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Stanislas Dehaene : « La confiance est le moteur de l’envie d’apprendre »

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Des cartes éclair pour aider à comprendre Les cartes éclair sont très utilisées en enseignement au primaire et après on les oublie. La majorité des activités que j’organise en classe exploite les cartes éclair. Cette ressource didactique permet de jouer avec les idées, les informations et les objets. La qualité cognitive principale que je leur trouve c’est que leur utilisation par les apprenants m’assure du passage de toutes les étapes du processus cognitif. Cela me permet de constater si l’apprenant a ou n’a pas certaines connaissances, qu’il comprend, qu’il est en mesure d’appliquer ce qu’il sait, qu’il peut analyser l’information, qu’il peut assembler les informations et qu’il peut en évaluer le résultat. Des cartes pour imaginer Des cartes pour associer et organiser. Ces cartes, si vous y mettez le temps et que vous êtes bricoleur, vous seront d’une grande utilité et ils vous permettront de mettre de l’action en classe. Il n’est plus complètement vrai que c’est en faisant que l’on apprend. Des cartes pour structurer des idées

Ce que le numérique change à ma façon d’évaluer les élèves Jean-Pierre Costille est professeur d’histoire et géographie au lycée Jules-Haag, à Besançon. Il utilise depuis plusieurs années les outils numériques en classe, comme expliqué dans cet article. Il raconte ici, concrètement, comment ils lui permettent de mesurer régulièrement les progrès ou difficultés de ses élèves. Alors qu’une nouvelle année scolaire commence et que mes élèves de seconde sont en train de réviser – du moins, je l’espère ! Essayer, c’est peut-être réussir ensuite Lors du cours de géographie sur la France en première, j’ai besoin que les élèves connaissent un certain nombre de repères. Cela est fondamental pour montrer aux élèves l’importance du travail, de l’essai et de la persévérance. Est-ce que mon cours a été compris ? A la fin d’une heure de cours, comme tout enseignant, je me pose la question fatidique : ont-ils compris ce que nous avons fait ensemble ? Préparons un prochain cours efficace Quels bénéfices ? Mais pourquoi faire tout cela ? Le Monde

Les compétences transversales qui permettent de se projeter dans des apprentissages et une vie qui ont du sens De 2010 à 2016, j’ai conçu et animé un dispositif d’aide à la réussite à destination des étudiants de première année d’une université (vous pouvez retrouver le fruit de ce travail sur le site ateliers.donnezdusens.fr). Mes travaux m’ont conduite à me concentrer sur les quatre ensembles de compétences suivants : apprendre à apprendre, s’organiser, se motiver et s’orienter (tout au long de la vie). Mais j’ai considéré ensuite que d’autres compétences avaient assurément autant d’importance, même si elles n’étaient pas nécessairement mises au premier plan de nos préoccupations dans le cadre scolaire, ou ne donnaient pas lieu à des enseignements spécifiques à moins de s’engager dans une filière spécialisée. J’ai donc conçu le schéma suivant (vous pouvez l’afficher et le télécharger au format PDF) : Je vais travailler cette année avec deux universités sur le thème de l’aide à la réussite universitaire.

[ANALYSE DE FOND] L’importance des émotions dans l’apprentissage - KnowledgeOne Il n’y a pas si longtemps, on pensait qu’apprendre était un processus strictement rationnel dans lequel les émotions n’avaient pas grand-chose à voir. Une croyance qui s’est cristallisée avec une certaine définition de l’intelligence dérivée des « fameux » tests de QI, pourtant conçus pour détecter les difficultés d’apprentissage chez les enfants. On sait aujourd’hui que les émotions tiennent un rôle à ce point important dans la cognition qu’elles peuvent servir de levier ou, au contraire, devenir un frein. Que vous soyez enseignant ou apprenant, voici quelques points sensibles à garder en tête! Un système de protection vital Une émotion peut être définie comme une « réaction de l’organisme à un événement extérieur, et qui comporte des aspects physiologiques, cognitifs et comportementaux » (Les 30 notions de la psychologie de Jacques Lecomte). Toutes les émotions sont utiles! Apprendre c’est déstabilisant! Semblables différents Moteur ou frein au processus d’apprentissage

Comment encourager l’apprentissage collaboratif ? Le travail en groupe Le travail en groupe est bien différent du travail individuel. Ces deux modalités de travail permettent de proposer différents types d’activités, de se concentrer sur différents besoins et aussi d’introduire une dynamique complètement différente du travail. L’élément qui diffère le plus ces deux modes de travail c’est la possibilité de collaborer lorsqu’on travaille dans un groupe. Imaginons deux salles de classe. Activité 1 – une simulation pour le niveau B1 J’espère que vous voyez l’idée générale de la collaboration en classe de FLE. Déroulement de l’activité : Les apprenants sont les membres du conseil municipal d’une petite ville qui perd progressivement ses habitants. C’est une bonne illustration de ce que j’ai écrit au début : les apprenants collaborent, c.

«L'empathie modifie le cerveau des enfants» Entretien avec Catherine Guéguen Mensuel N° 301 - Mars 2018 Article mis à jour le 08/02/2018 L’empathie du professeur est un puissant levier de réussite scolaire, comme le montre Catherine Guéguen, qui s’appuie sur les travaux des neurosciences. Elle appelle à une formation des enseignants à la gestion des émotions : les leurs et celles des élèves. Pédiatre spécialisée dans le soutien à la parentalité, Catherine Guéguen est l’auteure de Heureux d’apprendre à l’école. Vous insistez sur l’importance d’une attitude empathique de l’enseignant à l’égard de ses élèves. Un enseignant empathique est une personne qui va aider l’enfant à exprimer ce qu’il ressent en lui proposant tout un panel d’émotions : « Est-ce que tu es triste ? Quelles sont les retombées positives d’une relation empathique sur l’élève ? Cette attitude est-elle naturelle pour tous les adultes ? L’empathie est innée chez tous les êtres humains. Pensez-vous qu’il soit nécessaire de former les enseignants à l’empathie ? Oui. Oui, malheureusement.

Non, vous n’êtes pas visuel ou auditif… Pour en finir avec les neuromythes ! Qui n’a pas déjà entendu l’affirmation voulant qu’on utilise seulement 10 % de notre cerveau ? Qu’écouter la musique de Mozart rend plus intelligent ou que tout se joue avant l’âge de 3 ans ? Que les personnes « cerveau droit » sont plus créatives ? Une autre idée très répandue prétend que l’on est soit visuel, auditif ou kinesthésique (plus sensible au toucher) et que nous apprenions mieux selon ces « styles »… Toutes ces affirmations sont en fait des neuromythes : des fausses croyances sur le cerveau et l’apprentissage, dont aucune n’est scientifiquement fondée. Bref, vous avez autant de chances de recevoir la visite de la Fée des dents que d’apprendre plus vite à peindre un coucher de soleil soi-disant parce que vous êtes une personne « visuelle » ! Au Laboratoire de recherche en santé cognitive de l’Université Laurentienne, notre équipe de recherche s’intéresse tout particulièrement au neuromythe des « styles d’apprentissage » appelés VAK pour Visuel, Auditif, Kinesthésique.

Les six chapeaux de Bono [fiche outil] Les six chapeaux de Bono font partie aujourd’hui des méthodes classiques de résolution de problème, et parfois de créativité. Cette méthode est extraite de l’ouvrage « Six chapeaux pour penser ». C’est une méthode de management personnel ou de groupe, développée par Edward de Bono, permettant de traiter les problèmes dont une des conséquences est d’éviter la censure des idées nouvelles, dérangeantes, inhabituelles. Croyez-le ou non, elle s’inspire de la maïeutique de Socrate. Chaque participant prend un « chapeau » d’une couleur particulière, lui assignant ou lui reconnaissant un rôle. Ce chapeau peut changer durant la réunion. Edward de Bono. Les six chapeaux : à l’origine de cette méthode, Edward de Bono, un psychologue maltais spécialiste en sciences cognitives . [leçon] Le brainstorming ou remue-méninges 6 chapeaux, 6 couleurs, 6 méthodes de pensées pour une meilleure réflexion Un chapeau, un rôle, un mode de pensée Chapeau blanc : le penseur énonce des faits purement et simplement.

Mieux se connaître pour mieux mémoriser : Anki, un atout précieux - Lettres Cet article présente un focus sur Anki, un outil de mémorisation puissant qui permet de mieux se connaitre pour apprendre de manière plus efficace. Un logiciel pour mieux apprendre Le logiciel Anki, mémorisation en Japonais, permet d’apprendre et de réviser des cartes-mémoire grâce à la répétition espacée. Il s’agit d’un logiciel libre, multiforme et en perpétuelle évolution, de mémorisation à parcours individualisé. Une carte-mémoire sur Anki Anki permet de gérer plusieurs milliers de cartes-mémoires réparties dans les catégories de votre choix.  Anki est compatible avec Linux et macOS mais il est aussi disponible sur les smartphones et tablettes sous iOS et Android. Des ressources, des liens Pour introduire l’intérêt du logiciel Anki auprès des élèves, il faut commencer par leur montrer comment fonctionne leur cerveau. C’est une interrogation-test partielle ou totale répétée dans le temps, sur un même ensemble de données. Dans la classe et à la maison Bon à savoir Des infos à noter

Rendre efficace vos corrections de devoirs En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d’intérêts. Pour en savoir plus cliquez ici. IPAD en cours de français usage des tablettes en cours de français Rendre efficace vos corrections de devoirs Par marie34soulie dans SEQUENCES 5° le 11 Juin 2018 à 20:35 Regardez la vidéo Coopération et collaboration Tuto schoolwork » Commentaires Aucun commentaire pour le moment Suivre le flux RSS des commentaires Ajouter un commentaire Nom / Pseudo : E-mail (facultatif) : Site Web (facultatif) : Commentaire : IPAD en cours de français - Site de creation de blog gratuit - Eklablog - CGU - Signaler un abus -

Replay Vidéo “Faire interagir efficacement vos apprenants en classe virtuelle” Lors de cette webconférence du 26 juin 2020, Jean-François Parmentier, ingénieur pédagogique à l’INP-ENSEEIHT de Toulouse était l’invité de Julien Morice, ingénieur pédagogique à l’IMT Atlantique et animateur du collectif “La cartographie des talents pédagogiques” qui recense de manière géolocalisée les acteurs et projets innovants en éducation dans l’enseignement supérieur. Les travaux de recherche de Jean-François Parmentier portent entre autres sur l’apport des sciences cognitives dans l’apprentissage en ligne et sur l’utilisation d’outils de pédagogie active. Lors de cette conférence, il propose des pistes pour que les classes virtuelles soient un temps à part entière dans le processus d’apprentissage même lorsqu’il s’agit d’enseigner à un grand nombre de personnes connectées. Voici quelques exemples : Comment réaliser un tour de table avec 50 personnes ? copie d’écran On retiendra Diaporama de la présentation (pdf)

Quand les élèves coopèrent : des enseignements plus efficaces ? Les occasions d’inciter les élèves à apprendre et travailler ensemble ne manquent pas. Elles peuvent s’intégrer dans des cadres bien définis, comme un exposé de groupe, ou surgir au fil du quotidien, par exemple quand un élève demande de l’aide pour un exercice et que l’un de ses camarades vient spontanément l’aider. Certaines coopérations prennent la forme de jeux, d’autres de discussions à caractère philosophique, ou encore de conseils coopératifs – ces réunions où chacun est démocratiquement associé aux décisions de classe. Mais, quels qu’ils soient, tous ces échanges seraient plus bénéfiques que des approches uniquement individuelles ou compétitives. Comme le dit d’ailleurs un proverbe africain : « Seul, on va vite, ensemble, on va loin. » À condition de prendre un certain nombre de précautions. Un encadrement nécessaire En effet, on sait bien qu’il ne suffit pas de rassembler quatre élèves autour d’une table pour que chacun profite du travail en cours. Des perspectives utopistes ?

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