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Le microbiote et son rôle sur la digestion

Le microbiote intestinal adulte occupe une place primordiale dans le maintien de l’efficacité de notre fonction digestive. En effet, non seulement le microbiote adulte exerce continuellement un antagonisme fort vis-à-vis des pathogènes en transit avec le bol alimentaire (« effet barrière ») mais, en plus, il assure la conversion et la libération d’une très grande variété de métabolites utiles, voire même indispensables, au fonctionnement de notre organisme. Nos micro-organismes intestinaux symbiotiques occupent en effet un rôle fondamental dans la conversion des aliments en nutriments. Certains se chargent d’ailleurs aussi de la synthèse de vitamines indispensables à l’organisme. Cependant, au-delà de la transformation des aliments, le microbiote intestinal contribue aussi à la régulation de notre appétit, à la régulation de l’absorption de nombreuses molécules ainsi qu’à la mise en réserve des nutriments.

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Le microbiote, les fabuleux pouvoirs du ventre (Podcast) Pas une semaine ne passe sans qu’une nouvelle étude ne paraisse sur le microbiote intestinal. Ces micro-organismes qui peuplent notre tube digestif sont indispensables à notre bien-être. Des déséquilibres de cette flore microbienne pourraient être impliquées dans certaines maladies chroniques. Avec Joël Doré, microbiologiste, directeur de recherche à l’unité Micalis (Microbiologie de l'Alimentation au service de la Santé) et directeur scientifique de l’unité MétaGénoPolis au centre Île-de-France – Jouy-en-Josas de l’Inra (Institut National de Recherche Agronomique). et Harry Sokol, gastroentérologue à l'hôpital Saint-Antoine à Paris, APHP et spécialiste du microbiote.

Videos - Corpus - réseau Canopé Chaque cellule active de notre corps a besoin, pour accomplir ses fonctions diverses et vitales, de produire en quantité suffisante son énergie. Cette production requiert, pour la plupart des cellules, la dégradation de métabolites énergétiques en présence de dioxygène, c’est-à-dire par voie respiratoire. Le besoin de ces éléments (substrats énergétiques et dioxygène) paraît, en première approche, simple mais, à bien y regarder, la distribution des matières premières à chaque cellule de l’organisme réclame, sur le terrain, une étroite collaboration entre différents appareils de l’organisme.Alors que l’intestin se charge d’absorber les nutriments, l’appareil respiratoire, lui, assure le réapprovisionnement sanguin en dioxygène.

L’utilisation des micro-organismes dans l’alimentation - Corpus - réseau Canopé L’utilisation des micro-organismes dans l’alimentation constitue pour Marc-André Selosse un exemple remarquable et saisissant des ressemblances entre l’évolution biologique et l’évolution culturelle.Ainsi, sur le plan biologique, notre microbiote adulte, par sa fonction protectrice (fonction barrière vis-à-vis d’agents potentiellement pathogènes) et d’aide à la digestion, participe activement au maintien de notre intégrité et de notre vitalité. Ces aides, qui font de notre microbiote un allié précieux, sont aussi celles recherchées par l’industrie agroalimentaire ou par des pratiques culturelles qui visent à transformer certains aliments par le biais de fermentations utilisant des micro-organismes.

Combien avons-nous de bactéries dans le corps ? Au secours, les bactéries sont partout ! Sur les poignées des portes, dans les claviers des ordinateurs, sur les sièges du métro, et bien sûr sur vos mains ! Mais rassurez-vous, tout cela n’est rien à côté des bactéries installées bien confortablement au chaud chez vous. Et quand je dis « chez vous », je veux dire « dans vous » ! Nos corps sont littéralement envahis par les bactéries, et leur nombre a de quoi donner le vertige.

Videos - Corpus - réseau Canopé Près de cent mille milliards de micro-organismes hébergés dans notre tube digestif ! Sans doute l'écosystème le plus peuplé de la planète… Notre microbiote intestinal est constitué d’une communauté microbienne particulièrement active, aux multiples rôles indispensables à notre développement et au maintien de notre santé. Développé très tôt au cours de notre vie, ce microbiote devient mature vers l'âge de 3 ans.

Les rôles du microbiote sur la santé - Corpus - réseau Canopé Marc-André Selosse nous dresse ici, de manière explicite, l’inventaire des rôles bénéfiques assurés par le microbiote dans le « bon » fonctionnement de notre organisme. Ces rôles, essentiels pour notre santé, ont pu être mis en évidence grâce aux études expérimentales comparatives établies entre des animaux axéniques et d’autres naturellement colonisés par les micro-organismes microbiotiques.

Microbiote intestinal : comment les espèces bactériennes pathogènes s’imposent L'importance du microbiote intestinal dans le bon fonctionnement de l'organisme a émergé ces dix dernières années. Il existe en effet une association significative entre la composition de ce microbiote, riche de milliers d’espèces bactériennes et d’autres microorganismes, et de nombreux paramètres de santé. Certains facteurs, et en particulier un régime alimentaire déséquilibré, induisent une altération de sa composition. On parle de dysbiose. On constate alors par exemple l’augmentation de la présence de souches d’Escherichia coli, une famille d'entérobactéries dont certaines ont été décrites comme génotoxiques, c’est-à-dire capables d’induire des lésions de l’ADN des cellules de l’hôte. C’est notamment le cas d'une souche d'E. coli du groupe B2, de plus en plus fréquemment isolées dans le microbiote des personnes au mode de vie occidental et citadin.

Videos - Corpus - réseau Canopé « Bouger… c’est bon pour la santé ! » Notre organisme est une véritable mécanique de précision, conçue pour se mouvoir, se renforcer et gagner en performance. Pourtant, à bien regarder nos habitudes du quotidien, force est de constater que la sédentarisation gagne sans cesse du terrain, plaquant sournoisement certains d’entre nous au fond du canapé. Quel dommage lorsqu’on connaît les bienfaitsqu’une activité physique procure à l’ensemble de nos organes, de nos appareils anatomiques et de nos fonctions métaboliques !Qu’il s’agisse des muscles, des articulations, des os, des poumons, du coeur… mais aussi du cerveau, les études, anciennes ou plus récentes, montrent qu’une pratique modérée et régulière, d’une ou de plusieurs activités physiques et ce quel que soit l’âge du pratiquant, améliore considérablement l’état de vigilance, l’état de santé et donc, la qualité de vie.

Microbiote intestinal (flore intestinale) ⋅ Inserm, La science pour la santé Notre tube digestif abrite pas moins de 1013 micro-organismes, soit autant que le nombre de cellules qui constituent notre corps. Cet ensemble de bactéries, virus, parasites et champignons non pathogènes constitue notre microbiote intestinal (ou flore intestinale).Son rôle est de mieux en mieux connu et les chercheurs tentent aujourd’hui de comprendre les liens entre ses déséquilibres et certaines pathologies, en particulier parmi les maladies auto-immunes et inflammatoires. Dossier réalisé en collaboration avec Dominique Gauguier (unité 1124, Centre universitaire des Saints Pères, Paris), Michel Neunlist (unité Inserm 1235, Institut des maladies de l’appareil digestif, Nantes) , Harry Sokol (unité Inserm 938, Centre de recherche Saint-Antoine, Paris) et Laurence Zitvogel (unité Inserm 1015, Institut Gustave-Roussy, Villejuif) Comprendre le rôle du microbiote intestinal En conséquence, le rôle du microbiote intestinal sur notre santé est de mieux en mieux connu et reconnu.

Le microbiote face à notre hygiène grandissante L’impact des pratiques prophylactiques et/ou alimentaires sur le microbiote est un point qui permet d’aborder quelques représentations des élèves, des adolescents notamment, sur l’utilisation de produits sanitaires, pharmaceutiques (antibiotiques) et alimentaires. À partir d’une séquence vidéographique illustrant quelques pratiques hygiénistes du quotidien, il est possible d’engager des échanges collectifs pour établir une distinction entre des pratiques « classiques », tempérées, utiles au maintien de notre santé, et celles qui peuvent s’avérer excessives, sans réel intérêt ou délétère pour l’activité de nos micro-organismes symbiotiques. Les remarques portées par Marc André Selosse sur l’utilisation excessive de savons bactéricides ou sur l’administration non justifiée d’antibiotiques peuvent, à ce titre, susciter ou conforter des réactions intéressantes de la part des élèves.

Videos - Corpus - réseau Canopé Manger pour bouger… Toute activité physique, même légère ou modérée, augmente significativement et automatiquement notre dépense énergétique. Il convient donc, pour contrebalancer cette dernière, de veiller à accroître et bien cibler nos apports alimentaires. À l’échelle cellulaire, chaque cellule des organes ou des appareils sollicités par l’exercice augmente son métabolisme pour produire plus d’énergie. Certaines cellules (musculaires, osseuses, tendineuses) doivent aussi réparer les microlésions occasionnées par la pratique sportive. Ainsi, pour produire plus d’énergie ou se réparer, les cellules actives dégradent, en permanence et en grande quantité, des substrats organiques.

Le microbiote intestinal : un organe à part entière Malgré la cohabitation avec ces milliards de bactéries à l’âge adulte, le nouveau né est stérile à la naissance. Le premier contact avec des bactéries s’effectue lors de l’accouchement. La composition du microbiote varie fortement dans les premiers mois de la vie au gré du passage des bactéries dans notre tube digestif. La diversité des bactéries présentes dans notre tube digestif augmente progressivement et c’est vers l’âge de deux ans que le microbiote se stabilise pour être fonctionnellement proche de celui retrouvé à l’âge adulte. Cette stabilité est néanmoins fragile car le microbiote est soumis à de nombreux facteurs pouvant le modifier tels qu’un régime alimentaire trop gras ou une prise fréquente d’antibiotiques.

L’acquisition du microbiote adulte chez l’être humain Sommes-nous réellement humains ? Sommes-nous humains ou de complexes chimères ? Cette double question, quelque peu surprenante, est toute légitime si l’on regarde de très près les différents constituants, cellules et organites, que nous hébergeons. Certes, nos multiples organes se composent de cellules humaines diverses, aux fonctions bien spécifiques, mais notre corps héberge aussi, en nombre considérable, des micro-organismes (bactéries, champignons).

Videos - Corpus - réseau Canopé Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, les théories de la reproduction sont encore très influencées par celles de Galien (IIe siècle apr. J.-C.) et Aristote (IVe siècle av.

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