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Ne dites plus "péri-urbain" ! - Globe

Ne dites plus "péri-urbain" ! - Globe
En écho à l'émission de ce mercredi 19 janvier (disponible à la réécoute et au podcast), vous trouverez dans ce billet des images et des analyses extraites des travaux de Marc Dumont, invité de Planète Terre cette semaine. Comme l'explique cette étude de l'INSEE, la croissance des "couronnes périurbaines" est continue depuis les années 1960 en France, bien qu'elle ait eu lieu à des rythmes différents selon les décennies et selon les régions considérées. Cette évolution soulève de nombreuses interrogations, comme l'illustrent ce court reportage télévisé sur l'espace périurbain d'Ile-de-France (datant de 1999), ainsi que la vidéo militante ci-dessous. "Les nouvelles périphéries urbaines" (Marc Dumont, Emmanuelle Hellier) : des concepts géographiques revisités Les périphéries urbaines : la domination comme indicateur Périphéries urbaines de la ville de Rome, vue aérienne ©Marc Dumont Le périurbain : forme d’urbanité ou espace intermédiaire ? Pourquoi ces contradictions ? L'exemple de Tours :

Rennes.maville.com La ville du futur s'invente à Cesson-Sévigné Pourquoi ? Comment ? Vous avez dit Viasilva ? Viasilva... Dans les années qui viennent, le nom de cette ancienne voie romaine (le chemin de la forêt, en latin) circulera sur beaucoup de lèvres dans l'agglomération rennaise. Pas à cause de son intérêt historique, non. Imaginez un peu : d'ici à trente ans, à partir de cette ancienne voie, une véritable éco-cité doit voir le jour, au nord-est de Cesson-Sévigné et au sud de Thorigné-Fouillard. Face à l'explosion démographique annoncée pour les prochaines années, le maire PS Michel Bihan estime qu'il n'est pas irréaliste de penser que « Cesson captera une partie des nouveaux arrivants. D'abord une philosophie ? « Nous voulons construire une ville dont la trame est un jardin », insiste Christian Devillers, l'architecte urbaniste qui imagine Viasilva. Ensuite, en tenant compte de la géographie du secteur : le bocage, les lignes de crêtes, les vallées, les sources, les zones humides et les chemins ruraux. Des quartiers comme des villes ?

Au-delà du rêve de village : le club et la clubbisation L’essentiel de la vie quotidienne ne se déroule plus aujourd’hui autour du domicile, mais dans un espace éclaté dont l’échelle est métropolitaine [1]. Pourtant, n’importe quelle enquête ethnographique ou sociologique le montre, au centre des villes et dans leurs proches banlieues, les gens restent très attachés à leur quartier, qu’ils qualifient volontiers de « village ». Et autour des agglomérations, au-delà des banlieues, la vie de citadin à la campagne, dans un village anciennement rural, connaît un grand succès. Il y a là un paradoxe, qu’exprime l’inadaptation du terme de village pour qualifier la relation contemporaine au quartier et aux espaces résidentiels. Ces difficultés sont manifestes quand il s’agit de décrire les modes de vie dans les périphéries pavillonnaires. L’ancrage local à l’heure métropolitaine Il faut penser la territorialisation locale avec la mobilité plutôt que contre la mobilité [4]. Le club : nouveau modèle des relations de voisinage

Comprendre les lois de la ville Geoffrey West (Wikipédia) est physicien et travaille depuis quelques années sur le thème de la ville à l’Institut de Santa Fé, un Institut de recherche dédié à l’étude des systèmes complexes, rapporte le New York Times dans un étonnant article sur ses recherches, signé Jonah Lehrer. L’objectif de West : découvrir les lois cachées qui régissent l’organisation urbaine. A l’heure où la majorité de la population mondiale vit en ville et où cette urbanisation ne cesse de s’accélérer, nous ne savons pas grand-chose du rôle des villes, rappelle le journaliste scientifique Jonah Lehrer. Certes, les économistes ont bien mis l’accent sur le rôle des villes dans le produit intérieur brut ou l’amélioration du niveau de vie, tandis que les psychologues ont étudié l’impact de la vie urbaine sur la mémoire à court terme et sur notre capacité à l’auto-contrôle… Mais force est de reconnaître que la théorie urbaine ressemble à un domaine sans principes ni règles. Vers une théorie prédictive des villes ?

Qui sommes-nous ? L’objectif global du projet de l’Observatoire est de soutenir l’implémentation de démarches territoriales de développement durable et de contribuer à une amélioration globale des pratiques. Pour cela, les partenaires à l’origine du projet ont décidé de constituer un réseau d’échanges, une plateforme ressources pour les territoires afin de co-construire des repères pour l’action. En tant qu’acteur national en relation étroite avec les collectivités locales, les associations, l’Etat et ses services déconcentrés, il représente une passerelle inédite pour tous les acteurs du territoire et doit maintenir cette vocation première. 1. Inauguré le 2 février 2006, cet Observatoire s’est fixé pour objectif de créer une plateforme d’information et d’échanges sur les pratiques territoriales de développement durable. L’Observatoire est animé par l’Association 4D et son équipe du pôle "Territoires et développement durable", composée de : Au sein du comité de pilotage, les personnes référentes sont : 2.

Habitants connectés Qu’est-ce que les technologies numériques transforment aux manières d’habiter, à l’habitat, à ce qu’il y a dedans ? Quels nouveaux problèmes soulèvent-elles ? Quelles nouvelles opportunités ? Comment en être acteur et réussir à rendre l’habitant toujours plus maître de son domicile, et lui-même créateur de services ? Telles sont les questions qui ont été approfondies dans le cadre de l’expédition "Habitants connectés" par le groupe de partenaires. L’"habitat intelligent" est arrivé mais n’est pas celui qu’on attendait Avec plus de 9 équipements numériques par foyers, et des usages numériques étendus à tous les domaines d’activités du domicile, il ne fait plus de doute que l’habitat et les habitants sont "connectés". Il en ressort 4 territoires d’exploration, et une quinzaine de pistes d’innovation spécifiques, développées sous la forme de petits scénarios vidéos et proposant des actions en matière d’infrastructures, de services, d’objets pivot, de médiation.

Bimby Colloque 2012 Agri et loi littorale 56 201012 Entretien Vous êtes à la fois agriculteur et élu. Quel regard portez-vous sur la loi littoral ? C'est très bien de protéger le littoral. Tout le monde est d'accord sur ce point. Mais cette loi, telle qu'elle a été imaginée par le législateur, est un frein à l'installation d'agriculteurs, dans le cadre de création de siège d'exploitation. En quoi empêche-t-elle de nouvelles installations ? Il y a d'abord un premier constat à faire : c'est plus compliqué de faire de l'agriculture sur le littoral qu'ailleurs, notamment en raison de la qualité des terres et de la structuration foncière. Qu'entendez-vous par là ? Il faut distinguer deux zones : celle qui est proche du rivage et celle qui est moins proche mais soumise à la loi. Lorsqu'il s'agit d'une construction plus à l'intérieur, toujours dans une commune littorale, l'agriculteur peut bénéficier d'une dérogation si son activité est jugée incompatible avec l'urbanisation. Quelle est la situation aujourd'hui dans le Morbihan ?

Aménagement numérique des territoires : passer des paroles aux actes Allez au contenu, Allez à la navigation 14 avril 2014 Recherche Recherche avancée Vous êtes ici : Travaux parlementaires > Rapports > Rapports d'information Aménagement numérique des territoires : passer des paroles aux actes Rapport d'information de M. Les technologies de l'information et de la communication constituent une révolution comparable à celle engendrée par l'arrivée de l'électricité au XIXème siècle. Notre pays, longtemps en avance sur les technologies haut débit fixe et mobile, peine à présent à achever sa couverture en téléphonie mobile et en Internet à haut débit. La présentation flatteuse couramment faite des différents réseaux, fixes et mobiles, n'est pas totalement conforme à la réalité que connaissent nos concitoyens, tout particulièrement en zones rurales. Les taux de couverture laissent croire que la téléphonie mobile dessert la quasi intégralité des habitants, mais cette situation n'est pas totalement conforme à la réalité. Rapport A lire aussi Mon Sénat Accès rapide

Une nouvelle taxe pour mieux gérer le foncier Pourquoi ? Comment ? L'établissement public foncier de Bretagne (EPF), c'est quoi ? C'est une structure créée par l'État en 2009 pour aider les collectivités locales à gérer le foncier sur leur territoire. À quoi sert-il ? Les collectivités locales (communes, communautés de communes ou d'agglomération, etc.) n'ont pas toujours les reins assez solides pour mener à bien leur politique foncière. Pourquoi un tel dispositif ? « Le foncier, c'est l'un des problèmes majeurs pour les années à venir, rappelle Gérard Mével, conseiller régional socialiste. Quels projets dans le Pays de Cornouaille ? Foncier de Bretagne a, entre autres, été sollicité à Ergué-Gabéric, pour l'agrandissement de la zone d'activités économiques. Pourquoi créer une nouvelle taxe ? Foncier de Bretagne doit disposer d'un budget de 40 millions d'euros par an pour pouvoir agir à la hauteur de ses ambitions. Comment sera-t-elle mise en oeuvre ?

Territoire - Le découpage en unités urbaines de 2010 - L'espace urbain augmente de 19 % en une décennie L’espace urbain augmente de 19 % en une décennie François Clanché et Odile Rascol, département de la Démographie, Insee Résumé En 10 ans, la superficie de l’espace urbain en métropole progresse de 19 %. Les villes occupent désormais 22 % du territoire et abritent 47,9 millions d’habitants, soit 77,5 % de la population. 10,3 millions de personnes habitent dans l’agglomération parisienne et plus de 1,5 million dans celles de Marseille et de Lyon. L’urbanisation progresse surtout le long des littoraux atlantique et méditerranéen, mais aussi dans les régions alpines. C’est à la campagne que la croissance démographique est la plus importante. Sommaire Encadré Définition et composition de l’espace urbain Publication En 2010, près d'un quart du territoire est urbain Entre 1999 et 2010, la surface du territoire urbain (encadré) s’est accrue de 19 %, passant de 100 000 à 119 000 km² (tableau 1). Retour au sommaire 77,5 % de la population réside dans l’espace urbain Encadré

Un rapport mise sur le rôle économique des monuments Patrimoine Publié le 07/10/2010 • Par Hélène Girard • dans : France Le parlementaire y préconise de mettre l’accent sur les préoccupations « économiques, sociales et éducatives. » et avance 37 propositions relatives aux domaines économique, fiscal, juridique, et de la connaissance de ce secteur d’activités. Plusieurs d’entre elles ouvrent la voie à un partenariat plus étroit avec les opérateurs privés (lire ci-dessous). Le parlementaire suggère, par exemple, la création de lieux d’hébergement sur certains sites, ou la cession de monuments à des acteurs privés, lorsqu’il n’existe pas de repreneur public et dans le cadre d’un projet de développement précis. Les calculs effectués par le rapporteur conduisent à la conclusion que les collectivités contribuent environ pour 300 millions d’euros par an à la préservation du patrimoine monumental. Focus Principales propositions concernant directement les collectivités VERBATIM Comment évaluer l’effort des collectivités ? Haut de page

Fabriquer la ville à l’heure de l’injonction au « durable » La question de la « sustainability » a fait son entrée en fanfare il y a une quinzaine d’années dans les discours politiques, dans les échanges entre praticiens, comme dans les programmes publics de financement de la recherche [1]. Sa traduction française par le terme de « durabilité » est loin de faire consensus, mais elle est utilisée par commodité, laissant peu définie la préoccupation à laquelle elle renvoie. Nombreux et divers sont donc les discours qui circulent, par exemple, sur la ville ou l’habitat durables. Pour autant, il continue à manquer une vision d’ensemble sur la manière dont les acteurs du projet architectural et urbain ont adapté leurs savoirs et leurs pratiques pour intégrer cette nouvelle demande. Les compétences professionnelles en voie de constitution dans ce champ semblent s’enraciner sur chacun des trois pôles canoniques du développement durable : le social, l’économique et l’environnemental. Au sommaire Quartier et voisinage au cœur des conceptions durables

"La voiture électrique risque de favoriser l'aménagement d'un territoire dispersé" - Territoire © DR Panneau de signalisation à Paris André Lortie, architecte urbaniste, professeur à l’école nationale supérieure d’architecture de Normandie, craint que le développement de la voiture électrique empêche la densification urbaine. Doit-on partager l'optimisme dont fait montre Isabelle Baraud Serfati dans son article du 4 octobre diffusé par le Moniteur.fr au sujet des retombées de la voiture électrique ? L'analyse y est pertinente, voire percutante lorsqu'elle nous fait entrevoir les arcanes des entreprises de service qui se préparent à occuper le terrain des collectivités locales. Elle souffre toutefois d'un défaut majeur : elle est en quelque sorte « dé-territorialisée ». Quels sont, en effet, ces éco-quartiers présentés comme si vertueux ? L'automobile est un facteur essentiel de l'économie de marché dont l'aménagement du territoire dans sa forme actuelle est le reflet spatial. L'organisation du territoire américain est majoritairement basée sur la mobilité individuelle.

Etalement urbain Les territoires, villes et campagnes font face à des défis majeurs : l’étalement urbain et le changement climatique. Plus de la moitié de la population mondiale vit dans les villes depuis quelques années. Ce livre propose une démarche intégrative pour protéger les ressources en sols et en eau et la production agricole, qui sont les bases mêmes du développement économique. Cette démarche consiste à rassembler des données historiques et géographiques sur l’occupation du sol, la qualité des sols et des eaux, l’économie et les règles de droit sur un territoire, et à construire des indicateurs adaptés à la nature des ressources éco-systémiques présentes. En annexe de l’ouvrage, une description détaillée des méthodes utiles à la construction de ces indicateurs est proposée. Les technologies de l’information et de la communication sont utilisées pour mettre à jour les données, vue la vitesse des changements. FORMAT : 16 x 24 cm PRIX : 36 Euros TTC Télécharger un bon de commande

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