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« Pour une sobriété numérique » : rapport du Shift (4/10/2019)

« Pour une sobriété numérique » : rapport du Shift (4/10/2019)
La consommation d’énergie du numérique est aujourd’hui en hausse de 9 % par an. Il est possible de la ramener à 1,5 % par an en adoptant la « Sobriété numérique » comme principe d’action. La transition numérique telle qu’elle est actuellement mise en œuvre participe au dérèglement climatique plus qu’elle n’aide à le prévenir. Il est urgent d’agir. C’est ce que conclut le rapport sur l’impact environnemental du numérique publié le 4 octobre par The Shift Project, think tank de la transition carbone, quatre jours avant la publication du rapport spécial du GIEC sur un monde à 1,5°C. Cet impact environnemental doit être adressé, faute de quoi le numérique fera davantage partie du problème que de la solution. Le numérique étant reconnu comme un levier de développement économique et social, la transition numérique apparaît comme incontournable pour l’ensemble des pays et des entreprises. Un numérique de plus en plus vorace en énergie Lourd bilan carbone pour la transition numérique

https://theshiftproject.org/article/pour-une-sobriete-numerique-rapport-shift/

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Concilier numérique et environnement ? Journée scientifique DS4H (2/12/2019) L'Ecole Universitaire de Recherche Digital Systems for Humans (DS4H) et l'Académie d'excellence "Réseaux, Information et Société Numérique" d'Université Côte d'Azur organisent le lundi 2 décembre 2019 une demi-journée scientifique sur le thème de l'impact environnemental du numérique. En présence de Hugues Ferreboeuf, chef de projet au sein du think tank The Shift project, directeur du groupe de travail auteur du rapport “Pour une sobriété numérique” publié en octobre 2018. Datacenters, supercalculateurs, IoT, mais surtout multiplication des équipements et des usages… la consommation énergétique du numérique croît de près de 10 % par an.

« Climat : l'insoutenable usage de la vidéo » : le nouveau rapport du Shift « Si l’on veut être sérieux avec les objectifs de transition énergétique, il est indispensable de prendre en compte l’impact du numérique, qui est en croissance exponentielle. Cette analyse montre que c’est possible. »Matthieu Auzanneau, Directeur général, The Shift Project « Les opportunités du numérique étant précieuses, mieux les calibrer est essentiel pour en préserver l’utile. Être ‘sobre’ à l’échelle de notre société, c’est donc réinventer nos usages pour qu’ils soient compatibles avec les contraintes climatiques. C’est un défi stimulant, et ce rapport m’a permis de commencer à le mesurer. »Maxime Efoui-Hess, auteur du rapport, The Shift Project

On a testé… Les outils de détox numérique bientôt proposés sur iPhone et Android Dans les semaines qui viennent, un mystérieux menu apparaîtra dans des millions de smartphones, baptisé « Bien-être numérique » sur Android et « Temps d’écran » sur iPhone. L’objectif sera identique : limiter notre consommation d’applications pour nous aider à « nous focaliser sur ce qui compte le plus (…) de façon que la vie, et non la technologie, reste au centre », pour citer l’argumentaire de Google. Nous avons testé une version provisoire de ces menus, qui pourraient encore évoluer avant leur sortie définitive. Les idées d’Apple et d’Android nous ont paru étonnamment proches. Scruter notre consommation Lorsqu’on ouvre ces nouveaux menus, la première chose qui apparaît est un résumé de notre consommation d’applications pour la journée, comptabilisée en minutes.

Le numérique : comprendre son impact sur climat, repenser son usage - GoodPlanet mag' Ordinateurs, téléphones portables, tablettes, liseuses, serveurs… Nous les utilisons tous les jours et de manière toujours plus intensive. Mais quel est leur impact sur le climat ? Selon le think tank français The Shift Project, le numérique serait responsable de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ainsi, 55 % de ces rejets proviennent de la consommation énergétique des appareils, contre 45 % pour la production des équipements.

Consommation numérique : la fabrique à CO2(.0) (17/10/2018) Nous parlions ici même, hier après-midi, du récent rapport du GIEC, qui met en garde contre un emballement du réchauffement à plus de 2 degrés. Vous nous écoutiez, pour la plupart, via votre téléphone ou votre ordinateur, bref, sur un équipement numérique en podcast or pour obtenir ce podcast, hébergé sur un serveur de Radio France, l’acheminer jusqu’à votre téléphone, le lire, nous suivre sur Twitter, cliquer sur un certain nombre de liens. Imaginez-vous le montant de votre facture énergétique individuelle ?

Inès Leonarduzzi diminue l’impact écologique du numérique - Les Echos Planète Faire prendre conscience de la pollution numérique, accompagner les acteurs économiques vers des usages plus vertueux, sensibiliser les citoyens, les missions de Digital for the Planet sont plurielles et pionnières. A suivre la trajectoire d’Inès Leonarduzzi, on pourrait se perdre. Entre heureux hasards et volonté farouche, les méandres de son parcours l’ont forgée en pasionaria de l’écologie numérique, ou comment diminuer l’impact environnemental du digital et éduquer à des usages plus vertueux, tout en favorisant l’inclusion sociale. « La pollution numérique, c’est 16 % de la consommation électrique finale dans le monde et 4 % des émissions de gaz à effet de serre », rappelle-t-elle.

« Détox numérique » : règles de base d’un bien vivre ensemble Comme chaque année à la période des vacances, des stages coûteux sont organisés pour ceux qui souhaitent rompre avec leurs excès numériques. Ils ont lieu dans des endroits merveilleux où chacun peut trouver un coach attentionné soucieux de son bien-être. Les clients se sentent à tout moment entourés, choyés, compris… de telle façon qu’il ne leur viendrait pas à l’idée d’aller compter leurs Like ou leurs Lol sur les réseaux sociaux même s’ils en avaient la possibilité ! Le numérique, ange ou démon pour le climat ? D’un côté, Internet peut nous aider à lutter contre le changement climatique, de l’autre, il ne faut pas oublier que le numérique implique la consommation d’électricité et donc l’émission de gaz à effet de serre. Connaître son impact sur l’environnement est essentiel pour réduire notre empreinte carbone. Il y a 30 ans, la révolution Internet En 1990,le numérique était quasiment inexistant et le téléphone mobile réservé aux militaires et à quelques hommes d’affaires fortunés.

Numérique : cliquer, c'est polluer (25/12/2019) “Le numérique n’a rien d’immatériel”, écrit l’Ademe dans un rapport, “La face cachée du numérique”, publié en novembre 2019. Ce document est l’une des quelques études qui mesurent l’empreinte laissée par l’informatique sur notre environnement. L’impact n’est pas neutre et va même croissant mais n’est pas si simple à quantifier. Pourquoi l'intelligence artificielle est un désastre écologique A quand une taxe carbone pour les géants de la tech ? Selon des chercheurs de l’Université du Massachusetts, aux Etats-Unis, l’IA ne fait pas que « raffiner » des données comme l’on raffinerait du pétrole : tout comme l’or noir, les méthodes d’apprentissage en profondeur ont en effet un impact environnemental considérable. Les scientifiques américains ont mesuré l’empreinte carbone d’une branche de l’IA qui explose, au fur et à mesure que les assistants vocaux et les services de traduction instantanée se développent : le traitement automatique du langage naturel (NLP). « Les progrès récents en matière de matériel et de méthodologie pour la formation des réseaux neuronaux ont donné naissance à une nouvelle génération de grands réseaux formés à l'abondance de données. Ces modèles de deep learning ont permis d'obtenir des gains notables en termes de précision pour de nombreuses tâches du NLP. La colossale empreinte écologique du deep learning

Techno : vers la sobriété numérique ? Le monde est entré depuis une quinzaine d’années dans l’ère de l’ultraconnexion. Le nombre de smartphones est en hausse constante et nos foyers accueillent de plus en plus d’objets communicants. Dans le même temps, grâce aux progrès des télécommunications (fibre, 5G...), nous disposons de débits sans fil de plus en plus importants. Résultat : le trafic explose, tiré par des activités toujours plus gourmandes en bande passante (stockage et partage de données, vidéos en ligne...). Cette activité numérique, immatérielle, est souvent considérée comme propre. Or, la fabrication et le fonctionnement de l’écosystème numérique (réseaux, data centers...) nécessitent d’importantes dépenses énergétiques et génèrent des impacts non négligeables sur l’environnement, à commencer par des émissions de gaz à effet de serre comparables à celles de l’aviation.

Accompagner l'évolution du numérique pour réduire ses impacts environnementaux - Convention Citoyenne pour le Climat Le numérique est un formidable levier pour la transition écologique et la lutte contre le changement climatique. Nous voulons que d’ici 2025 le numérique soit un moyen pour participer à la transition et pas un outil qui contribue toujours davantage à la hausse des émissions. Nous ignorons trop souvent que les émissions actuelles de gaz à effet de serre liées à notre consommation numérique sont très importantes et surtout sont en constante augmentation (les émissions de gaz à effet de serre représentent 3 % en 2018 et ce sera 7 % en 2025, au même niveau que l’automobile). Il y a plus de terminaux sur la planète que d’habitants, et un data center s’ouvre par semaine dans le monde. Au total, les évaluations disponibles permettent de révéler l’empreinte à la fois de la production d’équipements numériques et de leurs usages : L’impossibilité d’atteindre nos objectifs sans réduction de l’empreinte carbone de ce secteur paraît évidente.

7 enjeux sociétaux exposés au Forum sur la Gouvernance de l'Internet (13/07/2018) Comme nous l’observons depuis le début, le numérique représente l’avenir mais il fait l'objet de beaucoup d’interrogations. Pour mieux envisager cet avenir, le Forum sur la Gouvernance de l’Internet a présenté des initiatives au service de la planète. Les données numériques peuvent-elles venir au secours de la planète ? Pour Sébastien Bacholet, "l'avenir numérique existera si - et seulement si - il y a un avenir pour notre Terre. Il doit être un outil permettant d'aller vers la paix et non vers la guerre, d'avoir accès à une eau potable et non polluée, à de la nourriture et non à la famine, et d'offrir un toit aux sans-abri. L'Internet pour tous, par tous et partout, doit être et rester ouvert, divers et accessible tant géographiquement que financièrement pour rester la base d'un avenir numérique planétaire."

Le règlement général sur la protection des données - RGPD vu le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, et notamment son article 16,vu la proposition de la Commission européenne, après transmission du projet d'acte législatif aux parlements nationaux, vu l'avis du Comité économique et social européen, vu l'avis du Comité des régions, statuant conformément à la procédure législative ordinaire, considérant ce qui suit: La protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel est un droit fondamental. L'article 8, paragraphe 1, de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne (ci-après dénommée «Charte») et l'article 16, paragraphe 1, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne disposent que toute personne a droit à la protection des données à caractère personnel la concernant.

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