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Génocide tsigane

Génocide tsigane
Les Tsiganes ont de tout temps été persécutés par les Etats et ce tant en Europe Orientale qu'en Europe Occidentale. Ils ont été réduits en esclavage en Roumanie, mis aux galères en France et déportés dans les colonies en Angleterre. Ils étaient persécutés parce qu'ils étaient différents, différents par leur apparence, différents par leur mode de vie et différents par leur culture. Allemagne L'arrivée des Nazis au pouvoir ne marqua pas une rupture avec la politique précédemment poursuivie. Depuis le XIXème siècle, la "race tsigane" était présentée comme une race étrangère et inférieure.

Enfants dans la Shoah « La véritable partie plaignante à votre barre est la Civilisation », déclara le procureur américain Robert Jackson, devant le tribunal militaire international, à l’ouverture du procès de Nuremberg (20 novembre 1945). Mais de quelle Civilisation pouvait-il encore s’agir ? « C’est en Allemagne que se produisit l’explosion de tout ce qui était en train de se développer dans tout le monde occidental sous forme d’une crise de l’esprit, de la foi » concluait au sortir de la Seconde Guerre mondiale le philosophe Karl Jaspers. Le surgissement inédit dans le conflit démocratique d’un parti constitutivement criminel fut une éventualité qui n’avait jamais été envisagée par aucun des laudateurs ou détracteurs de la démocratie. Que le nazisme ait pu s’emparer de l’appareil d’État allemand et le mettre en affermage, constitue dorénavant un fait irréversible et irrémissible.

Samudaripen, le génocide des Tsiganes, par Jean-Jacques Gandini (Le Monde diplomatique, octobre 2000) Parce qu’ils étaient considérés comme des « asociaux », entre 250 000 et 500 000 Tsiganes, sur les 700 000 qui vivaient en Europe, ont été exterminés pendant la seconde guerre mondiale par les nazis et leurs alliés, à l’exception de la Bulgarie. L’imprécision de ces statistiques est due à la fois à la pénurie de documents les concernant et à leur propre tradition : « Le peuple tsigane n’est pas un peuple du souvenir, mais de l’oubli. » Et même les juifs sont « rares à se souvenir de ces misérables, aussi désemparés qu’eux, conduits à la chambre à gaz ». Génocide oublié auquel participa également la France de Vichy en les plaçant, dès octobre 1940, dans des camps d’internement, placement facilité par la loi de 1912 ordonnant leur fichage comme « nomades ». Ceux qui échappèrent à la déportation à l’Est, synonyme d’extermination, restèrent internés jusqu’en... 1946.

Les expériences medicales dans les camps nazis Compte-rendu du Commandant RAPHAËL, du Service Cinématographique des Armées. « Le vendredi 1er décembre 1944, au cours d'une visite à l'Hôpital Civil de Strasbourg pour rechercher du matériel photographique provenant de l'Institut allemand, le Commandant Raphaël, du Service Cinématographique de l'Armée, a constaté la présence dans le sous-sols du bâtiment de l'Institut d'Anatomie de cadavres entassés, dans des cuves peines d'alcool. Ces cadavres étaient destinés aux expériences du Professeur Hirth, Directeur de l'Institut. D'après les déclarations des employés alsaciens : Peter, Wagner et Gabel, ces corps auraient été livrés à l'Institut, sur la demande du Professeur Hirth, par un camp d'internés politiques (Schirmeck ou Struthof). Sur 120 cadavres commandés, 86 ont été livrés (dans la même journée, en plusieurs fois) à 5h du matin. Les corps étaient transportés nus, à raison de 50 par camion. Mr Bong devait être fusillé, et n'a pas été exécuté, afin de servir de témoin.

Le génocide oublié des Tziganes Un soir d’ennui, Margit Sztojka, une Rom hongroise, regarde la télévision chez elle, au sud de Budapest, avec l’un de ses petits-enfants, Ani. Alors que la première chaîne diffuse un documentaire évoquant les crimes commis par les nazis, elle ne peut s’empêcher de laisser couler de grosses larmes devant son petit-fils, surpris. Jamais elle n’a évoqué sa propre histoire et les ténèbres de sa longue déportation. Une décennie après, nous la retrouvons chez elle. C’est l’été. Au début de l’année 1944, alors qu’elle n’a que 17 ans, elle est raflée à Budapest, avec toute sa belle-famille (elle s’est mariée à 15 ans), par des membres des Croix fléchées hongroises, un parti fasciste et pro-nazi. Tandis que Margit Sztojka poursuit son récit, plusieurs de ses descendants prennent place autour d’elle, attirés par ses premiers mots. Il vous reste 75% de cet article à lire.

Holocaust Timeline: Nazis Liquidate Lidice On May 27, 1942, SS Obergruppenführer Reinhard Heydrich, Deputy Reich Protector of Bohemia and Moravia, had been attacked in Prague by Free Czech agents who were trained in England and brought to Czechoslovakia to assassinate him. They shot at Heydrich as his car slowed to round a sharp turn, then threw a bomb which exploded, mortally wounding him. Heydrich managed to get out of the car, draw his pistol and shoot back at the assassins before collapsing in the street.

Ressources du CDI déportés et fusillés ( Belgique) Before you go . Woorden om even stil te staan Je m’appelle François Nivarlet, n° matricule 54.343 j’ai été déporté à Buchenwald, Dora, Harzungen puis Ellrich, j’ai fait le convoi de la mort jusqu’Oranienburg(usine Heinkel) puis libéré le 24/04/45 par les Russes et je suis toujours vivant. Ils ne m’ont toujours pas eu !!! Merci de ne pas nous avoir oublié… Rechtzetting informatie Henri Van Borm Op de website stond verkeerdelijke informatie betreffende Henri Van Borm . Onderstaande informatie werd mij door de archivaris van Breendonk overgemaakt : Het verhaal van Henri Van Borm is niet eenvoudig. Op het proces van Mechelen moest hij ook verschijnen als beklaagde; als Zugführer (kameroverste) in Breendonk had hij bij sommige medegevangenen geen correcte indruk gemaakt. Niettemin is het wel duidelijk dat hij het tijdens de bezetting goed kon vinden met de Duitsers. Wegens stopzetting van mijn hobby zijn alle boeken over het verzet in WO 2 te koop . Patrick.Praats@Pandora.be yjlehegarat@wanadoo.fr

Témoignages sur les camps "Nous étions à Moulins, dans l'Allier, lorsque nous avons été arrêtés la première fois. Ils nous ont alors assignés à résidence en Corrèze. A l'époque, nous avions des roulottes avec des chevaux. Et puis un jour, ils sont venus nous chercher et nous ont mis dans les camps de concentration. "On a souffert aussi à Jargeau. "En 1942, je me souviens plus des dates, ni qui en a donné l'ordre, nous avons pris à notre service environ 15 personnes retenues à la Saline Royale. Sur les conditions matérielles du camp de Moisdon : Si quelques familles, parmi les mieux, sont réunies dans une pièce avec quelques paillasses pour s'étendre le soir venu, toutes les autres sont parquées comme des bêtes dans deux grands baraquements de bois, repoussants de saleté, où jamais ne pénètrent ni le soleil, ni l'air. "Le dimanche, j'prenais ma fille sur le porte-bagages de mon vélo et on allait jusqu'au camp. "Les Allemands nous ont pris à Meysse dans l'Ardèche.

LE GÉNOCIDE JUIF "De 1941 à 1945, on estime que 5 100 000 personnes, sans distinction d'âge, de sexe et de religion, furent assassinées pour la seule raison qu'elles étaient considérées comme juives par L' État nazi et que, comme telles, elles constituaient une menace mortelle pour la race aryenne. Ce chiffre représentait alors les deux tiers de la population juive d'Europe et le tiers du peuple juif tout entier. "L' État criminel" . Les Génocides au XXe siècle. Yves Ternon. Seuil. CHRONOLOGIE DE LA DEPORTATION, La mise en place du génocide juif chronologie de 1933 à 1946 Le mobile : " Le nazisme était une énigme et un cauchemar, mais la clé de tous les aspects de cette énigme est le dogme nazi de la race ". Herschel Grynszpan, jeune juif polonais, assassina en 1938, le conseiller de l'ambassade d'Allemagne à Paris. 9 novembre 1938 : La Nuit de Cristal La nuit de cristal " Je ne veux pas repenser au passé, car il a perdu tout son sens. Karl Hofer, Prisonniers, 1933 Shoah,la genèse de la décision Les progroms

Le génocide des Tziganes - Ép. 4/4 - Du révisionnisme au négationnisme L'émission se concentre sur le génocide tzigane, un autre cas de figure génocidaire, dont le caractère problématique paraît en quelque sorte autorisé. Et ce d'autant plus que les Tziganes ont dans l'histoire de la déportation et de l’extermination nazie un problème d'identification historique. L'historienne Henriette Asséo rappelle ainsi que le problème tzigane s'est posé aux Allemands dès le début des années 1930, avant même la question juive. Elle insiste sur la nécessité de remettre en cause l'idée populaire que les Tziganes seraient une population marginale, et donc un problème mineur pour les Nazis : C'était un problème politique déjà avant la guerre. Ces faits sont bien souvent oubliés. Le droit anglo-saxon a introduit une conception organique du peuple à l'intérieur de dispositifs européens qui reposaient sur une conception ancienne des nations, des nationalités, des groupes culturels ou politiques, où la notion d'ethnie était secondaire. [...] Par Jacques Munier.

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