background preloader

Numérique, la nouvelle fracture sociale

Numérique, la nouvelle fracture sociale
Tatiane Venâncio, 22 ans, a grandi à Rio de Janeiro (Brésil), dans un quartier miné par la pauvreté et le trafic de drogue. Après ses études secondaires, elle s’est inscrite à une formation gratuite au numérique proposée par une ONG locale, Recode. Elle y a développé, en compagnie d’autres élèves, une technologie permettant de résoudre certains problèmes de santé publique grâce à la réalité augmentée. A Gasovu, un village dans le sud du Rwanda, on assiste à un curieux spectacle. En France, mais aussi en Espagne, en Pologne, en Jordanie, en Egypte ou au Maroc, des dizaines de femmes se réunissent régulièrement à la « maison digitale » soutenue par la Fondation Orange. Les exemples de ce type sont légion. La réalité, analysée par les économistes, est plus complexe. Related:  SOCIAL GOOD ACCELERATOR

The world’s most valuable resource is no longer oil, but data - Regulating the internet giants A NEW commodity spawns a lucrative, fast-growing industry, prompting antitrust regulators to step in to restrain those who control its flow. A century ago, the resource in question was oil. Now similar concerns are being raised by the giants that deal in data, the oil of the digital era. Such dominance has prompted calls for the tech giants to be broken up, as Standard Oil was in the early 20th century. Get our daily newsletter Upgrade your inbox and get our Daily Dispatch and Editor's Picks. But there is cause for concern. Quantity has a quality all its own What has changed? This abundance of data changes the nature of competition. Access to data also protects companies from rivals in another way. Who ya gonna call, trustbusters? The nature of data makes the antitrust remedies of the past less useful. The first is that antitrust authorities need to move from the industrial era into the 21st century. Rebooting antitrust for the information age will not be easy.

Les géants tech ou l'avènement de quasi-États L’image a marqué les esprits. Marc Zuckerberg, fondateur et PDG du F de l’acronyme GAFA, annonce qu’il part en tournée à travers les États-Unis, alors que son entreprise, accusée de toutes parts d’avoir joué un rôle décisif dans l’élection présidentielle américaine et le Brexit, refuse obstinément de prendre acte du pouvoir exorbitant qu’elle possède désormais sur l’attention et les esprits d’un tiers de l’humanité. La contradiction n’est pas anodine et « Zuck » ne peut en être dupe : Facebook n’est plus l’outil de notation des plus beaux étalons du campus de Harvard, ce n’est plus un simple réseau social. Plus encore que ses pairs technologiques, c’est désormais une organisation d’un genre nouveau dont nous ne cessons de mesurer l’indomptable puissance. La compréhension des ressorts de cette puissance est indispensable pour que les États, démunis face aux preuves quotidiennes leurs propres limites, reprennent en mains leur destin, ainsi que celui de leurs citoyens. Diana Filippova

Joy Buolamwini MIT Media Lab and Algorithmic Justice League As a college student, Joy Buolamwini discovered that some facial-analysis systems couldn’t detect her dark-skinned face until she donned a white mask. “I was literally not seen by technology,” she says. That sparked the research for her MIT graduate thesis. In some cases, as when Facebook mislabels someone in a photo, such mistakes are merely an annoyance. A former Rhodes scholar and Fulbright fellow, she founded the Algorithmic Justice League to confront bias in algorithms. —Erika Beras

Debout, les damnés de la Valley ! L'engagement 3.0 des salariés L’entreprise est une communauté et définit – en partie – notre identité. Les salariés des plus puissantes entreprises du monde le démontrent actuellement, engagement puissant à l’appui. On vous raconte. « Dans la Silicon Valley, les géants du Web craignent la fronde de leurs propres employés ». La fronde en question, c’est celle des salariés d’Amazon, Alphabet (Google) et Microsoft, qui se sont récemment dressés contre la collaboration de leur employeur avec le gouvernement américain et son armée. L’engagement et la mobilisation des salariés au service de leur fierté Mais le storytelling de la Sillicon Valley commence à se fissurer sérieusement. Récit de Lucie Ronfaud, en trois épisodes : Google « a provoqué l’ire de certains de ses employés avec un projet d’intelligence artificielle développé pour le Pentagone. Friends who work for @Microsoft,FIGHT THIS. Actionnaires, salariés : YOU’VE GOT THE POWER ! Nous passons à peu près 2/3 de notre temps au travail. Adeptes du washing ? Comment ?

Un quart des français en rupture avec le numérique Environ 23% des Français ne sont "pas à l'aise avec le numérique", déclarant ne jamais naviguer sur internet ou bien difficilement, selon une étude CSA sur l'"illectronisme", l'illettrisme numérique. Ce taux s'élève à 58% chez les personnes de 70 ans et plus. Il s'agit d'"une nouvelle forme de fracture sociale", selon Philippe Marchal, président du syndicat de la presse sociale, qui a souhaité en commandant cette étude "sensibiliser" et "permettre une prise de conscience de l'opinion et des pouvoirs publics". Si quasiment 9 personnes sur 10 possèdent une connexion internet et un équipement leur permettant de s'y rendre (téléphone, ordinateur, tablette), utilisés majoritairement pour rechercher une information ou envoyer un mail, 16% ne vont jamais ou moins d'une fois par semaine sur internet, et 7% trouvent la navigation difficile. Source : AFP

(Re)naissance de l’Homo Faber : le travailleur de demain sera un artiste ou un artisan rompu aux nouvelles technologies Par Esko Kilpi, expert finlandais du futur du travail, directeur exécutif de l'Esko Kilpi Company. Billet invité Le travail intellectuel est un travail créatif mené dans l’interaction avec nos pairs. Contrairement aux processus répétitifs que nous connaissons si bien et pour lesquels les inputs sont connus de façon prévisible et structurée, les inputs et les outputs du travail intellectuel sont 1/ la définition de problèmes et 2/ l’exploration de solutions. Il n’y existe donc aucun enchaînement de tâches prédéterminées qui, une fois réalisées, puissent garantir le succès. Le travail ressemble à l’artisanat ou même à l’art ! Les sociétés européennes ont toujours tenu pour acquis que la transmission de compétences se ferait de génération en génération : le développement d’un talent d’artiste ou d’artisan se faisait par les enseignements des maîtres précédents. Depuis la révolution industrielle du XVIIIe siècle, les machines ont été perçues comme une menace pour les travailleurs.

Intelligence artificielle en Afrique : « Le risque de captation de valeur existe », décrypte Cédric Villani La créativité africaine dopée par l’IA (1/7). Le mathématicien, qui salue l’émergence d’un véritable écosystème numérique, alerte sur les dangers de partenariats avec les géants d’Internet. Quelques jours à peine après la réalisation de cet entretien, Google a annoncé, mercredi 13 juin, la création de son premier centre de recherche en IA sur le sol africain, à Accra, au Ghana. Pour ces recherches, qui seront spécialisées dans la santé, l’agriculture et l’éducation, le géant d’Internet a lancé dans la foulée sur les réseaux sociaux un appel à candidatures à destination des chercheurs en « machine learning ». Des applications d’intelligence artificielle font leur apparition en Afrique dans l’éducation, l’environnement, la santé, etc. Cédric Villani C’est tout d’abord une très bonne nouvelle de voir émerger des acteurs entrepreneuriaux sur un continent où, traditionnellement, le fonctionnariat a été longtemps vécu comme la carrière la plus recherchée. Un système D se met en place.

Embracing Emerging Technology for Social Change Emerging technologies like biotech and artificial intelligence have the potential to transform so many of the systems that make up the world around us. At our 2018 Frontiers of Social Innovation conference, Katherine Milligan, who directs the Schwab Foundation for Social Entrepreneurship spoke with a few savvy social entrepreneurs who are harnessing these tools for social impact right now. Milligan speaks with Keller Rinaudo, CEO and cofounder of Zipline, which is using drones to deliver blood and medicines to remote parts of the world; Kristin Richmond of Revolution Foods, which is using data and technology to increase access to fresh, healthy food to underserved communities and schools; and David Risher, CEO and co-founder of Worldreader, a global nonprofit that provides people in the developing world with free access to culturally relevant, digital books via e-readers and mobile phones.

Digital Tool Box for Social Enterprises & Charities Marc Violo, On Purpose London October 2016 Associate, summarises the digital tools for cost-effective and efficient marketing, sales and operations. In this day in age, all organisations should be digital by nature. Private, public, start-up or well established, “digital” shouldn’t relate to a department or a component of your organisation, a dedicated team or expert, it should be fully integrated in all work streams of your organisation.The opportunity that digital technology offers is far greater for small and medium sized social enterprises and community businesses, which are often tight on resources. Good digital tools combined with a simple but smart integrated digital strategy enable substantial resource optimisation. We have therefore decided to create this Digital Tool Box for social enterprise to find, compare and leverage the wide array of FREE (or affordable) platforms which have been created with one goal in mind: optimising business processes. Marketing 1. 2. 3. 4. 5. Sales

La liste des fonds de VC à impact social et environnemental Lien vers le spreadsheet complet : bit.ly/listeimpinv La levée de fonds est souvent une étape intimidante pour les entrepreneurs sociaux. A qui peut-on promettre à la fois de l’impact social et de la rentabilité sans que cela ne semble contradictoire ? Après la publication du mapping de l’écosystème autour des start-ups sociales en France, il nous tenait à coeur de publier un focus qui facilite plus particulièrement la compréhension du paysage du capital-risque à impact. Bien sûr, plusieurs excellentes listes d’investisseurs engagés ont déjà été publiées par nos amis chez Finansol, l’AFIC ou encore Finacoop, et nous les référençons dans le spreadsheet. Alors n’hésitez pas à laisser vos suggestions sur le spreadsheet, ouvert à tous via les commentaires (Ctrl-Alt-M sur vos claviers): critère d’investissement à clarifier, nouvel exit inspirant, complément d’information. Enfin, ce listing n’est pas exhaustif en termes de nombre d’investisseurs, et nous y travaillons déjà.

Des villes gérées par les GAFA : "un dangereux abandon de souveraineté" La ville de Toronto (Crédit : Claire Commissaire / We Demain) Logement, eau, transports… Les grandes entreprises du numérique, après avoir colonisé notre temps personnel, s’immiscent désormais dans la gestion de nos villes. Comment préserver nos démocraties à l’heure des algorithmes et du tout-numérique ? Dans son dernier ouvrage Comment les géants du numériques veulent gouverner nos villes, l’économiste urbaniste Jean Haëntjens interroge l’influence des GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) sur le fonctionnement de nos “cités politiques”... et explore les moyens de s’en prémunir. À la veille de sa participation à une table-ronde sur la “transition démocratique” organisée par We Demain en partenariat avec la ville de Nantes, ce mercredi 6 juin dans le cadre du festival Complètement Nantes, nous nous sommes entretenus avec lui. Jean Haëntjens A LIRE AUSSI : La démocratie prise au piège des GAFA À lire aussi

Réinventer notre soft power à l'ère digitale En 2017, la France grimpait à la première place du classement annuel Soft Power 30, symbole d’une influence retrouvée à l’international suite à l’élection d’Emmanuel Macron. Nier l’importance d’un tel classement serait une erreur, tant la bataille pour l’influence est devenue primordiale au XXIème siècle avec l’avènement des outils digitaux. Cependant, la voix forte que nous avons retrouvée pourrait un jour devenir inaudible sans la refonte nécessaire de notre audiovisuel extérieur, qui n’a su pleinement se saisir des opportunités apportées par la révolution numérique. Des canaux digitaux sous-exploités S’il est difficile désormais de contester que le numérique ne soit entré de plain-pied dans les politiques publiques, il reste cependant quelques domaines où cet état de fait tarde à se traduire dans la réalité : il en est ainsi de l’audiovisuel extérieur de la France. Il est étonnant d’observer combien en son sein, les moyens restent principalement affectés à la radio et la télévision.

Related: