COLOMBIE • La grève du sexe a payé ! Le petit village Santa María del Puerto de Toledo de las Barbacoas, sur la côte pacifique colombienne, est presque inaccessible. Face à la passivité des hommes, les femmes ont décidé de faire la grève du sexe jusqu'à ce que les autorités s'engagent à construire une route. Le 16 octobre, après trois mois de "jambes croisées", les pelleteuses sont arrivées. C'est avec un pusandao, sorte de sancocho [genre de pot-au-feu] au bœuf, au porc et à la poule, agrémenté d’herbes, de bière et de vin blanc, que les 300 femmes de Santa María del Puerto de Toledo de las Barbacoas [localité du département du Nariño, au sud de la Colombie] ont fêté la fin de leur "grève des jambes croisées" . L'institutrice Luz Mariano Marina Castillo, chargée des questions ethniques au syndicat départemental des enseignants et chef de file du Mouvement des jambes croisées, s'est entretenue avec El Tiempo. Quelle a été votre réaction quand vous avez vu enfin arriver les pelleteuses ? Et les autres femmes ?
Vandalised Banksy Occupy London Sculpture St Paul's installation covered in graffiti by other protesters The new sculptural work by Banksy the Bristol born graffiti artist installed at the St Paul's Cathedral, Occupy London camp has been vandalised. It was unveiled two days ago in solidarity with the world wide Anti-Greed protest that has taken over 'The City'. The elusive politically pro-activist artist has designed a 3 dimensional adaptation of a Monopoly Board with Mr Moneybags portrayed as a down and out panhandler. The downside of leaving this amazing work of art in the middle of the grounds of St Paul's unprotected, is that other protesters have drawn graffiti all over the sculpture to highlight their own particular brand of causes. Banksy's work typically includes satirical social and political commentary, and ranges from murals to sculpture and installation, often playing with the contextual aspects of the work. Watch the video as Mr Moneybags will be gone in a few days.
ÉTATS-UNIS • L'indignation conquiert l'Ouest 3 novembre 2011 | Partager : Initié à New York, le mouvement anti-Wall Street se déplace maintenant sur la côte pacifique des Etats-Unis. Des actions menées le mercredi 2 novembre à Oakland et à Seattle placent ces villes en pointe de la vague de contestation qui secoue le pays. A Oakland, le 2 novembre, une grève générale a été convoquée : près de 7 000 personnes y ont participé et ont occupé le port local, le cinquième en importance aux Etats-Unis. "L'événement s'est déroulé dans le calme, mais, aux petites heures de la nuit, la police a eu recours aux tirs de gaz lacrymogène et de grenades incapacitantes pour tenter d'amener les protestataires à quitter un bâtiment vacant dans lequel ils s'étaient réfugiés", rapporte The Oakland Tribune – qui tient un blog en direct de la manifestation. A Seattle, Jamie Dimon, le patron du holding financier JPMorgan Chase, a été accueilli en fanfare par les protestataires locaux.
TUNISIE • Le regard biaisé des médias français Le quotidien tunisien La Presse n'a pas apprécié la couverture des élections du 23 octobre. Selon lui, la victoire du parti islamiste Ennahda est analysée à travers des prismes déformants. 31 octobre 2011 | Partager : Certains commentateurs français sont écœurants. Trop tendancieuses, avec les prismes déformants de leurs partis pris abusifs et à l'emporte-pièce. En fait, la vraie signification du scrutin du 23 octobre, c'est que nous ayons enfin accosté sur le rivage de la liberté. On a dû faire avec la règle d'or de la démocratie ancestrale africaine. Bon gré mal gré, il y a maintenant une autre source de légitimité, celle des urnes.
Occupy Wall Street: Arrests in Nashville and San Diego 28 October 2011Last updated at 22:41 Demonstrators say they are protesting economic inequality and corporate greed Protesters in two US cities have been detained after police moved into their camps during the night. In Nashville, a new law was enacted preventing camping overnight near the Tennessee state Capitol. In San Diego, police arrested 51 people at 02:30 (9:30 GMT), removing tents, canopies, tables and other furniture. On the US East Coast, many of those taking part in Occupy protests are preparing for an unseasonally cold storm due to hit this weekend. As much as 10in (25cm) of snow is expected in some areas on Saturday, with between two and four inches forecast for New York City. Protesters are raising money and floating ideas for how to cope as the temperature drops. Suggestions reportedly include stockpiling donated coats and blankets, trying to find more secure tents and turning to possible indoor locations. State troopers Around 75 state troopers were used for the operation. Europe
EN IMAGES • Les 99 % en action 981 villes ont répondu à l’appel international des Indignés à manifester le 15 octobre. Retour en images sur la manifestation qui a eu lieu à New-York. Courrier international 17 octobre 2011 | Partager : La journée mondiale des indignés, samedi 15 octobre, a été marquée par de fortes mobilisations en Italie, en Espagne, au Portugal mais aussi au Canada et en Australie ainsi que dans plusieurs villes américaines, en particulier à New York, où des milliers de manifestants ont rallié plusieurs points névralgiques de la ville. Voici les photos de notre confrère Roman Schmidt, qui a suivi les manifestants à Manhattan : "Les banquiers sont des escrocs". "Nous occupons". Les indignés américains ont créé leur propre journal, gratuit, pour rendre compte du mouvement. A l'origine du mouvement des Indignés américains, la nonchalance de Wall Street vis-à-vis de sa responsabilité dans la crise financière et la récession. "J'emmerde la cupidité des entreprises".
Les chevaliers des temps modernes sont à Bamako Ils portent les armes, ils nourrissent les pauvres et les veuves, ils prêtent serment devant leur confrérie et s’engagent à bannir l’esclavage. Vous ne rêvez pas, nous sommes bien en 2011, et ces hommes existent : ce sont les chasseurs traditionnels du Mali. Chasseur du Mali. Philippe Bordas. Ils font partie d’une confrérie ancienne et secrète, aux pratiques chevaleresques et aux atours spectaculaires : ils se promènent avec des animaux vivants, portent des vêtements richement décorés et des amulettes de toutes sortes, en maniant des fusils d’un autre âge. Trois d’entre eux étaient présents ce matin aux Rencontres de Bamako (biennale africaine de la photographie), pour le vernissage de l’exposition de l’écrivain et photographe Philippe Bordas, qui leur a consacré une série d’impressionnants portraits. Un chasseur à l'Institut français de Bamako. Ce jeune homme élégant ne parlait malheureusement que bambara. Mais Sidiki Traore (à droite, avec le photographe) parlait bien français.
Le mouvement Occupy Wall Street rendu à un carrefour WSWS : Nouvelles et analyses : Etats-Unis Par Joseph Kishore 28 octobre 2011 Imprimez cet article | Ecrivez à l'auteur Le mouvement de protestations contre les inégalités sociales, Occupy Wall Street, qui a débuté à New York il y a un mois et s'est depuis étendu à des centaines de villes à travers les États-Unis et dans le monde, est arrivé à un carrefour politique. La classe dirigeante y a réagi par une stratégie à deux volets. La police antiémeute a maintenu une forte présence à Oakland durant toute la journée. Si ces actes de répression politiques survenaient en Iran ou en Syrie, ils seraient condamnés par l'establishment politique et les médias américains. Pour sa part, Obama ne dit rien au sujet de la répression. Même si l'objectif immédiat de la répression est les manifestants de Occupy Wall Street, c'est aussi une répétition générale pour les luttes sociales plus vastes qui se profilent à l'horizon. Les événements de cette année ont fait voler en éclat toutes ces conceptions. Haut
ETATS-UNIS • A Oakland, les indignés tiennent bon, merci Berceau des Blacks Panthers dans les années 1970, la ville californienne a conservé un esprit contestataire et anti-police. Alors que le mouvement Occupy Wall Street s'essouffle dans le reste du pays, Oakland continue d'être le théâtre de manifestations hebdomadaires, parfois violentes. L'état d'esprit du mouvement Occupy Oakland n'a pas grand-chose à voir avec celui d'Occupy Wall Street. La même attitude semblait prévaloir au début du mouvement à Oakland, puisque le 2 novembre dernier, 10 000 personnes ont réussi le tour de force de bloquer le port de la ville sans recourir à la violence. Pour de nombreux manifestants, c'est de bonne guerre. Pour sa défense, la police d'Oakland avance le manque de moyens. Cette situation explosive entre forces de l'ordre et militants remonte à la période trouble de la lutte pour les droits civiques. Le cycle de la violence ne s'est pas arrêté là. Mais cette diversité d'approches pourrait sonner le glas de la diversité des participants.