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Les adolescents et la lecture, quinze ans après

Les adolescents et la lecture, quinze ans après
Les jeunes ne lisent plus : avant-hier à cause de la bande dessinée, hier à cause de la télévision, aujourd’hui à cause d’internet. Sans s’interroger ni sur la transformation du verbe lire en verbe intransitif, ni sur ce passé mythique où les adolescents, tel le petit Marcel de la Recherche qui, plongé dans sa lecture, laissait s’égrener les heures au clocher de Combray, auraient été passionnés de lecture, les discours de déploration ricochent de génération en génération. Et pourtant, pourrait-on rétorquer, des séries comme Harry Potter ou Twilight, mais également les romans de Pierre Bottero, de Meg Cabot, de Timothée de Fombelle sont de véritables best-sellers, sans parler des mangas, même malgré leur essoufflement récent 1. Mesurer les évolutions Tentons néanmoins l’exercice, à partir de deux enquêtes longitudinales : la première débute il y aura bientôt vingt ans 3. « Tu regardes la télévision : – Jamais ou presque jamais ; – 1, 2 ou 3 fois par mois ; – 1, 2 ou 3 fois par semaine ; Related:  litté.jeunesse: histoire, débats, podcasts et vidéos

Ados : zéro de lecture ? Les études récentes sont formelles : bien souvent, arrivé à l'adolescence, un jeune abandonne le livre. Déplacement des centres d'intérêt ? Internet et autres écrans ? Explication d'un phénomène qui n'est pas sans paradoxe. LE MONDE DES LIVRES | • Mis à jour le | Par Catherine Simon Francine et Léa sont des prodiges. Toutes les études sociologiques le disent : arrivés à l'adolescence, les jeunes "décrochent", les livres leur tombent des mains. Menée auprès de 4 000 jeunes, interrogés tous les deux ans, de 2002 à 2008 (à 11 ans, 13 ans, 15 ans, puis 17 ans), cette enquête pionnière a fait l'objet d'un commentaire éclairant des sociologues Christine Détrez et Sylvie Octobre, publié dans Lectures et lecteurs à l'heure d'Internet (sous la direction de Christophe Evans, Cercle de la librairie, 2011). Ce phénomène de désaffection est-il nouveau ? Il n'empêche : on vend beaucoup de livres pour les enfants ou les ados ! La faute aux "décrocheurs" ?

Littérature jeunesse 2/4 Un documentaire de Catherine de Coppet et Anne Fleury Albums du Père Castor Catherine de Coppet © Catherine de Coppet Roule-galette, Mischka, Apoutsiak le flocon de neige, Perlette Goutte d'eau, Poule Rousse... Nombreux sont les albums du Père Castor qui émerveillent les yeux des plus jeunes, et réveillent les vibrants souvenirs des premières lectures des plus grands ! Créés au début des années 1930, au sein des éditions Flammarion, ces collections de livres illustrés pour les enfants ont marqué durablement le paysage du livre jeunesse : ils font partie des premiers ouvrages à s'adresser directement aux enfants, dans un souci éducatif, avec notamment pour credo des images de qualité réalisées par des artistes et célébrant souvent la poésie de la nature. Ce documentaire retrace les débuts de cette aventure ambitieuse, à laquelle ont travaillé une foule d'auteurs et d'artistes venus d'horizons très divers. Certains albums du Père Castor ne sont plus édités aujourd'hui par Flammarion.

Fallait-il effrayer ces jeunes imaginations par l’excès de livres arides dans nos catalogues ? | Bibliothèques populaires “Fallait-il effrayer ces jeunes imaginations par l’excès de livres arides dans nos catalogues ?” Si la formulation de cette phrase fleure bon le XIXe siècle, sa modernité est incontestable. Et pourtant, elle date de 1873. Ce rapport est un excellent exemple du rôle pionnier qu’ont pu jouer les bibliothèques populaires dans l’étude du lectorat: lectures selon l’âge et le sexe, types d’ouvrages empruntés, influence des saisons… On appréciera jusqu’au pragmatisme pionnier du rédacteur (“Ils venaient, c’était déjà beaucoup”) … “Bibliothèque populaire de Cette Nous extrayons les passages suivants du rapport présenté aux souscripteurs, au nom du Conseil d’administration, sur la situation morale de l’oeuvre et les résultats obtenus: Notre premier soin, dès que vous nous eûtes choisis pour administrer l’œuvre pendant cette première année, fut, après la confection des règlements qui vous ont été communiqués, de partager la bibliothèque en deux sections, mobile et fixe.

Bibliothèques 2040 Fin 2000, la centrale des bibliothèques de la province de Brabant du Nord fêtait sa quarantième année d’existence. Au lieu de jeter un regard mélancolique sur le passé, la centrale a décidé de regarder vers l’avenir. L’objectif ? Par ces temps de changement, proposer au monde des bibliothèques des idées, des fantasmes et des projections. Beaucoup de certitudes concernant le travail des bibliothèques ont disparu. Osons un regard vers le futur Vivrons-nous l’an 2040 ? Au centre du projet " Bibliothèques 2040 " se trouve l’avenir des bibliothèques publiques. Le présent projet concerne un avenir désiré... 2040 :Toile de fond Dès lors qu’il s’agit de la configuration de la bibliothèque du futur, il ne s’agit plus d’améliorer ou de moderniser. Les postulats de départ... Le projet pose le préalable qu’il existera toujours des livres. Tout simplement parce-que cela nous convient. Et des bibliothèques ? En 2040, il n’y aura plus de bibliothèques traditionnelles. Les 7 bibliothèques de l’avenir...

Faire une place à la littérature de jeunesse Poser la question de la valeur littéraire pour qualifier ou disqualifier la littérature de jeunesse est hasardeux. Nous savons combien cette « valeur » dépend d’une série de mécanismes institutionnels. Or ces mécanismes d’évaluation critique jouent nécessairement en faveur des goûts et de la culture de ceux qui évaluent, à savoir des adultes lettrés : tout naturellement ces adultes s’intéressent d’abord à ce qu’ils lisent eux-mêmes, à ces « livres pour adultes » qu’éditeurs et libraires regroupent sous l’expression de « Littérature générale ». Quant aux enfants, ils ne produisent pas de discours critique sur les livres pour enfants ; ils n’en ont ni le besoin, ni la culture, ni les outils. Ils ont une évaluation globale, qui est celle de leur plaisir. Mais l’intérêt des textes destinés aux enfants ne se limite à leur éventuelle qualité littéraire. Mais il me faut nuancer mon affirmation initiale d’une culture qui serait extérieure au monde de l’école. Lili est l’héroïne inventée par P.

Rendre nos sites accessibles : oui, mais comment ? Dans mon précédent billet, j’ai essayé d’aborder la thématique de l’accessibilité numérique en précisant qu’elle ne concernait pas uniquement le web. Aujourd’hui, je souhaiterai me recentrer sur cette question de l’internet, en particulier parce que nos sites ou nos portails documentaires sont un moyen incontournable de diffusion (et donc d’accès) à l’ensemble de nos services et qu’ils sont des sites de communication publics donc soumis à l’obligation légale d’accessibilité. Alors, oui, bien sûr, tous, bibliothécaires (du moins je l’espère), nous sommes prêts à oeuvrer pour l’accessibilité mais comment ? C’est essentiel : ne jamais perdre de vue, pourquoi ou plutôt pour qui il faut rendre nos sites accessibles. Ensuite, se dire que le noyau dur de l’accessibilité des sites Web, ce sont les spécifications techniques que contiennent les référentiels et les éléments de programmation. Le web reste toujours une mine de documentation. Alors labellisation, pas labellisation ?

Pays-Bas, Danemark et Italie. Des projets innovants pour les publics adolescents Pays-Bas, Danemark et Italie.Des projets innovants pour les publics adolescents par Amandine JacquetEn complément du n° 140 de la revue Lecture Jeune « Ateliers d’art, éducation à la lecture et aux médias, concours de jeux vidéos, événements musicaux, danse... Tout est possible en bibliothèque ! "Sponsored by the American Library Association, the Why I Need My Library video contest asked teens to create original 1-3 minute videos about why they thought school and public libraries are needed now more than ever. Enjeux et objectifs de l'accueil des adolescents en bibliothèque Comment créer et pérenniser le lien entre adolescents et bibliothèques ? · un ancrage physique, · des interlocuteurs privilégiés, · des projets fédérateurs. En 2010, Marieke Denium de l’Université de Groningen (Pays-Bas) publie un rapport intitulé « Labibliothèque des jeunes ». Aux Pays-Bas, le concept « 4 You » : un espace et des collections adaptés Mindspot, la bibliothèque génération « Y » au Danemark En conclusion...

Babar, Harry Potter et Cie. Livres d'enfants d'hier et d'aujourd'hui Livre pour enfants ou littérature pour la jeunesse Il est pourtant nécessaire de distinguer "livre pour enfants" et "littérature pour la jeunesse", même si cette distinction reste somme toute théorique. Si on s’intéresse aux publications destinées aux enfants dans une perspective littéraire, c’est-à-dire en s’attachant au corpus des œuvres de fiction mises entre les mains des enfants, on parlera de littérature pour la jeunesse. Si on adopte une perspective historique, en considérant tous les ouvrages écrits et édités pour les enfants – abécédaires, manuels scolaires, documentaires, albums, romans, contes, revues… –, alors on parlera de livres pour enfants.

Une médiathèque : des dispositifs de médiation dans un écosystème territorial Précieuse infographie déjà très populaire sur Facebook et que je republie ici parce qu’elle me semble importante (et que tout le monde n’est pas sur Facebook). C’est assez rare de voir en une image la variété des usages et des services que peut proposer une médiathèque. Voilà qui confirme que la fonction des bibliothèques n’est plus seulement, loin s’en faut, de prêter des livres ou de constituer des collections, mais bien de déployer des dispositifs de médiation à partir d’un territoire. Il s’agit ici d’une préfiguration du plan d’usage de la future médiathèque de Lezoux en Auvergne. L’auteur de l’image est Benjamin Vesse pour le compte de l’agence Design Territoire alternatives et de la 27e Région qui accompagnent la collectivité dans le cadre du programme Territoires en résidences en lien avec Renaud Aïoutz de la Médiathèque départementale du Puy-de-Dôme

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