs ateliers interdisciplinaires et inter-degrés pour travailler sur des thèmes transversaux concernant le quotidien des enseignants et des élèves, Ce moment de partage entre collègues a permis la rédaction d’une série d’articles mettant en avant un certain nombre d’outils, de ressources pédagogiques, ou de pistes de réflexion en s’appuyant plus particulièrement sur les ressources académiques. Sept thématiques sont retenues : 1- Favoriser la mémorisation Une sélection d’ outils, des pratiques facilitant les différentes phases de mémorisation, des usages pour individualiser, motiver et rendre les élèves plus autonomes dans les activités de mémorisation.

La réalité alternative existe. J'y ai pénétré. Vous souvenez-vous de cet ancien billet dans lequel je vous expliquais que nous étions entré dans l'ère des technologies de l'artefact ? Des technologies de l'artefact de 2008 aux Fake News de 2016. Nous étions alors en 2008, Twitter n'avait pas encore deux ans, et Facebook à peine 200 millions d'utilisateurs. "Ces technologies de l'artefact sont celles qui rendent possible, pour l'amateur, la création de représentations volontairement altérées et artificielles de la réalité dans une recherche (une "mimesis") de la vraissemblance. Nous étions alors en 2008. Alors prouvez-le. La question de la "valeur de preuve" est au centre de nos sociétés numériques (ou en tout cas elle devrait l'être davantage comme objet d'étude). Mais laissez-moi vous raconter maintenant une histoire étonnante. L'histoire se passe simultanément en Angleterre et sur Wikipédia. Ceci n'est pas une preuve. Ce jeune homme - il s'appelle Adam Boyd - n'a pas créé une "fake news" comme on pourrait hâtivement le penser.

Internet responsable : sur les traces de votre identité numérique ! Internet responsable : sur les traces de votre identité numérique ! « Des tuiles pour protéger son soi" » Immersion Immersion est un outil proposé par le MIT (Massachusetts Institute of Technology) qui permet de visualiser métadonnées de votre boite mail. S'authentifier via FB, Goggle, Twitter... S'authentifier en un clic est très pratique, mais pas sans conséquence... Vous ! Le Web de tous les jours représente 10 % des données disponibles... ...autrement dit 90 % du Web est caché.

Free flow of non-personal data in the European Union - Think Tank Free flow of non-personal data in the European Union DDIY : Don't Do It Yourself. Les technologies de l'à ta place. Après vous avoir hier parlé de Face-Swapping et de "DeepFakes", ces possibles autorisés par le champ des technologies de l'artefact, je voudrais cette fois prolonger la réflexion en expliquant de quelle manière nous finissons par n'être plus que les spectateurs d'interactions qui nous échappent, du fait de l'empilement de couches technologiques faisant office de médiation entre nous et le monde, ou plus exactement entre notre action sur le monde et la manière dont cette action est ensuite éditée et affichée sur un écran quelconque. Les technologies de l'à ta place. From DIY to TIYS. Le champ de la photographie a récemment été - relativement - bouleversé par deux annonces que je voudrais ici commenter et relier aux mêmes technologies de l'artefact. Oui bon ben pour l'instant j'ai pas trouvé mieux comme nom. On appellerait ça le TIYS (Technology In Your Stead => la technologie le fait à ta place) ou le AIYS (Algorithms In Your Stead => les algorithmes le font à votre place). Moralité ?

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