background preloader

CRID 14-18

CRID 14-18
Voir aussi: une chanson antimilitariste de 1917 Ecouter une version libre de droits de la Chanson de Craonne, au format mp3 (enregistrement par la classe de CM2 de l'école Madame de Sévigné de Dieppe durant l'année scolaire 2008-2009, en cours de musique avec Régis Delcroix, musicien intervenant en milieu scolaire.) La Chanson de Craonne est depuis longtemps un élément central dans la mémoire de la Première guerre mondiale. Donnons d'abord le texte stabilisé tel qu'il a s'est imposé dans l'après-guerre, d'abord publié sous le titre "Chanson de Lorette" par l'écrivain et militant communiste Paul Vaillant-Couturier en 1919, titre transformé à partir des années 1920 en "Chanson de Craonne", et qui est aujourd'hui la version que chacun connaît : Quand au bout d’huit jours, le repos terminé, On va reprendre les tranchées, Notre place est si utile Que sans nous on prend la pile. Refrain : Adieu la vie, adieu l’amour, Adieu toutes les femmes. Adieu, m'amour!

La Chanson de Craonne - Collège de Saint Saulge Chanson d’auteur anonyme, la Chanson de Craonne est depuis longtemps un élément central dans la mémoire de la Première guerre mondiale. Elle est chantée sur l’air de Bonsoir m’amour de Charles Sablon. Chantée notamment par Marc Ogeret et Maxime Leforestier, elle est également présente dans plusieurs films dont Un long dimanche de fiançailles (Jean-Pierre Jeunet, 2004). Chanson de Craonne (extrait) Version libre de droit L’histoire du texte Depuis 1915, une version est apprise par cœur et transmise par les combattants. Par la suite, et parmi ses variantes qui montrent une élaboration progressive, on peut aussi citer celle qui fait allusion aux combats de Verdun en 1916. La chanson a circulé en 1917 après l’échec de l’offensive Nivelle, et devient symptomatique de la lassitude de la guerre qui a engendré de nombreuses mutineries. Le texte tel qu’on le connaît aujourd’hui s’est imposé dans l’après-guerre. Les paroles Marc Ogeret Né en 1932, c’est un chanteur français engagé. Discographie :

Carnet de chants - La Chanson de Craonne Quand au bout d’huit jours, le repos terminé,On va reprendre les tranchées,Notre place est si utileQue sans nous on prend la pile.Mais c’est bien fini, on en a assez,Personn’ ne veut plus marcher,Et le cœur bien gros, comm’ dans un sanglotOn dit adieu aux civelotsMême sans tambour, même sans trompette,On s’en va là haut en baissant la tête… Adieu la vie, adieu l’amour,Adieu toutes les femmes.C’est bien fini, c’est pour toujours,De cette guerre infâme.C’est à Craonne, sur le plateau,Qu’on doit laisser sa peauCar nous sommes tous condamnés,C'est nous les sacrifiés ! Huit jours de tranchées, huit jours de souffrance,Pourtant on a l’espéranceQue ce soir viendra la r'lèveQue nous attendons sans trêve.Soudain, dans la nuit et dans le silence,On voit quelqu’un qui s’avance,C’est un officier de chasseurs à pied,Qui vient pour nous remplacer.Doucement dans l’ombre, sous la pluie qui tombe,Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes…

La guerre de 14-18 En parallèle avec la guerre terrestre, la guerre maritime livre ses propres leçons, tout aussi ambiguës. La capacité de la Grande-Bretagne à fournir un effort de guerre à 10 000 kilomètres de distance de l’Afrique du Sud, en mettant l’empire à contribution, anticipe l’effort de l’Entente en 1914-1918. Mais le sort de la flotte russe à Tsushima en mai 1905, quand au bout d’un voyage de 33 000 kilomètres elle est détruite par la flotte japonaise dont l’artillerie est nettement supérieure, signale tout le danger inhérent à la recherche d’une victoire décisive, car cette catastrophe navale oblige l’Empire russe à demander la paix. Enfin, les conflits d’avant 1914 révèlent sous des angles nouveaux une autre dimension de la guerre – celle des rapports entre soldats et civils.

Jalons Pour l'histoire du temps présent Au début de l'année 1917, le nouveau commandant en chef de l'armée française, le général Nivelle, souhaite sortir d'une guerre de position qui s'éternise et percer le front adverse en concentrant une attaque brusque et massive sur un point donné : l'objectif fixé est le Chemin des Dames, aux confins de l'Aisne et de la Champagne, dont le relief permet à ses occupants d'obtenir un avantage stratégique indéniable, notamment pour l'usage de l'artillerie. L'offensive est lancée le 16 avril 1917, impliquant les 5ème et 6ème armées des généraux Mangin et Mazel. Dès la première journée, l'échec est patent : l'avance n'avait été que de 500 mètres au lieu des 10 kilomètres prévus. Le plateau de Craonne fut l'un des secteurs les plus disputés à l'Est du Chemin des Dames. Les conséquences de cette hécatombe furent une importante baisse de moral au sein de l'armée française.

Les webdocumentaires sur la Première Guerre mondiale À l'occasion du Centenaire, de nombreux webdocumentaires sur la Première Guerre mondiale ont été créés. Ces créations multimédias permettent, grâce à une structure narrative originale et le plus souvent participative, de découvrir les grandes thématiques de la Grande Guerre à travers des sélections d'images, de sons et de textes. Voici une liste non-exhaustive de ces ressources. Elle sera régulièrement mise à jour. 1914, dernières nouvellesArte L’internaute est plongée dans l’actualité d’il y a cent ans. >> 1914dernieresnouvelles.arte.tv 1914-1918, la Grande Guerre à travers les artsFrance Télévisions À travers cinq grandes thématiques, « L’autre et l’ennemi », « Les tranchées », « Les femmes et les enfants », « Désobéissance et révolte » et « La blessure », le webdocumentaire retrace le destin et le travail d'artistes impactés par la guerre – qu’ils l’aient vécue directement ou non. >>guerre-14-18-arts.francetveducation.fr Apocalypse 10 destinsFrance Télévisions >> generations-14.fr

histoires inédites et histoires officielles de la Première Guerre mondiale La Bataille de la Crête de Vimy Tim Cook Bon nombre d’historiens et d’auteurs considèrent la victoire canadienne à Vimy comme un moment déterminant pour le Canada, celui où le pays sortit de l’ombre de la Grande-Bretagne et se sentit capable de grandeur. C’est à ce moment que les soldats canadiens se sont mérités la réputation de troupes redoutables et efficaces. Mais cette victoire a eu un coût élevé avec plus de 10 500 morts et blessés du côté canadien. Le Corps d’armée canadien reçut l’ordre de s’emparer de la crête de Vimy en avril 1917 [Voir les cartes]. Les Canadiens devaient planifier et répéter avec soin leur attaque afin de s’emparer de cette position. Les quatre divisions canadiennes, qui attaquaient ensemble pour la première fois, prirent la crête d’assaut le 9 avril 1917 à 5 h 30. La prise de la crête de Vimy fut plus qu’une simple victoire sur le champ de bataille. Par la suite, Vimy est devenue un symbole du sacrifice du jeune Dominion.

Les batailles d'Arras et de la crête de Vimy A l'occasion du Centenaire de la bataille d'Arras et de la prise de la crète de Vimy par les Canadiens, retour sur les faits historiques, par Yves le Maner, membre du comité scientifique de la Mission du Centenaire. Le contexte stratégique C’est au cours de la conférence interalliée de Chantilly du 16 novembre 1916 que les états-majors établissent leur stratégie pour l’année 1917. Il est prévu une attaque principale devant Arras, avec une diversion sur l’Aisne. Mais l’arrivée du général Nivelle à la tête de l’armée française, le 15 décembre 1916, entraîne un changement radical du plan : Arras est choisie comme le théâtre d’une attaque préliminaire par les Britanniques, alors que l’offensive principale, menée par les Français, aura lieu sur le Chemin des Dames. La préparation de l’offensive Les Britanniques réalisent d’importants travaux préparatoires à l’offensive du printemps 1917 devant Arras. 100 000 Canadiens sont stationnés au nord-ouest d’Arras à partir d’octobre 1916. Le bilan

Related: