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Les décroissants : être et ne plus avoir…

Les décroissants : être et ne plus avoir…
Fatigués de la course au "toujours plus", ils ont choisi de vivre mieux avec moins. Une nouvelle éthique de vie qu’ils mettent en actes au quotidien. Témoignages. Christilla Pellé Douel Sommaire Qu’on les baptise « décroissants », « créatifs culturels », « consomm’acteurs », que l’on range le mouvement dans un tiroir intitulé « simplicité volontaire » ou « downshifting », peu importe… Car la dynamique est bien là : de plus en plus de personnes, en Amérique du Nord comme en Europe, veulent cesser de se laisser déborder par une vie qui ne leur convient plus. Pour l’instant, impossible de chiffrer avec exactitude l’ampleur de la vague, mais des instituts d’études en marketing évoquent déjà une « tendance significative et en expansion (1) ». 1- Trends Research Institute (institut américain de recherche sur les tendances). Prise de conscience et passage à l’acte

15 conseils pour vivre hors réseau et cesser d’être un esclave « Off-the-grid » (hors réseau) fait référence à des maisons qui sont autonomes, ce qui signifie qu’on ne compte pas sur l’approvisionnement en eau, les égouts, le gaz naturel, le réseau électrique, ou les services publics similaires municipaux. Une vraie maison hors réseau peut fonctionner totalement indépendamment de tous les services publics traditionnels. « Nous devons faire disparaître la notion spécieuse que tout le monde doit gagner sa vie. Il est vrai qu’aujourd’hui une personne sur dix mille peut faire une percée technologique capable de supporter tout le reste. Les jeunes d’aujourd’hui ont tout à fait raison de reconnaître cette absurdité de gagner sa vie. Donc nous avons les inspecteurs des inspecteurs et des gens qui font les instruments pour les inspecteurs pour inspecter les inspecteurs. Voici 15 conseils pour ceux qui envisagent de prendre la décision de vivre « hors réseau » 1. 2. Eloignez-vous de la vie de servitude, et faites ce que vous aimez faire. 3. 4. 5. 6. 7. 8.

Mr Mondialisation Comment voyager à moindre frais et en faire son mode de vie ? Pourquoi tout quitter ? Mon copain et moi avions des situations très confortables, des CDI et un appart, mais nous en avions marre de passer nos journées à travailler pour quelque chose qui ne nous intéressait pas. Travailler une année en Chine n’a pas vraiment amélioré le problème : le contexte était peut-être dépaysant, mais nous nous ennuyions toujours. Nous avions déjà testé la vie en France, en Espagne et en Chine donc, mais aucun de ces pays ne nous plaisait assez pour nous y installer définitivement. Nous étions tous les deux convaincus qu’une vie heureuse est une vie riche en expériences, en rencontres, équilibrée et surtout, avec toujours la possibilité de choisir. Alors en septembre, nous avons tout quitté et nous sommes partis à l’aventure! Baby, baby, it’s a wild world L’idée, c’est de voyager et découvrir de nouveaux pays et de nouvelles cultures, mais également de s’y immerger parfois pour plus longtemps et même de carrément s’y arrêter si nous en avons envie. On est parés.

vivre sans argent | On peut vivre autrement ! Heureux sans travailler «Je ne veux pas faire des trucs qui me font chier.» Camille - il a préféré donner ce prénom cher aux zadistes - ne travaille pas. Ou si peu : un ou deux mois par an, depuis qu’il a décroché son bac à Nancy en 2005. «Parasite social» «Inactifs» au sens conventionnel (ils ne sont ni en emploi ni au chômage), Camille, Hervé ou Lætitia sont pourtant loin d’être inaptes. Le travail est «un fait social total [dont] l’absence est devenue quelque chose d’absolument insupportable», écrit la sociologue et philosophe Dominique Méda dans son ouvrage Travail : la révolution nécessaire (2010). Economiser : le mot a son importance quand on ne «gagne» pas sa vie. Simon non plus n’a pas de domicile fixe. «Revenu inconditionnel» Mais la précarité n’explique pas tout. Samedi: Le bondage pour tous Christelle Granja «Je ne veux pas faire des trucs qui me font chier.» «Parasite social» Economiser : le mot a son importance quand on ne «gagne» pas sa vie. Simon non plus n’a pas de domicile fixe. Christelle Granja

Peut-on vivre sans argent? Cet homme l'a fait INSOLITE - "Je suis sur le point de pénétrer un monde qui m'est quasiment étranger et, pour la première fois, je me sens vulnérable". Et il y a de quoi. Car le monde que l'idéaliste Mark Boyle s'apprête à découvrir ne connait pas l'argent. Au lendemain de la crise des subprimes, cet Irlandais de 29 ans a fait un rêve, vivre les poches vides pendant un an. Une expérience radicale, l'utopie ultime qu'il a raconté dans un essai, L'homme sans argent dont la traduction vient de paraître (ed. Les Arènes). Hasard du calendrier, quelques jours plus tôt sortait un autre récit d'expérience tout aussi radicale. Lire aussi:» Psychologie : comment l'argent influence notre comportement » L'argent qui corrompt : comment la pression des marchés dégrade la morale Cette expérience, il la raconte depuis 14 ans sur son blog qu'il alimente depuis une bibliothèque municipale. Et c'est tout ce qui le différencie de Mark Boyle. Le moyen de cette déconnexion? Débrouille L’ameublement continue. Contactez-nous

J'ai décidé de ne pas travailler pour vivre - Témoignage Pondu par Une madmoiZelle le 24 février 2013 Cette madmoiZelle touche le RSA. Comme beaucoup de gens, direz-vous… Mais dans son cas, c’est un choix conscient : celui de ne pas travailler pour vivre notamment de son art. Si j’y réfléchis, cela vient sans doute de l’école. À l’époque, aller en cours était un calvaire, les enfants me traitaient mal et je ne comprenais pas pourquoi je devais endurer ça tous les jours, sans qu’aucun adulte n’intervienne. J’ai arrêté l’école après le bac. Petit à petit, j’ai fait de moins en moins de petits boulots et de plus en plus de photos pour ne faire plus que ça. Mais techniquement, en attendant de pouvoir vivre de mes tirages, si jamais cela arrive un jour, comment faire pour le quotidien ? Depuis mes 25 ans, je touche le RSA (600€ par mois avec l’APL), ce qui m’a donné les moyens de quitter mes parents et d’avoir mon propre appartement.

Ils travaillent moins, gagnent moins, mais s'enrichissent Ils ont choisi de travailler moins... quitte à gagner moins. Pour s’occuper de leurs enfants, planter des fleurs, s’investir dans une association ou, comme Frédéric et Laure, profiter de la vie. Ce jeune couple, qui avait détaillé son porte-monnaie sur Rue89, expliquait avoir fait le « choix de vie » de travailler moins pour avoir plus de temps. Ils répètent d’ailleurs à l’envi le mot « temps ». Laure est salariée à 80% dans la fonction publique et Frédéric, au chômage, ne cherche pas systématiquement des contrats mais s’occupe des enfants, retape la maison et jardine. En France, les salariés bossent en moyenne 39 heures par semaine (Insee, 2012). Ceux qui ont répondu à l’appel à témoins de Rue89 ont un jour décidé de diminuer le nombre d’heures de travail pour faire autre chose. La décision se prend souvent à deux car, comme dans le cas de Sylvain, elle a des conséquences sur le budget d’un couple. Charlie, 28 ans : « Les fins de mois sont délicates » J’ai trouvé un meilleur équilibre.

Conférence Kaizen : Travailler moins pour vivre mieux ? Quand : 23 mars 2016 @ 19 h 30 min – 21 h 30 min Où : Goethe-Institut Paris 17 Avenue d'Iéna 75116 Paris France L’emploi est-il en train de disparaître ? Le virage écologique qui se profile nous poussera-t-il à réduire notre temps de travail ? Autant de questions passionnantes pour ouvrir le débat au Goethe-Institut Paris, lors de cette conférence en lien avec Kaizen 25. Les intervenants Dominique Méda, philosophe et sociologue, Paul Jorion, chercheur en sciences sociales et Manuel Brunet, co fondateur d’Arcadie. L’animateur Sylvain Lapoix, journaliste économie, écologie et politique. Réservations En partenariat avec le Goethe-Institut de Paris, une structure qui organise et soutient un grand nombre de manifestations culturelles autour de la culture allemande. Avec le soutien du mouvement Colibris et de Terre et Humanisme.

Une société non marchande | Mystic Love Spiritual » Les crises financières se succèdent, la répartition des richesses n’a jamais été aussi inégalitaire qu’aujourd’hui, les politiques sont plus que jamais au service de la finance, etc.Alors que la question d’une réforme du système marchand semble inévitable, pourquoi ne pas envisager de se diriger en douceur vers une société non marchande ? » Transcription écrite : WordPress: J'aime chargement… Sur le même thème Chez nous un homme compte par ce qu'il est et ce qu'il donne " Il y a chez vous des personnes richissimes et des personnes qui souffrent de la faim. Dans "La propriété" Si le monde va si mal, c'est parce que nous n'avons pas appris à aimer . . Dans "Le nouveau paradigme : un retournement du système ?" A Bagnaia, on partage tout, la propriété a disparu, et ça marche Dans "L'autonomie"

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