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Entretien avec Louise Merzeau : quelle présence numérique ?

Entretien avec Louise Merzeau : quelle présence numérique ?
Louise Merzeau [avec l'aimable autorisation de l'auteur] Louise Merzeau est Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense. Ses travaux de recherche portent essentiellement sur trois domaines : Mémoire et information, Médiation (approche médiologique) et Image et information. Elle est également artiste photographe. Quel type de traces un internaute laisse-t-il sur la toile ? Louise Merzeau : Un internaute laisse beaucoup de traces de différentes natures. Cela veut-il dire qu'on ne peut pas prétendre avoir une maîtrise totale de son identité sur le web ? Louise Merzeau : cette question est assez délicate. Vous préférez parler de présence numérique plutôt que d’ identité numérique . Faut-il instaurer alors une sorte de droit à l'oubli ? Louise Merzeau : Absolument. Que devient la liberté individuelle quand on publie sur le net ? Louise Merzeau : La liberté peut s’exercer à plusieurs niveaux.

La mauvaise e-Réputation Et si, au lieu de tanner les internautes de discours parano sur Facebook, nous reconnaissions que la vie mise en scène sur les réseaux sociaux n'est plus privée et que chacun a droit à sa part d'insouciance numérique ? Cela fait maintenant plusieurs années qu’on nous assène de discours moralisateurs avec ces concepts, à coup de billets de blogs, de conférences, d’ouvrages, de cours… On nous dit de faire attention aux traces qu’on laisse. On nous met en garde. On nous prévient des conséquences à long terme des photos ou tweets que l’on publie aujourd’hui. On ne doit pas dévoiler sa vie privée. Personal branding ou obsession narcissique ? Certes, travailler sur sa marque personnelle (personal branding) est important lorsqu’on recherche un emploi, des opportunités professionnelles ou personnelles. Mais quand cette attention de soi devient chronique, cela ne génère t-il pas une forme de narcissisme ? Ah bon ? Facebook : un théâtre ou chacun choisit de jouer son rôle

Identité numérique, quels enjeux pour l'école ? Alors qu'Internet est en passe de devenir le loisir préféré des jeunes devant la télévision [ 1 ], les rapports sur la cybercriminalité mettant en garde contre les dangers du web 2.0 et l'utilisation frauduleuse des données personnelles se multiplient. Ce double constat amène à penser qu'il est plus que jamais nécessaire d'éduquer les jeunes à Internet et d’aborder avec eux la question de l'identité numérique - ce qui n’est pas chose aisée. En effet, cette question nous renvoie à nos pratiques, nos jugements, nos positionnements intellectuels et moraux (voire juridiques) qui sont généralement différents de ceux des élèves. Pour schématiser : d'un côté, l'adulte enseignant qui, interloqué, se demande comment « ils » peuvent s'afficher ainsi sur Internet, comment « ils » peuvent ne pas se rendre compte des dangers qui les guettent, de l'autre, des adolescents qui pensent que, s'ils ne s'affichent pas, ils n'existent pas et que demain est un autre jour ...

Quand la recherche « like » Facebook Une application pour Facebook, développée par des sociologues, sensibilise aux données recueillies par l'entreprise et aidera à mieux comprendre le rôle des outils numériques sur les interactions sociales. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par David Larousserie Pour aider la recherche, le profane peut donner au Téléthon, participer à des activités de science participative ou... installer une application pour le réseau social Facebook. C'est l'ambition d'Algopol, financé par l’Agence nationale de la Recherche et réunissant des laboratoires de l’université Paris 7, de l’Ehess, du CNRS et des entreprises comme Orange ou Linkfluence. Cette collaboration vient de rendre publique un programme original pour aider la recherche à mieux comprendre la sociabilité en ligne. Sur cette carte, les boules ou nœuds représentent les « amis ». La taille des boules varie avec le nombre d’interactions entre cette boule et le participant. «Le consensus sur cette question n’est pas atteint.

Carte d'identité sécurisée : face cachée et chiffre voilé - Actu PC INpact Après l’Assemblée nationale, le Sénat va examiner en deuxième lecture la proposition de loi sur la carte nationale d’identité sécurisée. Un dispositif qui va entraîner à terme le fichage centralisé de 45 millions de personnes qui devront délester leurs données biométriques sur ce titre garni d'une à deux puces. Derrière, se profile cependant le risque d'un fichier de police exploité par données biométriques, dont la reconnaissance faciale. La future carte d’identité sécurisée intègrera deux puces, l’une obligatoire, l’autre optionnelle. La puce « régalienne » abritera dans sa mémoire les données biométriques de la personne identifiée. La puce optionnelle permettra de s’identifier en ligne par signature électronique. Le texte avait cependant provoqué quelques remous lors de son passage devant les députés. Au Sénat, le premier rapport parlementaire de François Pillet (UMP) apportait d’utiles précisions sur les chiffres instrumentalisés pour enclencher ce surplus législatif.

L’identité numérique L’identité numérique est devenue, avec l’accélération de l’utilisation des réseaux sociaux par nos élèves et la prolifération des données personnelles sur le Web un thème de formation essentiel en information - documentation pour les aider à contrôler leur e-réputation, maîtriser leur image publique et gérer, anticiper même, les traces laissées sur le net. Plusieurs ressources proposent des pistes pédagogiques ou des dossiers plus généraux sur lesquels fonder la formation à l’identité numérique avec les élèves. Ces derniers mois la réflexion professionnelle s’est ouverte à la question de la présence numérique. Deux pistes d’évolution de l’enseignement autour de l’identité numérique se dessinent actuellement : Une première fait la promotion de la notion de "présence numérique" qui met en avant une posture moins défensive, moins marchande ("soigner son identité numérique personnelle") et plus éclairée de la gestion des traces laissées sur internet. Quelle est notre identité sur le web ?

Les nettoyeurs du Net - M Magazine Martine Aubry est "alcoolique et lesbienne", son mari "l'avocat des islamistes", Carla Bruni flirte avec Benjamin Biolay, la banque HSBC impose des taux d'intérêt exorbitants aux étudiants... Calomnieuses ou véridiques, publiques ou privées, sur le Web, les informations qui fâchent collent à la peau. Pour nous en débarrasser, une nouvelle profession est née. On les appelle les "nettoyeurs". Ils sont tout autant veilleurs, arrangeurs et maquilleurs d'image. Maîtres en art de paraître sur le Net. Le nettoyeur type est un geek converti au conseil, un jeune communicant rompu aux nouvelles technologies. Ses clients sont des entreprises, désireuses de trouver une boussole sur ces mers imprévisibles. Au grand café du commerce de la Toile, les plus exposés aux affres de l'e-réputation sont les personnalités. Hier encore, l'affaire aurait été rangée dans les archives des journaux ou de l'INA (Institut national de l'audiovisuel) et vite oubliée. Les veilleurs se font aussi fossoyeurs.

L’identité numérique… Pourquoi et comment en parler? Au 29e colloque de l’AQUOPS, les enseignants se questionnent sur le concept de l’identité numérique. Comment prévenir les élèves que leur image virtuelle se construit souvent à leur insu sans qu’ils en mesurent les véritables enjeux? Voici le compte-rendu d’un atelier qui a grandement fait réfléchir. Karine Thonnard, de la Fédération des établissements de l’enseignement privé (FEEP) se passionne pour la question de l’identité numérique. Saviez-vous que Spokéo, Pipl, 123people et même Google sont autant de services qui permettent de vérifier l’image publique que nous projetons sur la Toile? Les habitudes des 0 à 17 ans doivent être revisitées, car cette clientèle représente au moins 15% des usagers des médias sociaux. « Et ils n’utilisent pas que des ordinateurs, précise madame Thonnard. Or, il s’avère que le jeune public est réticent à entendre un message de prévention. Mais y a-t-il du « bon » à utiliser les médias sociaux? Vinz et Lou, le site! Passeport pour Internet

Why a hyper-personalized Web is bad for you (Q&A) | Geek Gestalt We all like having things tailored to our specific needs and interests. But Eli Pariser thinks we should beware of the substantial risks inherent in the increasing personalization of the Internet. Better known (so far) as the executive director of the progressive political action committee MoveOn.org, Eli Pariser is making noise these days as the author of "The Filter Bubble: What the Internet is Hiding from You." His new book, which was released yesterday, argues that the latest tools being implemented by the likes of Google and Facebook for making our Internet experiences as individual as possible are taking us down some very unsavory paths. First, of course, Pariser explains the dynamic we all face online today: that no two people's Web searches, even on the same topics, return the same results. That's because search engines and other sites are basing what they send back on our previous searches, the sites we visit, ads we click on, preferences we indicate, and much more. How so?

The Filter Bubble Genevieve Bell : secrets, mensonges et déceptions Par Hubert Guillaud le 20/02/08 | 6 commentaires | 9,840 lectures | Impression A l’occasion de la conférence Lift08 (vidéo), l’ethnologue australienne Genevieve Bell, chercheuse chez Intel, a fait une très intéressante communication sur nos pratiques du mensonge et du secret en ligne. Tous menteurs Sa recherche est partie d’une expérience personnelle : elle s’est surprise un jour à donner une fausse date de naissance sur un site. “Une fois en ligne, la vérité se désintègre : on ment sur ce que l’on est, où l’on est, ce que l’on fait, son âge et son poids, son statut marital, son niveau social et ses aspirations”. Les fondements du mensonge et du secret A l’inverse, la culture du secret, comme le suggèrent nos cultures ancestrales, est aussi un moyen de conserver l’ordre établi, la cohésion sociale. La question est de savoir si les nouvelles technologies facilitent les moyens que nous avons de mentir.

L'opération d'espionnage des Etats-Unis pour manipuler les réseaux sociaux sur Internet (The Guardian) par Nick Fielding, Ian Cobain L’armée américaine est en train de développer un logiciel qui permettra de manipuler discrètement les médias sociaux par la création de faux profils afin d’influencer les conversations sur Internet et diffuser de la propagande pro-américaine. Une société californienne s’est vu attribuer un contrat par le Commandement Central (CentCom) des Etats-Unis, qui supervise les opérations militaires au Moyen Orient et en Asie Centrale, pour le développement d’un service décrit comme « un service de gestion de profils en ligne » qui permettra à un employé de l’armée de contrôler jusqu’à 10 identités différentes situées partout dans le monde. Selon des experts de l’Internet, le projet a été comparé aux tentatives de la Chine de contrôler et limiter la liberté d’expression sur Internet. Centcom a affirmé que n’étaient pas concernés les sites basés aux Etats-Unis, de langue anglaise ou toute autre langue, et a spécifiquement affirmé que les réseaux Facebook et Twitter n’étaient pas visés.

Fanny Georges, communication médiée par ordinateur: processus de production et de diffusion

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