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BNF ESSENTIELS

Au XVIIIe siècle, la femme dépend étroitement de sa famille, puis de son mari. À de rares exceptions, elle n'a guère d’autonomie et ne peut choisir sa vie. Dans Émile ou de l’Éducation, Rousseau développe les limites qu'il met à l'éducation des femmes afin qu'elles restent à la place qui est la leur, celle d'épouse et de mère.

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Ecrire l’histoire des femmes et du genre aujourd’hui (3/4) : Rosalie Jullien, une "écrivassière" engagée sous la Révolution française Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois.

Roland | BNF ESSENTIELS Née Phlipon, Marie Jeanne Roland de la Platière, dite « Manon », est issue d’un milieu d’artisans parisiens aisés et reçoit l’éducation bourgeoise des Lumières. Sa culture mondaine la coupe des milieux populaires, mais son milieu social lui barre l’accès aux élites nobiliaires. En épousant Jean-Marie Roland, inspecteur des manufactures, de vingt ans son aîné, elle se trouve un égal avec qui prolonger son appétit intellectuel.

Le féminisme en affiches, d'Olympe de Gouges aux murs anti-féminicides "Une femme va être tuée dans 48 H", "Papa il a tué maman", "121 femmes tuées. C'est autant que toute l'année 2018. Macron tu agis quand ?" Grandes lettres capitales noires dessinées sur autant de papier A4... Ces messages dénonçant les féminicides frappent directement l’œil du passant. Peut-être en avez-vous déjà rencontrés sur votre route : on peut les trouver sur les murs de nombre de grandes villes depuis le début du mois de septembre. Le 30 août, Marguerite Stern a lancé le mouvement à Paris dans les combles d'un squat où elle résidait. Apporter du soutien aux victimes et familles de victimes, sensibiliser les passants, atteindre, par la médiatisation de leur action, la sphère politique... Olympe de Gouges, pionnière des colleuses d'affiches ? Durant l'Ancien Régime, les affiches, appelées aussi "placards", servaient surtout à rendre publics les avis officiels, côtoyant sur les murs des avis séditieux imprimés par des opposants au pouvoir royal.

Pionnières ! Episode 2 : Séverine "Pionnières !" est une série de vidéos qui relate le destin de femmes, célèbres ou méconnues, ayant marqué l’histoire. Le deuxième épisode de cette série, construite entièrement avec des documents numérisés, porte sur Séverine. De son vrai nom Caroline Rémy, Séverine naît en 1855 à Paris, dans le 12e arrondissement. Elle reçoit une éducation classique par son père, ancien membre de l’Université. Elle s’enfuit dans l’année pour retourner chez ses parents. Elle travaille d’abord comme secrétaire particulière de Jules Vallès, puis comme journaliste dans le quotidien. Vallès, mentor et ami de Séverine, meurt chez elle, en 1885. Elle prend sa suite au Cri du Peuple, et devient ainsi la première femme directrice d’un quotidien en France. C’est le premier quotidien non-seulement destiné aux femmes, mais aussi conçu, rédigé, administré, fabriqué et distribué exclusivement par des femmes : journalistes, rédactrices, collaboratrices, typographes, imprimeuses, colportrices, etc.

Le fanatisme religieux Apparu en 1688, le mot fanatisme suit l’évolution sémantique de « fanatique », venu du latin « fanaticus » désignant les prêtres de Cybèle ou d’Isis lorsqu’ils se livraient à des manifestations d’enthousiasme. Le mot « fanatisme » est opposé au XVIIIe siècle à la philosophie, comme en témoigne l’article « Fanatisme » du Dictionnaire philosophique de Voltaire, qui explique la notion par la métaphore de la maladie : « Il n’y a remède à cette maladie épidémique que l’esprit philosophique, qui, répandu de proche en proche, adoucit enfin les mœurs des hommes, et qui prévient les accès du mal ; car, dès que ce mal fait des progrès, il faut fuir, et attendre que l’air soit purifié. Les lois et la religion ne suffisent par contre la peste des âmes ; la religion, loin d’être pour elles un aliment salutaire, se tourne en poison dans les cerveaux infectés. » Voltaire condamne sans réserve le fanatisme qui ignore les lois et corrompt les religions.

Ecrire l’histoire des femmes et du genre aujourd’hui (1/4) : Le premier dictionnaire des féministes en France Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Claire Lacombe Claire Lacombe, née le 4 mars 1765 à Pamiers et morte le 2 mai 1826 à Paris, est une actrice, militante révolutionnaire et féministe française. Biographie[modifier | modifier le code] Claire Lacombe naît le 4 mars 1765 à Pamiers. Daté du même jour[1], son acte de baptême mentionne qu'elle est la fille légitime de ses parents, son père Bertrand Lacombe étant marchand[n 1]. L'historiographie lui prête parfois le prénom « Rose » mais celui-ci ne figure dans aucun document officiel puisqu'il lui a été attribué erronément au cours du XIXe siècle[n 2]. Avant la Révolution, elle est actrice, non sans succès, à Marseille et à Lyon. Le 25 juillet 1792 elle prononce un bref discours à la barre de l'Assemblée nationale : « Née avec le courage d'une Romaine et la haine des tyrans, je me tiendrais heureuse de contribuer à leur destruction. Elle obtient une « couronne civique » pour avoir participé, lors de la journée du 10 août 1792, à l’assaut du palais des Tuileries avec un bataillon de Fédérés.

« Les Suffragettes », le combat des femmes pour leur droit de vote, sur grand écran Pourvu que toutes les femmes se précipitent pour voir « Les Suffragettes ». Qu’elles prennent la mesure des batailles menées par leurs aïeules, des risques pris, des sacrifices endurés. Qu’elles y trouvent l’énergie d’aller jusqu’au bout de leurs revendications. Le film britannique, qui arrive sur les écrans, servi par une distribution exceptionnelle, est magnifique, efficace, salutaire. Le directeur général de Pathé pour le Royaume Uni, producteur exécutif du film aux côtés de Faye Ward et d’Alison Owen, dit avoir investi dans « Les Suffragettes » à cause du caractère impérieux et viscéral de l’histoire qui y est traitée, sorte de rappel brutal des renoncements auxquels les femmes suffragistes ont consenti et du chemin qu’il reste à parcourir pour atteindre l’égalité. Fiction narrative d’une pertinence totale, le film s’inspire de faits réels intervenus à Londres en 1912 et 1913. Les femmes alignées sur les fous, les mendiants, les prisonniers : des individus privés de leurs droits

Leprince de Beaumont | BNF ESSENTIELS Jeanne-Marie Leprince, née à Rouen, enseigne pendant dix ans dans une institution religieuse avant d’épouser le marquis de Beaumont en 1743 puis de devenir, à la suite de l’annulation de son mariage, préceptrice des filles de la duchesse de Lorraine. En 1745, elle se rend à Londres où elle devient gouvernante dans la haute société anglaise. Très pieuse, soucieuse d’instruire en amusant, elle rédige des traités d’éducation sous forme dialoguée, parfois accompagnés de contes empruntés aux conteurs et conteuses célèbres.

Bienvenue sur Musea · MUSEA - Site très utile pour préparer le concours Manon Roland Signature Manon Roland, née Jeanne Marie Phlipon[1] le 17 mars 1754 à Paris, et guillotinée le 8 novembre 1793 dans la même ville, est une salonnière et personnalité politique française. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance[modifier | modifier le code] À sa demande, elle est placée, en mai 1765, au couvent des Augustines de la Congrégation de Notre-Dame, rue Neuve-Saint-Étienne, à 11 ans, où elle se lie d’amitié avec Sophie et Henriette Cannet originaires d’Amiens[8]. Jeunesse[modifier | modifier le code] Lorsque sa mère meurt, alors qu’elle a une vingtaine d’années, la jeune fille se consacre à l’étude, et à la tenue du ménage de son père. En 1774, elle séjourne quelque temps au château de Versailles, ressentant comme une insulte le mépris dans lequel la noblesse tient les bourgeois[6]:132. L'épouse d'un grand commis de l'État[modifier | modifier le code] L’égérie des Girondins[modifier | modifier le code] La prison, le procès, l’exécution[modifier | modifier le code]

Écriture inclusive : pourquoi tant de haine ? - Parler comme jamais Difficile d’échapper aux polémiques sur « l’écriture inclusive » qualifiée tour à tour de « péril mortel », de « procédé à visée totalitaire », de « négationnisme vertueux »… Mais d’abord, qu’est-ce que c’est « l’écriture inclusive » ? Depuis quand l’expression est-elle apparue ? Pourquoi le débat s’est-il focalisé sur le point médian alors que le langage inclusif recoupe de nombreuses modalités dont certaines sont déjà bien en usage (accord des noms de métiers, accord de proximité, double flexion, etc ?) Un épisode pour mieux comprendre la teneur des débats en cours, ce qui fait consensus, ce qui fait polémique et pourquoi. Julie Abbou, Linguiste, Directrice de la revue GLAD – Revue sur le genre, le langage et les sexualités ; chercheuse post-doctorante à l’Université de Paris. Pascal Gygax, Psycholinguiste, chercheur, Directeur de l’équipe de Psycholinguistique et Psychologie Sociale Appliquée, Université de Fribourg, Suisse Les travaux de Julie Abbou · « (Typo)graphies anarchistes.

Graffigny | BNF ESSENTIELS Née d'Issembourg du Buisson d'Happoncourt, Françoise de Graffigny est mariée à un homme brutal et dépensier dont elle a trois enfants avant d’obtenir d’en être séparée de corps. Veuve deux ans plus tard, elle séjourne quelques mois à Cirey, en Lorraine, auprès de Voltaire et d’Émilie Du Châtelet, avant de devenir dame de compagnie à la cour de Lorraine puis à Paris où elle s’installe en 1739. Elle fréquente des gens de lettres qui constitue la « société du bout du banc » et participe avec eux à la production d’une littérature de société, tout en étant en correspondance suivie avec l’un de ses amis lorrains, François-Antoine Devaux.

Exposition Femmes Les femmes pendant la Première Guerre mondiale La plupart des expositions sur la Première Guerre mondiale ont trait aux conditions de vie sur le front, aux armements, aux tranchées. Centrées sur les soldats, elles en oublient le rôle des femmes dans la guerre. L'exposition sur les femmes et la Première Guerre mondiale Composée de 18 panneaux qui peuvent être loués à la semaine pour la réalisation d'événements sur la Grande Guerre, cette exposition évoque non seulement les infirmières, mais aussi les ouvrières qui ont remplacé les hommes absents dans les usines ou encore aux champs.

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