background preloader

C'est une fille ou un garçon ?

J'enseigne le genre. Et je continuerai à le faire. Ce sera un billet énervé. Très énervé. Fatigué aussi. Fatigué d'entendre des ignares et des incompétents baver de haine sur quelque chose qu'ils ne connaissent pas. J'enseigne le genre parce que c'est ce que mon programme de Sciences économiques et sociales me demande de faire, n'en déplaise à Vincent Peillon qui double son ignorance crasse des sciences sociales - déjà étonnante pour un philosophe de profession... - d'une méconnaissance absolue de ce qui se passe dans l'administration dont il est le ministre. On étudiera les processus par lesquels l'enfant construit sa personnalité par l'intériorisation/ incorporation de manières de penser et d'agir socialement situées. De quelque façon qu'on le prenne, "la construction sociale des rôles associés au sexe", c'est le genre. J'enseigne le genre parce que c'est un fait. J'enseigne le genre parce que n'importe qui de bonne foi comprends très bien l'expérience de la boîte. Aux complices des attaques néo-réationnaires

Le genre n'est pas une théorie — Je veux comprendre Commençons par rétablir une vérité : si vous utilisez l’expression « théorie du genre » pour désigner les Gender Studies, ou « études de genre » en français, sachez que vous faites un contresens. Les Gender Studies sont un champ d’études interdisciplinaires, relativement nouveau. Elles sont apparues en Amérique du Nord dans les années 1970-1980. Elles rassemblent toutes les questions portant sur les différences de genre, de sexualité, de comportements dans des disciplines aussi diverses que la littérature, le langage, l’histoire, la politique, la sociologie, l’anthropologie, le cinéma, la communication (étude des médias), le droit, la médecine, et la liste continue. Par exemple, en politique, on étudiera le féminisme. Distinguer le sexe (la génétique) et le genre (la construction sociale) Les études de genre reposent sur le postulat que sexe et genre sont dissociés. Concrètement, le sexe d’un individu est déterminé par son code génétique. Le poids du genre dans notre société Diantre.

Oxford University changes dress code to meet needs of transgender students Oxford University has rewritten the laws governing its strict academic dress code following concerns that they were unfair towards transgender students. Under the new regulations, students taking exams or attending formal occasions will no longer have to wear ceremonial clothing that is specific to their gender. It will mean men will be able to sit tests in skirts and stockings and women will have the option of wearing suits and bow ties. The laws, which come into force next week, follow a motion put forward by the university's Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Queer society (LGBTQ Soc) was passed by the student union. Jess Pumphrey, LGBTQ Soc's executive officer, said the change would make a number of students' exam experience significantly less stressful. Pumphrey told The Oxford Student newspaper: "In future there will be no need for transgender students to cross-dress to avoid being confronted by invigilators or disciplined during their exam." • This article was amended on 30 July 2012.

Au nom de l'égalité, réduisons les performances des meilleurs élèves C'est l'un des projets les plus secrets du ministre de l'éducation Vincent Peillon, et pourtant l'un des plus ambitieux. Je ne peux révéler par quels contacts j'ai pu en avoir vent, car les personnes en question risqueraient de perdre leur place. Mais la controverse ne tardera guère à se nouer tant il s'agit d'une rupture radicale avec ce que nous avons l'habitude de penser comme la justice scolaire. Quel est ce projet ? Rien de moins que de réduire les performances des meilleurs élèves pour permettre une juste égalité des chances. Tout part d'un constat très simple : certains élèves sont plus doués que d'autres pour les études. Dès lors, une solution simple est proposée : réduire le niveau des meilleurs élèves afin que tout le monde ait sa chance. Ce projet se décline cependant différemment selon les sexes. Dès lors, tout garçon qui obtiendra des résultats exceptionnels devra faire la preuve qu'il est bien un garçon et pas une fille plus ou moins déguisée. Bref.

Maquillage : filles & garçons La dernière fois, sur sa page FB, Inhuman disait que merde alors, sur nos blogs beauté on avait toujours tendance à tout accorder au féminin...Et vas y qu'on parle de lectrICES, et qu'on se lance dans des "Salut les FILLES" et des "coucous mes choupinETTES" (sache que dans tout le cas, choupinet ou choupinette, je ne cautionne pas) Et ça fait écho, par ce que même si j'essaie de faire un peu attention, la plupart du temps je zappe, j'accorde tout au féminin par défaut, et quand je le réalise après j'ai un peu (beaucoup) la flemme de tout corriger. Et c'est très laid. Petrilude-Youtubeur Par ce qu'il y à des garçons qui me lisent. Et que je le sais de source sûre (genre dans les environs y'à Tomi Perry qui nous balance des maquillages super jolis sur son blog à lui, ou AlexJAbrard qui vient souvent et qui a toujours un mot gentil). Le maquillage c'est pour les filles, parait-il. Ils sont nombreux pourtant à prouver la bêtise de cette assertion. Tom Pecheux - maquilleur pour Estee Lauder

Feminizing Women’s Sports Teams In the book Strong Women, Deep Closets: Lesbians and Homophobia in Sports, Pat Griffin discusses the pressure on female athletes to constantly prove they, and their sport, are acceptably feminine, for fear of being labeled lesbians. Women who engaged in, and openly enjoyed, sports have often been viewed with suspicion or concern, ranging from beliefs that physical exertion might make them infertile to a fear that women’s sports teams serve as recruiting sites for lesbians. Some college coaches even try to get young women to play on their teams by hinting to their parents that other schools their daughter is considering are known for having a lot of lesbians and it might not be the “type of environment” where they want their sweet little girl to go. Female athletes, and women’s sports teams, thus often feel a lot of pressure to prove their heterosexuality to quell homophobic fears and to make women’s sports appealing to a broad audience.

Olympics struggle with ‘policing femininity’ PRETORIA, SOUTH AFRICA— There are female athletes who will be competing at the Olympic Games this summer after undergoing treatment to make them less masculine. Still others are being secretly investigated for displaying overly manly characteristics, as sport’s highest medical officials attempt to quantify — and regulate — the hormonal difference between male and female athletes. Caster Semenya, the South African runner who was so fast and muscular that many suspected she was a man, exploded onto the front pages three years ago. But similar cases are emerging all over the world, and Semenya, who was banned from competition for 11 months while authorities investigated her sex, is back, vying for gold. Semenya and other women like her face a complex question: Does a female athlete whose body naturally produces unusually high levels of male hormones, allowing them to put on more muscle mass and recover faster, have an “unfair” advantage? “I know she gets treatment. Dr. Dr.

Il n’existe pas 2 sexes, mais 48 Berlin, 19 août 2009, Championnats du monde, finale du 800 mètres «dames» : la Sud-Africaine Caster Semenya, 18 ans, accomplit un véritable exploit en courant la finale du 800 mètres féminin en 1 minute 55 secondes 45 centièmes. Sa victoire est de courte durée. À peine la course finie, le staff des équipes rivales et les journalistes sportifs accusent la championne d’être un homme. Les épaules de Caster Semenya sont trop larges, son bassin trop étroit, sa poitrine trop plate, ses maxillaires trop carrées… «trop», «trop», «trop»… pour être considérée comme une «authentique femme». Le commentateur Mondenard déclare même sur Europe 1 «onze athlètes avaient une culotte et une seule avait un bermuda» (1). L’accès aux toilettes pour dames lui est interdit (alors qu’elle urine avec une vulve). Les personnes qui, comme Caster Semenya, naissent pseudo-hermaphrodites nous obligent donc à revisiter cette question des catégories sexuelles avec des yeux nouveaux (6). Photo © Reuters

JAPON • Ces Japonais qui ne veulent plus être des hommes Je hais les costards ! Je les hais plus que tout !” Une bourgeoise de quartier résidentiel, paraissant la quarantaine, ne s’arrêtait pas de parler. “J’en porte quand même un pour aller au bureau, je suis bien obligé. C’était en réalité un homme. Tout en refusant de me montrer sa carte d’identité professionnelle, il m’a expliqué qu’il gagnait plus de 10 millions de yens [77 500 euros] par an comme cadre dans un secteur prestigieux. Il n’a pas de tendance homosexuelle et pour lui le travestissement n’est rien d’autre qu’un hobby. Se tranvestir, un plaisir Récemment, des Japonais ont commencé à se métamorphoser en femmes en se maquillant et en s’affublant de beaux vêtements. Dans cette salle d’un immeuble de Kabukicho à Shinjuku, le quartier de la capitale qui ne dort jamais, il semblait irréel qu’à l’extérieur l’air fût glacial tant il y avait du monde. Cheveux courts, lèvres écarlates, “elle” me confia : “Tous les jours, je suis absorbé par le travail. Sortir des clichés La société change

What’s So Bad About a Boy Who Wants to Wear a Dress? Lindsay Morris Above, a boy prepares for a fashion show at a camp for gender-variant children and their families. More Photos » When Alex was 4, he pronounced himself “a boy and a girl,” but in the two years since, he has been fairly clear that he is simply a boy who sometimes likes to dress and play in conventionally feminine ways. Some days at home he wears dresses, paints his fingernails and plays with dolls; other days, he roughhouses, rams his toys together or pretends to be Spider-Man. There have always been people who defy gender norms. Many parents and clinicians now reject corrective therapy, making this the first generation to allow boys to openly play and dress (to varying degrees) in ways previously restricted to girls — to exist in what one psychologist called “that middle space” between traditional boyhood and traditional girlhood.

Related: